Les relations à distance et leurs chances de survie
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lilith
Lord
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Les relations à distance et leurs chances de survie
Sam 28 Juil - 21:45
Voici un débat sur une thématique que nous connaissons toutes et que nous avons toutes déjà expérimenté au moins une fois à la première personne : les relations à distance. Vous vivez ici, elle vit là-bas, au mieux à 2h de trajet, au pire à plus de 10h de route et votre relation a commencé parce que vous aviez des sentiments, un intérêt commun, vous ressentiez un potentiel et ça vous a emballé.
Parfois, ça fonctionne et parfois pas. Quels sont, selon vous, les facteurs de réussite et d'échec d'une relation à distance ?
Quelle est votre approche de ces histoires là ?
Racontez-nous tout .
Parfois, ça fonctionne et parfois pas. Quels sont, selon vous, les facteurs de réussite et d'échec d'une relation à distance ?
Quelle est votre approche de ces histoires là ?
Racontez-nous tout .
- lilith
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 9:17
Bonjour,
Alors c'est une situation que je vis actuellement. Notre relation a commencé par un coup de fil, tout a fait par hasard parce qu'on ne se connaissait encore pas du tout. Le courant est passé tout de suite. Un ressenti, un feeling. On a organisé presque au dernier moment une rencontre, qui a confirmé le ressenti.
On passe des heures au téléphone, on se vois dès que possible.
Je pense que pour une relation a distance il faut beaucoup de communication, de l’honnêteté, de la confiance, une grande franchise dans les sentiments qu'on peut ressentir; parce qu'il peut y avoir le manque de la présence, des bras de l'autre....
Pour les facteurs d'échec il peut y avoir la distance en elle même, qui entraîne le manque, la frustration....
Mon approche de ces relations là? Je doit avouer que je n'y ai pas réfléchi en me lançant dans cette relation. Pour moi c'était juste une évidence que cette personne a ce moment là m'a plu, est devenue un indispensable.... Et que j'était prête a beaucoup pour cette relation.
Il ne m'est actuellement pas possible de déménager, elle non plus. Donc on vis sur un modus vivendi en ne se posant pas trop de question sur un avenir qui demeure incertain.
Voilà. Je ne sais pas si j'ai réussi a faire avancer le débat, mais c'est comme ça que je ressent les choses. J'ai essayé de résumé pour ne pas faire un gros pavé!!!
Je suis impatiente de lire vos avis sur le sujet.
Alors c'est une situation que je vis actuellement. Notre relation a commencé par un coup de fil, tout a fait par hasard parce qu'on ne se connaissait encore pas du tout. Le courant est passé tout de suite. Un ressenti, un feeling. On a organisé presque au dernier moment une rencontre, qui a confirmé le ressenti.
On passe des heures au téléphone, on se vois dès que possible.
Je pense que pour une relation a distance il faut beaucoup de communication, de l’honnêteté, de la confiance, une grande franchise dans les sentiments qu'on peut ressentir; parce qu'il peut y avoir le manque de la présence, des bras de l'autre....
Pour les facteurs d'échec il peut y avoir la distance en elle même, qui entraîne le manque, la frustration....
Mon approche de ces relations là? Je doit avouer que je n'y ai pas réfléchi en me lançant dans cette relation. Pour moi c'était juste une évidence que cette personne a ce moment là m'a plu, est devenue un indispensable.... Et que j'était prête a beaucoup pour cette relation.
Il ne m'est actuellement pas possible de déménager, elle non plus. Donc on vis sur un modus vivendi en ne se posant pas trop de question sur un avenir qui demeure incertain.
Voilà. Je ne sais pas si j'ai réussi a faire avancer le débat, mais c'est comme ça que je ressent les choses. J'ai essayé de résumé pour ne pas faire un gros pavé!!!
Je suis impatiente de lire vos avis sur le sujet.
- FFDT
- Age : 49
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Date d'inscription : 24/12/2016
Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 13:36
Bonjour les filles !
J'ai eu le bonheur de vivre une relation à distance pendant près de 5 ans...et à mon sens elle a probablement été la plus complète, et la plus aboutie d'entre toutes, pour bien des raisons.
Pour poser les choses, nous étions mon amoureuse et moi dans une relation "ouverte", assez loin des conventions et autres protocoles, on va dire. Pour vous permettre de situer, ce qui s'en rapproche le plus est le terme "couple libre". Quant à la distance "géographique", nous n'étions séparées que d'un peu plus de 2OO bornes....rien d'insurmontable.
Je n'entrerai pas dans des détails dont tout le monde se fout éperdument, je vais seulement essayer de mettre en relief mon sentiment vis à vis de cette expérience.
Tout d'abord, mon point de vue sur la distance en elle même. Je dirais...qu'elle ne devrait pas être un facteur de distance dans un couple qui s'aime ahahah ! Tout simplement.
D'une manière générale, j'ai tendance à penser qu'il n'existe de distance que celle que l'on s'impose soi même...et ce quel que soit le type de relation.
On peut en effet se sentir bien plus « proche » d'une amoureuse à l'autre bout du monde que d'une amoureuse qui est vautrée à l'autre bout du canapé. Ou de la ville. Ou de l'appart'. Ou du téléphone, whatever. Que ce soit d'un point de vue d'ordre spirituel aussi bien que physique.
