L'histoire personnelle rentre t-elle en compte pour son orientation ?
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- julianna
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L'histoire personnelle rentre t-elle en compte pour son orientation ?
Sam 16 Aoû - 11:30
Coucou à toutes. Voilà une petite question trotte dans ma tête depuis déjà quelques temps (voir pas mal d'année).
A votre avis, peut ont se penser lesbienne à cause d'un vécu ?
Je m'explique, (du moins j'essaie). Selon vous, peut ont se diriger vers les femmes par peur des hommes ? Notre orientation sexuelle peut elle changer suite à une mauvaise expérience avec l'autre sexe ? Ou malgré notre vécu t-elle qu'il soit ,on aime les hommes/femmes ou les deux un point c'est tout ?
A votre avis, peut ont se penser lesbienne à cause d'un vécu ?
Je m'explique, (du moins j'essaie). Selon vous, peut ont se diriger vers les femmes par peur des hommes ? Notre orientation sexuelle peut elle changer suite à une mauvaise expérience avec l'autre sexe ? Ou malgré notre vécu t-elle qu'il soit ,on aime les hommes/femmes ou les deux un point c'est tout ?
C'est difficile de faire une généralité à partir de quelque chose d'aussi personnel que l'orientation sexuelle.
Il y a des questions que j'ai arrêté de me poser il y a longtemps ( le fameux pourquoi ? ) parce que ça peut aussi bien être un tas de choses que rien du tout. Si on creuse, on trouve des raisons, mais on les trouve parce qu'on sait déjà quoi chercher. Une hétérosexuelle pourrait trouver des raisons d'être lesbienne et inversement.
Si je dois penser purement logiquement , je dirais que le rejet ou la peur des hommes ne fait pas pour autant aimer les femmes ( je veux dire, désirer vraiment ,pas chercher une épaule par défaut ).
De nombreuses femmes ont vécu des expériences traumatisantes avec la gent masculine et ne sont pas pour autant bisexuelles ou homosexuelles, d'autres le sont...et il y a aussi beaucoup d'homosexuelles qui n'ont pas vécu ces expériences. La seule chose que l'on peut en déduire c'est que malheureusement, cela arrive à beaucoup trop de femmes, sans le relier à l'orientation sexuelle.
Et enfin, pour nuancer, la sexualité est quelque chose de mouvant, qui évolue au fil du temps. Peut être que quelqu'un qui a un terrain bisexuel fini par développer plus son attirance pour le même sexe parce qu'il a un blocage avec l'autre, peut être que cette personne était déjà homosexuelle à la base, peut être que l'expérience traumatisante pousse vers autre chose car la nature à horreur du vide.
Au final, toujours beaucoup de questions et pas vraiment de réponses. C'est pour ça que la seule chose que j'ai fini par me demander c'est "suis je heureuse comme je suis ?" et si oui , pourquoi chercher ?
Il y a des questions que j'ai arrêté de me poser il y a longtemps ( le fameux pourquoi ? ) parce que ça peut aussi bien être un tas de choses que rien du tout. Si on creuse, on trouve des raisons, mais on les trouve parce qu'on sait déjà quoi chercher. Une hétérosexuelle pourrait trouver des raisons d'être lesbienne et inversement.
Si je dois penser purement logiquement , je dirais que le rejet ou la peur des hommes ne fait pas pour autant aimer les femmes ( je veux dire, désirer vraiment ,pas chercher une épaule par défaut ).
De nombreuses femmes ont vécu des expériences traumatisantes avec la gent masculine et ne sont pas pour autant bisexuelles ou homosexuelles, d'autres le sont...et il y a aussi beaucoup d'homosexuelles qui n'ont pas vécu ces expériences. La seule chose que l'on peut en déduire c'est que malheureusement, cela arrive à beaucoup trop de femmes, sans le relier à l'orientation sexuelle.
Et enfin, pour nuancer, la sexualité est quelque chose de mouvant, qui évolue au fil du temps. Peut être que quelqu'un qui a un terrain bisexuel fini par développer plus son attirance pour le même sexe parce qu'il a un blocage avec l'autre, peut être que cette personne était déjà homosexuelle à la base, peut être que l'expérience traumatisante pousse vers autre chose car la nature à horreur du vide.
