[Jeu-vidéo#2] Don’t Starve Together

Bonjour bonjour à toutes,

Suite à un post au sujet vidéoludique datant d’il y a déjà trois ans, je remets le couvert avec un jeu totalement différent de Life is Strange. Oui, je m’ennuie alors je n’ai que ça à faire ! L’objectif : Faire découvrir les jeux-vidéos à celles qui n’y connaissent pas grand-chose mais que ça intrigue et potentiellement rameuter quelques têtes en ligne. Le monde du jeu-vidéo, c’est cool ! L’art, sous toutes ses formes, réuni en un objet. Il s’agit donc de faire la présentation d’un jeu… peut-être de vous inciter à le tester, ou du moins à vous y intéresser…

J’ai découvert Don’t Starve Together l’année dernière, soit trois ans après sa sortie (#vied’étudiante). Il s’agit d’un jeu du genre Survival-Horror, édité et développé par un studio indépendant : Klei Entertainment. On peut y jouer à partir de 3 ans, aussi bien seul qu’en coopération avec de parfaits inconnus ou ces propres amis (donc pour celles qui auraient peur du « horror », si on peut jouer à partir de 3 ans, soyez rassurées)

- On incarne un personnage de notre choix, possédant ses propres caractéristiques… Du personnage de base Wilson qui voit sa barbe poussée les jours passants, à Willow, une aventurière immunisée au feu mais aux tendances pyromanes, à Wigfrid, une vraie guerrière mais carnivore… le choix est large et le choix du personnage influe la façon dont vous allez aborder l’aventure.

- Une fois le personnage choisi, vous êtes téléporté dans un monde à l’environnement sauvage, hostile et quelques fois imprévisible. Au-delà d’un mode « Aventure » qui ajoute des éléments scénaristiques, l’objectif est simple : SURVIVRE. La mort est presque définitive et signifie la fin et la suppression de la partie.

Votre personnage, une fois téléporté dans une vaste nature, possède trois paramètres : Une barre de vie, une barre de faim et une barre de santé mentale. Il faudra donc prêter un œil attentif à ceux-ci, si on veut éviter de mourir de faim, de blessures ou… de folie. Mais survivre dans un monde aussi hostile n’est pas mince affaire ! Il existe tellement de manières de mourir que les répertorier serait fastidieux et surtout… cela spoilerait l’intérêt du jeu.

Car oui. Sur Don’t Starve Together, il n’y pas de tutoriel. Vous voilà téléporté dans un monde dont vous ne connaissez rien, vous voyez votre barre d’inventaire vide en bas de l’écran, le cycle du jour et vos trois barres de faim/vie/santé mentale en haut à droite… et les développeurs vous disent : Bien, maintenant, survis. Alors là, vous passez votre journée à ramasser des baies et des carottes pour vous nourrir, puis… la nuit finit par arriver et la mort avec.

Et c’est là tout l’intérêt du jeu. On n’y connait rien, on teste, on découvre, on meurt comme une quiche, on apprend, on relance une partie, on réessaye, on ne fait pas la même erreur… mais « oh, qu’est-ce que c’est que ça ? », trois coups de griffes, vous voilà à nouveau mort, vous relancez, vous vous baladiez tranquillement quand soudain… Un coup, vous êtes mort sans avoir eu le temps de comprendre. Et vous voilà là, béat derrière votre écran : « Diantre… qu’est-ce que c’est que ce jeu ?! » « 10 heures de jeu pour crever comme ça ?! »

L’environnement graphique incite à la curiosité, dans un style comics sombre réussi et très cohérent, et enrichi de bruitages agréables. La curiosité et les risques sur Don’t Starve peuvent à la fois être récompensés que mortels…
Souvent, une erreur est fatale. Toujours, elle est douloureusement surmontable. Malgré une mort souvent abrupte et la déception immense de voir sa partie s’achever si bêtement… on finit toujours par relancer une partie et se lancer des défis.

Chaque journée se partage en trois étapes : le jour, où il fait plus ou moins beau et où vous pouvez vaquer à vos occupations presque sans craintes, le crépuscule qui fait sortir quelques monstres de leur cachette, et la nuit, où si vous n’avez pas de source de lumière, vous voilà dévoré par d’obscures créatures…

Vous commencez en automne (cycle avec les 4 saisons), tout est beau, tout est mignon, vous vous en sortez plutôt bien, vous avez construit et amélioré votre base et d’un coup… WINTER IS HERE. Et là, vous crevez de froid comme une grosse merde parce que vous n’aviez pas du tout prévu que votre personnage gèle sur place, que les cultures ne poussent plus... Vous relancez une partie, en vous disant que maintenant vous savez que l’hiver vient.

Et après moult parties endiablées qui se sont soldées par des morts diablement stupides, vous avez enfin compris ce qu’il faut faire pour survivre à l’hiver. Mais après, il y a le printemps… avec son lot de consolations (oupas), puis l’été… et le cycle recommence.
Mais ça, c’est sans compter sur les monstres et diverses créatures plus ou moins hostiles qui peuplent votre monde. Sauriez-vous différencié les monstres hostiles et dangereux des créatures et animaux neutres ou pacifiques ?

Mais comment fait-on pour survivre alors ? Et bien, vous pouvez construire des objets, des structures, des matériaux car oui, votre personnage n’est pas complètement stupide, il sait fabriquer des choses de ses petites mains (des outils, des vêtements… et bien d’autres choses qu’il vous faudra découvrir) ! Le système de crafting est simple. Il y a des objets de base que vous pouvez faire facilement, et d’autres où il vous faudra des machines spécifiques pour apprendre les faire, machines… qu’il vous faudra construire en trouvant, bien évidemment, les matériaux demandés !

Don’t Starve Together est une aventure donc… où votre objectif est de survivre. Néanmoins, libre à vous de vous donner des défis pour rendre l’histoire palpitante. Seul, ou en groupe, avec des inconnus ou vos amis, l’heure est à l’aventure et à la survie. Combien de temps tiendrez-vous avant de mourir ? Quelle morte débile vous attend ? Si l’envie vous chante de rejoindre un serveur dédié à la communauté du forum… Le jeu est disponible sur la plateforme Steam, à 14,99 euros.