Enfin voilà, vous aurez compris, je pense. A mon sens la distance géographique n'est rien comparée à la distance qu'il peut y a voir entre deux personnes (ça pourrait faire un autre sujet).
L'éloignement et implicitement le temps qui s'écoule entre deux collisions avec son amoureuse peuvent être magiques. On attend fiévreusement l'instant des retrouvailles. On les fantasme. Et au moment où elles arrivent, hé bien, là c'est comme un orgasme. Le plaisir qui était resté contenu pendant tout ce temps explose et s'exprime alors puissance 1000. Et ça, c'est incomparable !
Là j'étais sur un des aspects positifs. Il y en a d'autres. Mais avant de les aborder je voudrais dire que la distance peut également être le plus fourbe des leurres. La distance peut nous induire en erreur par rapport à notre vision de la « teneur » de la relation et de l'autre, dans le sens où on n'est pas dans un quotidien plan plan bien chiant, et où, quand bien même on est assez clairvoyant concernant la partie la moins fun de darling, il est difficile d'en prendre l'entière mesure. Ce que je veux dire, c'est qu'il peut s'avérer plus simple d'aimer une personne 3 fois par mois (ça c'est pour l'exemple), que tous les jours. C'est plus simple d'encenser une personne qui n'est là qu'aux moments les meilleurs, ceux où on se fait la fête, ceux où on se grimpe dessus avec ardeur, ceux qui ont précédé la longue attente, ceux qui finalement nous font voir les choses sous un angle complètement love, mais qui ne reflète pas nécessairement la réalité. Parce que ouais, les petits défauts de l'autre que l'on chérit de temps à autre peuvent avoir une saveur bien plus rance quand on se les mange plus souvent. Notre vision peut donc s'en trouver floutée. Il nous appartient alors, une fois redescendue du ciel, de garder au moins un orteil sur la terre ferme. C'est mieux.
On va revenir aux bons côtés hein, parce que c'est ce qu'on s'aime. Et ce qui va suivre sera un peu plus personnel. Je parlerai donc à la première personne.
J'ai « grandi » tout au long de ma vie, mais bien plus encore au cours de ces quelques années avec mon amour.
Je n'ai jamais été une personne très démonstrative (du moins c'est ce qu'on dit de moi. Sigh). Je n'ai jamais été quelqu'un de possessif. La jalousie, je ne peux pas dire qu'elle n'existe pas chez moi, mais elle est plutôt discrète.Toute petite, même. J'ai toujours eu du mal à vivre non stop aux côtés des personnes que j'ai pourtant aimées comme une dingue. Oui, quand j'aime, j'aime excessivement. Voilà en gros pour vous dresser le tableau, vite fait.
La distance géographique, voilà comment je l'ai vécue. Elle était pour moi un coup de bol, sur le moment tout au moins. C'était juste ce qu'il me fallait pour combler mon énooooorme besoin d'espace. Je n'aime pas qu'on me colle aux basques. Enfin si, mais quand je veux ahahah ! J'ai besoin d'air. Et ces 200 km étaient une de mes bouteilles d'oxygène salvatrice.
La distance physique maintenant. Bien évidemment, je serais une fieffée menteuse si je disais qu'elle était toujours simple à encaisser. Toutefois, pendant les deux premières années, nous trouvions facilement des solutions pour ne pas en souffrir. La difficulté ne résidait finalement que dans le simple fait d'être synchros sur l'envie mutuelle de partager des moments amoureux ensemble. Nous y sommes parvenu. C'était équilibré. Et épanouissant. Parce que réellement basé sur l'envie du moment, et dans le respect et l'écoute attentive de l'autre. La base ( kass' pour mon chaton de love).
Entre deux, la communication était simple et limpide.
Nous avions confiance l'une en l'autre.
Nous avions notre deal. Je l'acceptais. La distance impliquait qu'en dehors des moments passés ensemble, nous étions libres d'en vivre d'autres ailleurs. Pour moi c'était nouveau. J'ai aimé la légèreté et le sentiment de liberté qui en découlaient. J'ai aimé ne pas porter l'entière responsabilité du bonheur de mon amoureuse.
On atteint ici le point le plus important. Grâce à cette distance, j'ai pris l'entière mesure de ce qu'implique être l'unique responsable de mon propre bien être. Ne compter que sur moi pour être heureuse. Me satisfaire de moi même. Savoir me réjouir que l'autre puisse être heureuse sans moi.
Ne plus mettre la responsabilité de ma frustration sur le dos de l'autre. Ne plus faire de reproches injustes et injustifiés. Ne pas en vouloir à l'autre, finalement, d'être ce qu'elle est. Ne pas lui en vouloir de ne pas me donner ce dont j'ai besoin quand elle ne le souhaite pas. Je pense pouvoir dire avoir éprouvé ce qu'est l'amour inconditionnel, je crois, grâce à cette émulsion distance / respect des individualités. Pour moi elles sont indissociables l'une de l'autre.
J'ai pris mes responsabilités, tout simplement.
Aujourd'hui, nous sommes séparées. Mais je garde mon amour intact. Il a seulement pris une autre forme. Comme toute chose, lui aussi a évolué. Tout est toujours en mouvement. Y compris les besoins.