Au final, toujours beaucoup de questions et pas vraiment de réponses. C'est pour ça que la seule chose que j'ai fini par me demander c'est "suis je heureuse comme je suis ?" et si oui , pourquoi chercher ?
- dadou94
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C'est fou parce que je me posais la même question ya quelques jours ! Et je pense que pour certaines personnes cela peut être du à une chose vécue. Personnellement j'ai l'impression que cela vient d'une expérience, parce que aujourd’hui je comprends même pas pourquoi je ne m'entends pas du tout avec les gars.
- Naemya
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minipoussin a écrit:Et enfin, pour nuancer, la sexualité est quelque chose de mouvant, qui évolue au fil du temps. Peut être que quelqu'un qui a un terrain bisexuel fini par développer plus son attirance pour le même sexe parce qu'il a un blocage avec l'autre, peut être que cette personne était déjà homosexuelle à la base, peut être que l'expérience traumatisante pousse vers autre chose car la nature à horreur du vide.
Je suis assez d'accord. Mais, j'ajouterais qu'une mauvaise expérience peut amener à explorer autre chose. Mais, qu'en soit, je ne pense pas qu'un blocage envers l'autre sexe, nous pousse dans les bras du même sexe. Parce qu'après tout quand tu es pas attirée par quelqu'un, bah tu l'es juste pas. C'est la même chose avec les femmes, je pense. Si à la base tu avais une attirance je pense que cette mauvaise expérience va, en fait, te permettre de te tourner vers cela et de ne plus le nier/ignorer.
Après, c'est vrai que la sexualité c'est fluide. C'est en ne se fixant pas des barrières pour te cataloguer que tu ne passeras à côté de rien. Enfin, c'est mon avis
- Missycam
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Alors pour moi ça ne fait aucun doute...
Je ne connais pas très bien les "théories pour expliquer le pourquoi du comment on est homosexuel" je suis pas sûre de croire que c'est dans la gènes que la réponse se trouve et je fais partie de ceux qui pense qu'on est tous plus ou moins bi à des degrés différents mais pour ma part je pense que ça a joué
J'ai, depuis toute petite, était attirée par les filles et même si mon passage à l'acte est arrivé progressivement il est arrivé à un moment où j'avais un tel dégoût et rejet des hommes que la question ne se pose pas...
Donc je dirais que ouais notre expérience perso et le passif qu'on a avec les hommes peut (parfois) rentrer en ligne de compte
Je ne connais pas très bien les "théories pour expliquer le pourquoi du comment on est homosexuel" je suis pas sûre de croire que c'est dans la gènes que la réponse se trouve et je fais partie de ceux qui pense qu'on est tous plus ou moins bi à des degrés différents mais pour ma part je pense que ça a joué
J'ai, depuis toute petite, était attirée par les filles et même si mon passage à l'acte est arrivé progressivement il est arrivé à un moment où j'avais un tel dégoût et rejet des hommes que la question ne se pose pas...
Donc je dirais que ouais notre expérience perso et le passif qu'on a avec les hommes peut (parfois) rentrer en ligne de compte
- julianna
- Age : 27
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Merci pour toutes vos réponses, je pense également que l'histoire personnel peut rentrer en compte comme elle peut ne rien changer. Par exemple, toutes les femmes battus ne deviennent pas lesbienne alors qu'elles auraient 20000 raisons de detester les hommes.
Ducoup je me pose une autre question: si ont se tournent vers les femmes par peur des hommes, aiment ont vraiment les femmes ou avons nous juste peur du sexe opposé ?.. Désoler pour toutes ces questions.
Ducoup je me pose une autre question: si ont se tournent vers les femmes par peur des hommes, aiment ont vraiment les femmes ou avons nous juste peur du sexe opposé ?.. Désoler pour toutes ces questions.
- dadou94
- Localisation : Clermont-Ferrand
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woah ! j'avais jamais pensé à ca.. Mais je pense pas, enfin ta question parais bizarre parce que j'aime vraiment les femmes mais d'un autre côté c'est pas con ce que tu dis.