Aimer quelqu'un, c'est aussi savoir le laisser partir, comme dirait l'autre, en substance.
Je suis incapable de dire ce qui nous a amenées à la rupture. Sans doute un essoufflement. Un manque d'envie. Un feu de moins en moins entretenu. L'absence d'une évolution qui se serait « matérialisée » par du « plus ». Sans doute un bon gros mix de tout ça, aux basses tellement pleines, qu'elles ont fini par nous rendre sourdes aux appels de l'autre. C'est dans ce sens que je me dis, sans aucune amertume mais quand même, que le profond respect de l'individualité de l'autre peut devenir la plus étanche et la plus close des prisons.
En tout cas. C'était parfait. C'était exactement ce dont j'avais besoin, sur le moment.
Toute relation a ses chances. A chacun de la faire vivre. Distance ou pas.
Tout est question d'équilibre. Toujours. Pour tout.
Merci à Toi
J'ai eu le bonheur de vivre une relation à distance pendant près de 5 ans...et à mon sens elle a probablement été la plus complète, et la plus aboutie d'entre toutes, pour bien des raisons.
Pour poser les choses, nous étions mon amoureuse et moi dans une relation "ouverte", assez loin des conventions et autres protocoles, on va dire. Pour vous permettre de situer, ce qui s'en rapproche le plus est le terme "couple libre". Quant à la distance "géographique", nous n'étions séparées que d'un peu plus de 2OO bornes....rien d'insurmontable.
Je n'entrerai pas dans des détails dont tout le monde se fout éperdument, je vais seulement essayer de mettre en relief mon sentiment vis à vis de cette expérience.
Tout d'abord, mon point de vue sur la distance en elle même. Je dirais...qu'elle ne devrait pas être un facteur de distance dans un couple qui s'aime ahahah ! Tout simplement.
D'une manière générale, j'ai tendance à penser qu'il n'existe de distance que celle que l'on s'impose soi même...et ce quel que soit le type de relation.
On peut en effet se sentir bien plus « proche » d'une amoureuse à l'autre bout du monde que d'une amoureuse qui est vautrée à l'autre bout du canapé. Ou de la ville. Ou de l'appart'. Ou du téléphone, whatever. Que ce soit d'un point de vue d'ordre spirituel aussi bien que physique.
Enfin voilà, vous aurez compris, je pense. A mon sens la distance géographique n'est rien comparée à la distance qu'il peut y a voir entre deux personnes (ça pourrait faire un autre sujet).
L'éloignement et implicitement le temps qui s'écoule entre deux collisions avec son amoureuse peuvent être magiques. On attend fiévreusement l'instant des retrouvailles. On les fantasme. Et au moment où elles arrivent, hé bien, là c'est comme un orgasme. Le plaisir qui était resté contenu pendant tout ce temps explose et s'exprime alors puissance 1000. Et ça, c'est incomparable !
Là j'étais sur un des aspects positifs. Il y en a d'autres. Mais avant de les aborder je voudrais dire que la distance peut également être le plus fourbe des leurres. La distance peut nous induire en erreur par rapport à notre vision de la « teneur » de la relation et de l'autre, dans le sens où on n'est pas dans un quotidien plan plan bien chiant, et où, quand bien même on est assez clairvoyant concernant la partie la moins fun de darling, il est difficile d'en prendre l'entière mesure. Ce que je veux dire, c'est qu'il peut s'avérer plus simple d'aimer une personne 3 fois par mois (ça c'est pour l'exemple), que tous les jours. C'est plus simple d'encenser une personne qui n'est là qu'aux moments les meilleurs, ceux où on se fait la fête, ceux où on se grimpe dessus avec ardeur, ceux qui ont précédé la longue attente, ceux qui finalement nous font voir les choses sous un angle complètement love, mais qui ne reflète pas nécessairement la réalité. Parce que ouais, les petits défauts de l'autre que l'on chérit de temps à autre peuvent avoir une saveur bien plus rance quand on se les mange plus souvent. Notre vision peut donc s'en trouver floutée. Il nous appartient alors, une fois redescendue du ciel, de garder au moins un orteil sur la terre ferme. C'est mieux.
On va revenir aux bons côtés hein, parce que c'est ce qu'on s'aime. Et ce qui va suivre sera un peu plus personnel. Je parlerai donc à la première personne.
J'ai « grandi » tout au long de ma vie, mais bien plus encore au cours de ces quelques années avec mon amour.
Je n'ai jamais été une personne très démonstrative (du moins c'est ce qu'on dit de moi. Sigh). Je n'ai jamais été quelqu'un de possessif. La jalousie, je ne peux pas dire qu'elle n'existe pas chez moi, mais elle est plutôt discrète.Toute petite, même. J'ai toujours eu du mal à vivre non stop aux côtés des personnes que j'ai pourtant aimées comme une dingue. Oui, quand j'aime, j'aime excessivement. Voilà en gros pour vous dresser le tableau, vite fait.
La distance géographique, voilà comment je l'ai vécue. Elle était pour moi un coup de bol, sur le moment tout au moins. C'était juste ce qu'il me fallait pour combler mon énooooorme besoin d'espace. Je n'aime pas qu'on me colle aux basques. Enfin si, mais quand je veux ahahah ! J'ai besoin d'air. Et ces 200 km étaient une de mes bouteilles d'oxygène salvatrice.
La distance physique maintenant. Bien évidemment, je serais une fieffée menteuse si je disais qu'elle était toujours simple à encaisser. Toutefois, pendant les deux premières années, nous trouvions facilement des solutions pour ne pas en souffrir. La difficulté ne résidait finalement que dans le simple fait d'être synchros sur l'envie mutuelle de partager des moments amoureux ensemble. Nous y sommes parvenu. C'était équilibré. Et épanouissant. Parce que réellement basé sur l'envie du moment, et dans le respect et l'écoute attentive de l'autre. La base ( kass' pour mon chaton de love).
Entre deux, la communication était simple et limpide.
Nous avions confiance l'une en l'autre.
Nous avions notre deal. Je l'acceptais. La distance impliquait qu'en dehors des moments passés ensemble, nous étions libres d'en vivre d'autres ailleurs. Pour moi c'était nouveau. J'ai aimé la légèreté et le sentiment de liberté qui en découlaient. J'ai aimé ne pas porter l'entière responsabilité du bonheur de mon amoureuse.
On atteint ici le point le plus important. Grâce à cette distance, j'ai pris l'entière mesure de ce qu'implique être l'unique responsable de mon propre bien être. Ne compter que sur moi pour être heureuse. Me satisfaire de moi même. Savoir me réjouir que l'autre puisse être heureuse sans moi.
Ne plus mettre la responsabilité de ma frustration sur le dos de l'autre. Ne plus faire de reproches injustes et injustifiés. Ne pas en vouloir à l'autre, finalement, d'être ce qu'elle est. Ne pas lui en vouloir de ne pas me donner ce dont j'ai besoin quand elle ne le souhaite pas. Je pense pouvoir dire avoir éprouvé ce qu'est l'amour inconditionnel, je crois, grâce à cette émulsion distance / respect des individualités. Pour moi elles sont indissociables l'une de l'autre.
J'ai pris mes responsabilités, tout simplement.
Aujourd'hui, nous sommes séparées. Mais je garde mon amour intact. Il a seulement pris une autre forme. Comme toute chose, lui aussi a évolué. Tout est toujours en mouvement. Y compris les besoins.
Aimer quelqu'un, c'est aussi savoir le laisser partir, comme dirait l'autre, en substance.
Je suis incapable de dire ce qui nous a amenées à la rupture. Sans doute un essoufflement. Un manque d'envie. Un feu de moins en moins entretenu. L'absence d'une évolution qui se serait « matérialisée » par du « plus ». Sans doute un bon gros mix de tout ça, aux basses tellement pleines, qu'elles ont fini par nous rendre sourdes aux appels de l'autre. C'est dans ce sens que je me dis, sans aucune amertume mais quand même, que le profond respect de l'individualité de l'autre peut devenir la plus étanche et la plus close des prisons.
En tout cas. C'était parfait. C'était exactement ce dont j'avais besoin, sur le moment.
Toute relation a ses chances. A chacun de la faire vivre. Distance ou pas.
Tout est question d'équilibre. Toujours. Pour tout.
Merci à Toi
- Hély
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 16:53
Pour avoir connu les relations à distance, je dirai que tout dépend de l’intensité des sentiments. On ne donne de l’importance qu’à ce que l’on veut.
Pour ma part j’ai pu tenir plusieurs mois avec une personne à des centaines de km de chez moi, sans douter une seule seconde. Et ne tenir que quelques semaines avec une autre à peine à 50km de chez moi. Car ça impliquait une organisation que je ne voulais pas m’imposer. Quand il y a distance, que ce soit 20 ou 200km, si t’es pas à fond, ça ne fonctionne pas.
Pour ma part j’ai pu tenir plusieurs mois avec une personne à des centaines de km de chez moi, sans douter une seule seconde. Et ne tenir que quelques semaines avec une autre à peine à 50km de chez moi. Car ça impliquait une organisation que je ne voulais pas m’imposer. Quand il y a distance, que ce soit 20 ou 200km, si t’es pas à fond, ça ne fonctionne pas.
- FFDT
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 17:38
Salut Hélydouce !
Est ce que tu penses qu'un autre type de relation amoureuse a davantage de chances de fonctionner que la relation à distance dont on parle ici, si tu n'es pas à fond dedans ?
Est ce que tu penses qu'un autre type de relation amoureuse a davantage de chances de fonctionner que la relation à distance dont on parle ici, si tu n'es pas à fond dedans ?
- Hély
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 18:05
( )
Une relation libre ? Sans prises de têtes ? Sans attentes?
Je sais pas, je sais pas faire ça. Mais bordel, j’aimerais bien haha.
Une relation libre ? Sans prises de têtes ? Sans attentes?
Je sais pas, je sais pas faire ça. Mais bordel, j’aimerais bien haha.
- FFDT
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 18:15
Ahahah non....sans parler de relation libre, une relation sans la distance, juste.
Je me demandais si selon toi et l'idée que si les sentiments n'ont pas assez d'intensité, une telle relation avait plus de chances de fonctionner avec ces paramètres, qu'une relation à distance.