- julianna
- Age : 27
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Je sais, je ne dis pas que des trucs cons ^^
Je pense qu'on ne peut pas se forcer à aimer quelque chose qu'on aime pas. Je me vois mal coucher avec une fille qui ne me plairait pas par exemple.
Quelque part, j'ai l'impression que la question tourne plus autour du "suis je vraiment lesbienne?" comme un "pourquoi ne suis je pas normale?" mais encore une fois, une hétéro ne se poserait pas la question..."est ce que j'aime vraiment les hommes ou est ce que j'ai été élevée comme ça ?" , "est ce que j'aime les hommes parce que ma mère était comme ci ou comme ça ?" .
Honnêtement, même en 2014, je vois mal quelqu'un s'obliger à ou se convaincre de quelque chose qui n'est pas inscrit dans la norme sociale, pas dans la culture, pas dans l'éducation ... c'est plutôt la démarche inverse qui est compliquée : celle de s'accepter différente sans avoir jamais rien fait pour, sans avoir rien demandé, et devoir y faire face.
Quelque part, j'ai l'impression que la question tourne plus autour du "suis je vraiment lesbienne?" comme un "pourquoi ne suis je pas normale?" mais encore une fois, une hétéro ne se poserait pas la question..."est ce que j'aime vraiment les hommes ou est ce que j'ai été élevée comme ça ?" , "est ce que j'aime les hommes parce que ma mère était comme ci ou comme ça ?" .
Honnêtement, même en 2014, je vois mal quelqu'un s'obliger à ou se convaincre de quelque chose qui n'est pas inscrit dans la norme sociale, pas dans la culture, pas dans l'éducation ... c'est plutôt la démarche inverse qui est compliquée : celle de s'accepter différente sans avoir jamais rien fait pour, sans avoir rien demandé, et devoir y faire face.
- Naemya
- Localisation : Lille
Age : 31
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Date d'inscription : 14/08/2014
minipoussin a écrit:Honnêtement, même en 2014, je vois mal quelqu'un s'obliger à ou se convaincre de quelque chose qui n'est pas inscrit dans la norme sociale, pas dans la culture, pas dans l'éducation ... c'est plutôt la démarche inverse qui est compliquée : celle de s'accepter différente sans avoir jamais rien fait pour, sans avoir rien demandé, et devoir y faire face.
Je suis complètement d'accord. Et je pense qu'on s'est toutes plus ou moins posées la même question. Ou du moins, je me le suis posée cette question, du est ce que j'aime vraiment les femmes ou est ce que c'est parce que j'ai peur des hommes ? Mais au final, une attirance reste une attirance. A partir du moment où tu n'es pas attirée par quelque chose, je pense que tu ne te tournes pas vers autre chose par dépit, mais plus parce que tu en avais envie. Si tu as un blocage sexuel, ce blocage va rester avec les hommes et les femmes le même. Une femmes violée ne va pas être forcément plus "libérée" avec une femme, il va falloir autant de temps pour qu'elle arrive à retrouver une sexualité normale.
Après, je suis assez d'accord sur la théorie, du on est tous jusqu'à un certain degrès bi. La société nous donne une image de la norme comme hétéro et en ce sens il semble plus douloureux/délicat de se poser la question: Est ce que j'aime vraiment les femmes ? Mais, au final, elle est presque plus naturelle que la question: Pourquoi je suis hétéro ? Je veux dire. Quand tu es hétéro, tu te poses pas de questions. C'est je suis attiré(e) par le sexe opposé, point. (Bon, évidemment que ce n'est pas aussi schématique ! Je ne veux pas rentrer dans, je suis homo/bi/pansexuelle, je suis meilleure que les hétéros). Ce que j'essaye de dire c'est qu'au final, quand tu fais partie de la norme c'est plus facile de se cacher et d'éviter de te poser des questions sur soi.
Et je pense que c'est carrément élévateur de se poser la question: Est ce que j'aime les femmes ? Mais qu'il n'y a pas de réponse à avoir, mais simplement une envie. Une envie d'embrasser, d'être avec une femme
- julianna
- Age : 27
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Date d'inscription : 15/08/2014
Oui c'est vraie que je suis a l'âge ou je me dis souvent "pourquoi je suis lesbienne ?" et je sais qu'il ne faut ps que je cherche midi a 14h, je le suis et c'est comme ça. Mais dans ma tête j'idéalise sûrement encore un avenir dans la "norme" avec un mec..