Je me demandais si selon toi et l'idée que si les sentiments n'ont pas assez d'intensité, une telle relation avait plus de chances de fonctionner avec ces paramètres, qu'une relation à distance.
- Hély
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 18:25
Aaaaaaahhh.
Je pense qu’avec la facilité de la proximité c’est plus simple oui. Enfin disons qu’on se lance avec plus de légèreté dans une relation puisque ça ne nécessite pas de bousculer son quotidien. Enfin si, un peu, quand même.
Mais de voir régulièrement une personne même si on est pas « à fond » dès le début, peut justement faire évoluer les choses. Apprendre à connaître l’autre peut demander du temps. C’est quelque chose que je trouve plus difficile à distance. Je sais pas si je suis claire. J’aurais tendance à ne pas poursuivre si la personne est loin et que j’hésite. Si elle est proche, rien n’empêche d’aller boire un café. Tu vois?
Je pense qu’avec la facilité de la proximité c’est plus simple oui. Enfin disons qu’on se lance avec plus de légèreté dans une relation puisque ça ne nécessite pas de bousculer son quotidien. Enfin si, un peu, quand même.
Mais de voir régulièrement une personne même si on est pas « à fond » dès le début, peut justement faire évoluer les choses. Apprendre à connaître l’autre peut demander du temps. C’est quelque chose que je trouve plus difficile à distance. Je sais pas si je suis claire. J’aurais tendance à ne pas poursuivre si la personne est loin et que j’hésite. Si elle est proche, rien n’empêche d’aller boire un café. Tu vois?
- FFDT
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 18:38
Oui je pense que je comprends. Dans la relation que j'évoque plus haut, il est vrai que j'avais parfois le sentiment de refaire connaissance, en quelque sorte, à certains moments, avec mon amoureuse. Selon la durée pendant laquelle on était séparées. L'impression d'avoir stagné, même si c'est loin d'être le cas, est probablement une conséquence de cet état de fait. Cependant je doute qu'une fréquence plus rapprochée aurait réellement changé la donne. Enfin je ne crois pas. Ce que je retiens, et c'est valable dans toute relation, c'est que quand une situation ne nous convient plus, il est préférable de s'écouter, et d'y mettre un terme. Bien entendu après avoir tout tenté pour y remédier, ça va de soi.
- lilith
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 21:07
La distance serait-elle un facteur de lassitude, de doute, d'éloignement entre deux personnes? Ou plutôt serait-ce les attentes qui changent? Tant que les attentes de l'une et de l'autre sont claires et clairement exprimées, y a t-il pérennité de la relation?
Parce que selon moi, en dépit de la distance, exprimer ce que l'on souhaite de la relation permet de trouver le modus vivendi....Enfin je parle surtout en ce qui me concerne, parce que je réfléchis a cela. Et j'en suis encore au stade ou je vis au jour le jour.
Parce que selon moi, en dépit de la distance, exprimer ce que l'on souhaite de la relation permet de trouver le modus vivendi....Enfin je parle surtout en ce qui me concerne, parce que je réfléchis a cela. Et j'en suis encore au stade ou je vis au jour le jour.
- FFDT
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 21:58
Je pense tout simplement, Lilith, que la bonne santé d'un couple, distance ou non, ne dépend que de la volonté de chacune. La distance peut en effet, selon les cas, mettre à l'épreuve les sentiments. Mais à mon sens elle nous permet surtout de nous dépasser. Et elle non plus n'est pas immuable. Aimer, c'est tout un art. L'amour s'entretient et se chérit, selon moi. Tant qu'il existe l'envie, de part et d'autre, et que la relation est équilibrée et saine pour chacune, je ne vois pas ce qui peut faire obstacle pour la faire vivre.
- lilith
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 22:07
Lire ce que tu viens d'écrire est apaisant et réconfortant pour moi. Alors, Merci FFDT.
Je crois qu'il me faut lâcher prise (merci Lord ) et essayer de vivre ma relation sans projeter avec angoisse.... comme j'ai tendance a le faire.
Je crois qu'il me faut lâcher prise (merci Lord ) et essayer de vivre ma relation sans projeter avec angoisse.... comme j'ai tendance a le faire.
- FFDT
- Age : 49
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Dim 29 Juil - 22:34
Absolument ! Vive la légèreté !
Je suis contente que mes mots t'aient apporté un peu de réconfort, bien que je n'aie fait que donner mon seul point de vue.
Je suis contente que mes mots t'aient apporté un peu de réconfort, bien que je n'aie fait que donner mon seul point de vue.
- Sheena.
- Localisation : Montpellier
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Lun 30 Juil - 11:53
Je pense que la distance est également ce qui permet de mettre en question la solidité des sentiments.
J'ai vécu une relation à distance avec une fille, dont j'étais extrêmement amoureuse. Elle du Nord, moi du Sud. Donc, forcément, cela demandait de la patience surtout qu'à cet époque je n'étais pas encore indépendante comme je le suis actuellement ; je l'ai aimée sans la voir, je vous assure que cela est possible.