Je n'avais pas réfléchi dans ce sens là et c'est totalement juste. Prenons un exemple plus "basic", un mec qui se blesse au foot ne fera pas du rugby ou du tennis pour autant si il n'aime pas ça, il aime le foot un point c'est tout et malgré ça blessure il recommencera. (Désolé pour c'est exemple très terre a terre).
En tous cas merci pour cet éclairage (et pour ma copine par la même occasion).
Mais qu'il n'y a pas de réponse à avoir, mais simplement une envie. Une envie d'embrasser, d'être avec une femme Smile
Honnêtement, même en 2014, je vois mal quelqu'un s'obliger à ou se convaincre de quelque chose qui n'est pas inscrit dans la norme sociale, pas dans la culture, pas dans l'éducation
Je n'avais pas réfléchi dans ce sens là et c'est totalement juste. Prenons un exemple plus "basic", un mec qui se blesse au foot ne fera pas du rugby ou du tennis pour autant si il n'aime pas ça, il aime le foot un point c'est tout et malgré ça blessure il recommencera. (Désolé pour c'est exemple très terre a terre).
En tous cas merci pour cet éclairage (et pour ma copine par la même occasion).
- Naemya
- Localisation : Lille
Age : 31
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Date d'inscription : 14/08/2014
Bah honnêtement je me suis tellement posée cette question je sais à quel point ça peut rendre fou. Y'a encore des fois où je doute, et j'arrive à me calmer en me projetant avec une femme. Mais, ce genre de réalisation et aussi ce besoin d'appartenir à la norme, c'est plus une question qu'on a pas envie de faire de vagues.
Je m'explique. De devoir dire à sa famille: bah oui j'aime les filles. Quand tu te promènes dans la rue, et que les gens se retournent/te dévisagent/ les commentaires relous. D'être sujet de discussion. Juste ça aussi. D'être sujet de discussion des fois, ça devient relou.
Alors, dès fois, j'ui là en mode. Mais POURQUOI c'est plus compliqué ? Pourquoi j'arrive pas à me dire le plus simplement du monde, réalise. Tu aimes aussi les filles. Mais, le poids de la société, de ton éducation c'est pas quelque chose dont on peut se défaire aisément. Alors, c'est des petites étapes pour réussir à ne plus se poser la question.
Je m'explique. De devoir dire à sa famille: bah oui j'aime les filles. Quand tu te promènes dans la rue, et que les gens se retournent/te dévisagent/ les commentaires relous. D'être sujet de discussion. Juste ça aussi. D'être sujet de discussion des fois, ça devient relou.
Alors, dès fois, j'ui là en mode. Mais POURQUOI c'est plus compliqué ? Pourquoi j'arrive pas à me dire le plus simplement du monde, réalise. Tu aimes aussi les filles. Mais, le poids de la société, de ton éducation c'est pas quelque chose dont on peut se défaire aisément. Alors, c'est des petites étapes pour réussir à ne plus se poser la question.
- julianna
- Age : 27
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Date d'inscription : 15/08/2014
Pourtant moi je l'assume parfaitement. Mes parents sont au courant, d'ailleurs ma copine vient domir chez moi 1 week sur deux et inversement je vais chez elle 1 week sur deux ça ne pose aucun soucis. Mes ami(e)s sont tous au courant et je n'ai jamais eu de soucis de leur part (genre aucun qui ne me parle plus ou un truc dans le genre). Pour le moment (ça ne fait que 7 mois que nous sommes ensemble) nous nous sommes pris juste une réflexion dans la rue mais pas trop marquante non plus, juste un "chouf les deux guines".
Ma famille aussi est au courant (mise a part ma grand-mère, car je n'ai pas envie de la bouleverser avec ça, elle est un peu "vieille france").
Mais je me dis toujours que si mon passé n'avait pas était ce qu'il avait étais peut-être que j'aimerais les hommes, mais après avoir lu ton témoignage je me dis que non en faîte. Car malgré le vécu, j'aimais vraiment ces mecs mais dès que ça devenais sexuel je n'aimais vraiment plus du tout, c'était limite un calvaire pour moi (bon j'exagère peut être un peu ^^), alors qu'avec ma copine c'est juste WAHOUUUU et puis en y repensant il y a pleins de petites choses qui font que mon vécu n'entre pas en jeux car sinon je ne me retournerais pas devant des femmes dans la rue, je baverais pas devant le corps de ces pu**** de mannequin (jalousie quand tu nous tiens !) enfin bref, y a des choses qui trompent pas .
Ma famille aussi est au courant (mise a part ma grand-mère, car je n'ai pas envie de la bouleverser avec ça, elle est un peu "vieille france").
Mais je me dis toujours que si mon passé n'avait pas était ce qu'il avait étais peut-être que j'aimerais les hommes, mais après avoir lu ton témoignage je me dis que non en faîte. Car malgré le vécu, j'aimais vraiment ces mecs mais dès que ça devenais sexuel je n'aimais vraiment plus du tout, c'était limite un calvaire pour moi (bon j'exagère peut être un peu ^^), alors qu'avec ma copine c'est juste WAHOUUUU et puis en y repensant il y a pleins de petites choses qui font que mon vécu n'entre pas en jeux car sinon je ne me retournerais pas devant des femmes dans la rue, je baverais pas devant le corps de ces pu**** de mannequin (jalousie quand tu nous tiens !) enfin bref, y a des choses qui trompent pas .
- InvitéInvité
Je pense qu'un vécu peut dégouter d'un sexe (comme se faire mordre 3 fois par un chien nous rendra phobiques envers l'animal), mais comme cela a été dit plus haut, je ne vois pas du tout en quoi ça pousserait vers l'autre sexe. On est attirée par une femme ou pas, le fait de ne plus aimer les hommes ne peut pas nous rendre lesbiennes.
D'ailleurs beaucoup d'hétéros dégoutées des hommes vivent en célibataires sans sexe et sont très heureuses
D'ailleurs beaucoup d'hétéros dégoutées des hommes vivent en célibataires sans sexe et sont très heureuses
- Naemya
- Localisation : Lille
Age : 31
Messages : 474
Date d'inscription : 14/08/2014
J'approuve ! Une attirance ne se contrôle pas. On ne devient pas gay, on l'est. Ou pas. 8DIlsa a écrit:D'ailleurs beaucoup d'hétéros dégoutées des hommes vivent en célibataires sans sexe et sont très heureuses
(En fait, on peut le devenir au fil de nos rencontres ! MAIS BREF. Ceci n'a rien à voir. Je veux dire par là, que parfois on tombe sur Une personne qui va nous changer du tout. )
- Athéna06
- Age : 31
Messages : 69
Date d'inscription : 21/03/2015
C'est une question assez compliquée et je ne pense pas qu'il existe une seule réponse, et encore moins une qui se résume par un simple oui ou non. Cependant, pour reprendre l'idée de l'expérience personnelle, quand j'avais 7 ans, je regardais déjà les filles. Sans avoir reçu une image idyllique de l'homme, je n'en avais pas non plus reçu une particulièrement négative. Je n'avais pas non plus vécu d'expériences traumatisantes avec ces messieurs. Pour simplifier, je les voyais de loin, mais je leur étais assez indifférente. Je crois sincèrement que c'était juste naturelle pour moi de remarquer les filles c'est tout...
- Pat.high
- Age : 37
Messages : 318
Date d'inscription : 14/12/2014
On est tous le fruit de son histoire ,donc oui .
- Celeste21
- Age : 36
Messages : 4
Date d'inscription : 03/11/2015
Pour ma part,
si j'assume le faite d'être lesbienne à 27 ans, enfin ,
oui j'ai eu des hommes, et non je detestais faire l'amour avec les hommes, je voullais pas me l'avouer que je prennais aucun plaisir
et oui j'ai subi des choses durant mon enfance, donc celà vient aussi de la
si j'assume le faite d'être lesbienne à 27 ans, enfin ,
oui j'ai eu des hommes, et non je detestais faire l'amour avec les hommes, je voullais pas me l'avouer que je prennais aucun plaisir
et oui j'ai subi des choses durant mon enfance, donc celà vient aussi de la
- Glycine
- Localisation : IDF
Age : 71
Messages : 209
Date d'inscription : 22/12/2015
Que je sache, les hétéros ne sont pas devenues hétéro parce qu'elles ont subi des choses , des traumatismes, de la part des lesbiennes! Elles ne se posent même pas la question.