Comment ? Et bien, c'est un ressenti. Pourtant, je suis la première à ne pas croire aux relations à distance mais là, j'en ai fait abstraction totale. Je me sentais beaucoup plus connectée à elle, même en étant loin, qu'avec mes amies que je côtoyais tous les jours. C'est en concrétisant notre rencontre via une cam que j'ai compris que j'aurais été prête à l'attendre toute ma vie.
Pourtant, j'ai été en couple avant elle et notamment des copains que je pouvais voir tous les jours. Faire des choses avec eux, j'avais beaucoup plus de possibilités avec eux que j'en ai eu avec elle. Mais cela ne m'intéressait pas, je n'avais pas cette connexion, cet envie, d'apprendre à connaître l'autre. De rentrer dans sa zone de confort, de partager ses passions.
En revanche, avec elle, le feeling était tel que même me dire que j'aimais une femme me paraissait rien. La distance, c'est surtout dans la tête. Elle est intimidante, mais pas insurmontable. Cela met en épreuve la solidité d'un couple mais surtout, cela démontre que si les deux personnes ont la volonté, elles peuvent le maintenir.
Je crois que cela a été la relation la plus merveilleuse, à l'heure actuelle, que j'ai eu. Outre quand même les sentiments de frustration, notamment quand par exemple elle avait passé une mauvaise journée mais que je ne pouvais pas la réconforter, elle m'a enseigné l'art de savourer les petits moments que nous partagions. Comme s'endormir ensemble devant une cam et se réveiller, le plaisir de rentrer après une dure journée et se retrouver. Recevoir un texto tant attendu et bien plus encore. On ne connaissait pas réellement la routine, nous nous voyons pas tous les jours (en réalité, je l'ai vue pour la première fois après notre rupture) c'est ce qui nous permettait de savourer notre amour sans risquer de tomber dans une forme de boucle répétitive. Elle avait son espace, moi le mien, lorsqu'elle voulait ses moments solo elle savait que je ne pouvais pas empiéter sur son espace, elle non plus.
J'ai beaucoup plus savouré cette légèreté.
Donc oui, ma vision a changé. Bien qu'arrivée à un stade ; on a quand même envie de se poser. Mais si on aime, on est prêt à attendre.
J'ai vécu une relation à distance avec une fille, dont j'étais extrêmement amoureuse. Elle du Nord, moi du Sud. Donc, forcément, cela demandait de la patience surtout qu'à cet époque je n'étais pas encore indépendante comme je le suis actuellement ; je l'ai aimée sans la voir, je vous assure que cela est possible.
Comment ? Et bien, c'est un ressenti. Pourtant, je suis la première à ne pas croire aux relations à distance mais là, j'en ai fait abstraction totale. Je me sentais beaucoup plus connectée à elle, même en étant loin, qu'avec mes amies que je côtoyais tous les jours. C'est en concrétisant notre rencontre via une cam que j'ai compris que j'aurais été prête à l'attendre toute ma vie.
Pourtant, j'ai été en couple avant elle et notamment des copains que je pouvais voir tous les jours. Faire des choses avec eux, j'avais beaucoup plus de possibilités avec eux que j'en ai eu avec elle. Mais cela ne m'intéressait pas, je n'avais pas cette connexion, cet envie, d'apprendre à connaître l'autre. De rentrer dans sa zone de confort, de partager ses passions.
En revanche, avec elle, le feeling était tel que même me dire que j'aimais une femme me paraissait rien. La distance, c'est surtout dans la tête. Elle est intimidante, mais pas insurmontable. Cela met en épreuve la solidité d'un couple mais surtout, cela démontre que si les deux personnes ont la volonté, elles peuvent le maintenir.
Je crois que cela a été la relation la plus merveilleuse, à l'heure actuelle, que j'ai eu. Outre quand même les sentiments de frustration, notamment quand par exemple elle avait passé une mauvaise journée mais que je ne pouvais pas la réconforter, elle m'a enseigné l'art de savourer les petits moments que nous partagions. Comme s'endormir ensemble devant une cam et se réveiller, le plaisir de rentrer après une dure journée et se retrouver. Recevoir un texto tant attendu et bien plus encore. On ne connaissait pas réellement la routine, nous nous voyons pas tous les jours (en réalité, je l'ai vue pour la première fois après notre rupture) c'est ce qui nous permettait de savourer notre amour sans risquer de tomber dans une forme de boucle répétitive. Elle avait son espace, moi le mien, lorsqu'elle voulait ses moments solo elle savait que je ne pouvais pas empiéter sur son espace, elle non plus.
J'ai beaucoup plus savouré cette légèreté.
Donc oui, ma vision a changé. Bien qu'arrivée à un stade ; on a quand même envie de se poser. Mais si on aime, on est prêt à attendre.
- Arkane
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Lun 30 Juil - 12:31
Ahhhh les relations à distance...
Le plus important est de faire confiance à l'autre. C'est même la base d'un amour à distance. Sans cette confiance il est difficile de construire une relation. La deuxième chose la plus importante : la patience.
La séparation physique peut rendre le couple plus fort, renforce les sentiments et entretient la flamme. Les retrouvailles sont inoubliables, une nouvelle rencontre à chaque fois : le cœur qui bat la chamade, les mains moites, le stress qui monte... et les câlins sous la couette... l'amour à distance alimente le désir, oui oui !