On est lesbienne parce que c'est comme ça. Mais c'est parfois long et difficile ou compliqué de s'en apercevoir, et puis c'est délicat de se mettre à vivre selon ses désirs. Et cela engendre beaucoup de questionnements. Parce qu'on est conditionnée dès l'enfance par un environnement hétéro, qu'il faut remettre en question.
Mais c'est quand même formidable que maintenant, grâce au net, on puisse parler, discuter, et lire tant de témoignages. Quand j'étais jeune, on était seule face à ses désirs, que l'on ne comprenait pas.
On est lesbienne parce que c'est comme ça. Mais c'est parfois long et difficile ou compliqué de s'en apercevoir, et puis c'est délicat de se mettre à vivre selon ses désirs. Et cela engendre beaucoup de questionnements. Parce qu'on est conditionnée dès l'enfance par un environnement hétéro, qu'il faut remettre en question.
Mais c'est quand même formidable que maintenant, grâce au net, on puisse parler, discuter, et lire tant de témoignages. Quand j'étais jeune, on était seule face à ses désirs, que l'on ne comprenait pas.
- InvitéInvité
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- Mrs.Robot
- Age : 31
Genre : Non-binaire
Messages : 260
Date d'inscription : 12/02/2017
Glycine a écrit:Que je sache, les hétéros ne sont pas devenues hétéro parce qu'elles ont subi des choses , des traumatismes, de la part des lesbiennes! Elles ne se posent même pas la question.
+100000
Bon désolée je déterre les vieux topics, je m'ennuie.
Ta question de base a des fondements un peu inexacts, parce qu'elle présuppose qu'être attiré par les hommes, de base, est une norme (ou la bisexualité, mais, tu ne te poses pas la question pour les hétéros donc...). Tu te demandes si l'homosexualité est une déviance, un trouble (lié à un traumatisme) pour appeler un chat un chat. Hors, ça a été attesté, médicalement parlant, pour rappel dans les années 90, que l'homosexualité n'était pas une maladie mentale, ni aucun autre trouble. Schéma explicatif:
Troubles sexuels = Troubles psychiatriques (souvent développé à la suite d'un ou de traumatismes).
Troubles psychiatriques = Psychiatrie.
Psychiatrie = Médecine.
Médecine = Science.
Donc, lorsque tu abordes la question des traumatismes chez les homosexuels, tu te demandes si l'homosexualité est la forme visible d'un trouble. Pourquoi cette question plutôt que celle-ci par exemple: Est-ce que le fait d'avoir vécu une expérience sensorielle et/ou affective positive avec une fille fait notre homosexualité? Parce que ton questionnement est influencé par l'hétérocentrisme de notre société :
"Attitude basée sur la notion que l’hétérosexualité est la seule orientation sexuelle qui existe ou qui soit valide."
Ta question est donc plutôt: Est-ce qu'il peut exister un trouble sexuel (tel que refuser le contact sexuel avec des hommes) à la suite d'un traumatisme? La réponse est oui, et, ça se retrouve notamment chez certaines personnes victimes de viol, que l'on nomme "Trouble de stress post-traumatique" où la victime peut développer un certain nombres de mécanisme de défense, et parmi ceux ci, il se peut que le rapport à la sexualité devient problématique puisqu'elle sera dans l'incapacité d'établir une interaction sexuelle ou bien une relation avec quelqu'un. Ça ne veut pas dire qu'elles vont développer une homosexualité à la suite d'un traumatisme, mais que par réaction à un traumatisme, elles vont fuir les relations sexuelles.
Cette façon de voir les choses changent tout, puisque l'homosexualité ici n'est plus la résultante d'une déviance, mais bien une attirance sexuelle qui existait déjà à la base. En bref: L'homosexualité n'est pas le symptôme d'un traumatisme. L'incapacité à établir une relation sexuelle avec quelqu'un à la suite de ce traumatisme, si.
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