Loin des yeux ne veut pas dire loin du cœur. De nos jours, il existe des tonnes de moyens de communication : coup de téléphone, SMS, messagerie instantanée avec webcam, e-mails, lettres...
Faire des projets et y croire reste l'une des recettes magiques. Parce-qu'on est loin, on a besoin de s’accrocher à un week-end en amoureuses, un voyage, un emménagement...
Cependant, vivre une relation à distance nécessite une grande force de caractère, des deux côtés. Il ne s'agit pas de foncer tête baissée à sens unique. Il existe des millions de raisons possibles pour expliquer l'échec d'un amour à distance : manque d'amour, amertume, détachement, méfiance, silence, jalousie, mensonge, tromperie, manque d'écoute, idéalisation, solitude, tristesse, manque d'intimité, manque d'implication... Au final, c'est comme une relation entre deux personnes sous le même toit. Donc, une relation qui ne fonctionne pas, est-ce à cause de la distance ? Non ! La plupart des relations à distance qui échouent sont celles qui n'ont pas réussi à créer et maintenir une vie de couple saine, complète et épanouie.
Le plus important est de faire confiance à l'autre. C'est même la base d'un amour à distance. Sans cette confiance il est difficile de construire une relation. La deuxième chose la plus importante : la patience.
La séparation physique peut rendre le couple plus fort, renforce les sentiments et entretient la flamme. Les retrouvailles sont inoubliables, une nouvelle rencontre à chaque fois : le cœur qui bat la chamade, les mains moites, le stress qui monte... et les câlins sous la couette... l'amour à distance alimente le désir, oui oui !
Loin des yeux ne veut pas dire loin du cœur. De nos jours, il existe des tonnes de moyens de communication : coup de téléphone, SMS, messagerie instantanée avec webcam, e-mails, lettres...
Faire des projets et y croire reste l'une des recettes magiques. Parce-qu'on est loin, on a besoin de s’accrocher à un week-end en amoureuses, un voyage, un emménagement...
Cependant, vivre une relation à distance nécessite une grande force de caractère, des deux côtés. Il ne s'agit pas de foncer tête baissée à sens unique. Il existe des millions de raisons possibles pour expliquer l'échec d'un amour à distance : manque d'amour, amertume, détachement, méfiance, silence, jalousie, mensonge, tromperie, manque d'écoute, idéalisation, solitude, tristesse, manque d'intimité, manque d'implication... Au final, c'est comme une relation entre deux personnes sous le même toit. Donc, une relation qui ne fonctionne pas, est-ce à cause de la distance ? Non ! La plupart des relations à distance qui échouent sont celles qui n'ont pas réussi à créer et maintenir une vie de couple saine, complète et épanouie.
- InvitéInvité
Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Lun 30 Juil - 21:41
Je vous rejoins sur différentes points (confiance, être à fond dedans, patience, idéalisation, les retrouvailles, etc) mais j'ai aussi plusieurs interrogations :
Quid de toute la dimension physique de la relation ? Je ne parle pas uniquement du sexe, mais du simple contact physique, des baisers, des câlins, tenir la main, échanger un regard, poser une main sur son épaule, sentir son parfum... N'est-ce pas pesant ? Personnellement, je suis assez pudique pour mettre des mots sur mes sentiments et je donne beaucoup d'importance à ces petits gestes, plaisirs et attentions du quotidien.
La communication non-verbale est aussi totalement absente...
Le piège n'est-il pas de compenser par une sur-communication verbale (via sms, skype, appels) au risque d'étouffer l'autre ?
En plus, cela peut amener des situations un peu cocasses. Exemple bête : ta copine est dans le blues ou énervée et toi tu pointes toute contente avec la dernière vidéo débile trouvée sur Youtube. C'est une chose évidemment que tu ne ferais pas si tu la voyais dans cet état à moins d'être un peu provocatrice.
La totale franchise, le partage de ses états d’âme n'est-il pas également plus difficile ? S'éloigne-t-on pas inconsciemment avec le temps ?
C'est peut être une caractéristique totalement perso mais rien ne remplace pour moi une conversation les yeux dans les yeux.
Tous ces points n'ont rien d'insurmontables mais l'équilibre me semble terriblement précaire. En fait, j'ai surtout l'impression qu'il faut réapprendre à vire sa relation autrement.
Quid de toute la dimension physique de la relation ? Je ne parle pas uniquement du sexe, mais du simple contact physique, des baisers, des câlins, tenir la main, échanger un regard, poser une main sur son épaule, sentir son parfum... N'est-ce pas pesant ? Personnellement, je suis assez pudique pour mettre des mots sur mes sentiments et je donne beaucoup d'importance à ces petits gestes, plaisirs et attentions du quotidien.
La communication non-verbale est aussi totalement absente...
Le piège n'est-il pas de compenser par une sur-communication verbale (via sms, skype, appels) au risque d'étouffer l'autre ?
En plus, cela peut amener des situations un peu cocasses. Exemple bête : ta copine est dans le blues ou énervée et toi tu pointes toute contente avec la dernière vidéo débile trouvée sur Youtube. C'est une chose évidemment que tu ne ferais pas si tu la voyais dans cet état à moins d'être un peu provocatrice.
La totale franchise, le partage de ses états d’âme n'est-il pas également plus difficile ? S'éloigne-t-on pas inconsciemment avec le temps ?
C'est peut être une caractéristique totalement perso mais rien ne remplace pour moi une conversation les yeux dans les yeux.
Tous ces points n'ont rien d'insurmontables mais l'équilibre me semble terriblement précaire. En fait, j'ai surtout l'impression qu'il faut réapprendre à vire sa relation autrement.
- FFDT
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Mar 31 Juil - 13:02
@Cassi
"Quid de toute la dimension physique de la relation ? (...)"
Ce que tu évoques est une réalité. C'est indéniable. Cependant, et là je ne parle que de ma seule expérience, la distance m'a permis de développer une patience et des facultés d'adaptation que je n'aurais jamais soupçonnées.
"Tous ces points n'ont rien d'insurmontables mais l'équilibre me semble terriblement précaire. En fait, j'ai surtout l'impression qu'il faut réapprendre à vire sa relation autrement."
L'équilibre, s'il n'est pas toujours aussi précaire que dans une relation à distance, n'est il pas néanmoins toujours potentiellement fragile ?
Le maintenir nécessite de la dextérité, de la finesse, de la tolérance et de l'ouverture, mais surtout beaucoup d'amour.
Parfois ce n'est pas suffisant. Mais ça vaut pour toutes les relations.
"Quid de toute la dimension physique de la relation ? (...)"
Ce que tu évoques est une réalité. C'est indéniable. Cependant, et là je ne parle que de ma seule expérience, la distance m'a permis de développer une patience et des facultés d'adaptation que je n'aurais jamais soupçonnées.
"Tous ces points n'ont rien d'insurmontables mais l'équilibre me semble terriblement précaire. En fait, j'ai surtout l'impression qu'il faut réapprendre à vire sa relation autrement."
L'équilibre, s'il n'est pas toujours aussi précaire que dans une relation à distance, n'est il pas néanmoins toujours potentiellement fragile ?
Le maintenir nécessite de la dextérité, de la finesse, de la tolérance et de l'ouverture, mais surtout beaucoup d'amour.
Parfois ce n'est pas suffisant. Mais ça vaut pour toutes les relations.
- InvitéInvité
Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Mar 31 Juil - 13:09
Plus j'avance et plus je me dis que la relation à distance n'est pas faite pour moi, du mois, pas sur du moyen-long terme, clairement.
Après je vais nuancer entre distance et distance.Jusqu'à disons... 2h-2h30 de route, je pense que c'est une chose de jouable, si la personne me plait vraiment, si j'ai cette envie de surmonter ce que ça implique, au delà, je l'ai vécu lors de mes deux relations, mais ce fut une chose qui a entrainé, en partie, à notre perte. Je pense qu'on se serait perdues dans tous les cas, mais surement pas de cette manière.
Donc j'aurais tendance à dire qu'avec de l'adaptation, du temps consacré et surtout du temps laissé tout de même pour que chacun ait sa vie non collée à son telephone, alors oui, sur de la "moyenne" distance, ça peut être jouable.
Mais c'est tellement frustrant de ne pas pouvoir voir la personne quand tu le souhaites.. ou qu'elle le souhaite.
Après je vais nuancer entre distance et distance.Jusqu'à disons... 2h-2h30 de route, je pense que c'est une chose de jouable, si la personne me plait vraiment, si j'ai cette envie de surmonter ce que ça implique, au delà, je l'ai vécu lors de mes deux relations, mais ce fut une chose qui a entrainé, en partie, à notre perte. Je pense qu'on se serait perdues dans tous les cas, mais surement pas de cette manière.
Donc j'aurais tendance à dire qu'avec de l'adaptation, du temps consacré et surtout du temps laissé tout de même pour que chacun ait sa vie non collée à son telephone, alors oui, sur de la "moyenne" distance, ça peut être jouable.
Mais c'est tellement frustrant de ne pas pouvoir voir la personne quand tu le souhaites.. ou qu'elle le souhaite.
- FFDT
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Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Mar 31 Juil - 13:30
@Moox
"Plus j'avance et plus je me dis que la relation à distance n'est pas faite pour moi, du mois, pas sur du moyen-long terme, clairement."
Sur la durée il est vrai que ce n'est pas évident.
S'il y a des projets, c'est bien de les voir se dessiner.
Et en leur absence, si les besoins évoluent, il faut absolument qu'ils soient entendus.
...Des compromis. Mais pas de sacrifices. Dans les deux sens.
"Plus j'avance et plus je me dis que la relation à distance n'est pas faite pour moi, du mois, pas sur du moyen-long terme, clairement."
Sur la durée il est vrai que ce n'est pas évident.
S'il y a des projets, c'est bien de les voir se dessiner.
Et en leur absence, si les besoins évoluent, il faut absolument qu'ils soient entendus.
...Des compromis. Mais pas de sacrifices. Dans les deux sens.
- InvitéInvité
Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Mar 31 Juil - 17:48
Je pense sincèrement qu'à long terme la distance ne peux plus exister oui...
- lilith
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Date d'inscription : 02/07/2018
Re: Les relations à distance et leurs chances de survie
Mar 31 Juil - 17:52
Alors advienne que pourra.....
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