- Titania
- Localisation : Tours
Age : 27
Messages : 34
Date d'inscription : 09/03/2013
L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 15:14
Bonjour à tous!
Je suis arrivée il n'y a pas longtemps sur le forum et nous avons tous vécu des périodes difficiles dans notre vie. Evidemment moi aussi même si je ne suis pas la plus à plaindre mais nous avons tous également besoin d'extérioriser alors j'ai écrit cette nouvelle pour un concours, j'ai eu de la chance et j'ai fait partie des 12 sélectionnés!
Mais je voulais partager ceci avec vous pour avoir votre avis!
J'ai décidé de la poster en plusieurs parties mais si au moins quelqu'un me suit je mettrai la suite
Bonne Lecture!
L'illusion d'une Vie
Tout était noir, je pouvais à peine distinguer le contour des objets. Je ne ressentais aucune douleur, c'était étrange, je ne me souvenais pas de ce qu'il s'était passé, seulement quelques bribes de souvenirs me revinrent, mais elles étaient très floues et ne m'aidaient en rien à comprendre comment j'avais réussi à me retrouver dans cet endroit effrayant. Tout ce que je savais c'était que mon égo avait subi un choc, et ensuite je m'étais retrouvée ici. Le fragment de moi qui vivait encore en déduisit que j'étais vivante, mais différemment. Quel soulagement! Ne plus avoir à souffrir, c'est ce que je souhaitais par dessus tout, j'avais déjà trop longtemps sombré au cours de cette vie, pour le supporter davantage, la mort serait-elle une voix qui m'apaiserait? Je plaignais les personnes qui étaient vivantes, dire qu'elles devaient subir le fléau de la vie, prises au piège entre les griffes de cette existence sans pitié qui vous assène des coups jusqu'à ce que vous ne puissiez plus vous relever.
Dans cet endroit lugubre, au fur et à mesure que ma conscience s'éveillait, je m'aperçus que ma vision devenait de moins en moins floue. Je pouvais apercevoir des bâtiments me rappelant étrangement une forme vague que j'avais déjà dû connaître dans ma vie antérieure. Je voulus m'en approcher mais mes membres refusaient de bouger! Peut-être que j'avais trop espéré, d’une nature optimiste je pensais que j'aurais pu avoir le loisir de gambader où je le souhaitais, mais peut-être que la mort, ce sujet tabou, c'était la patience de devoir accepter complètement sa mort. A cette idée je me raidis. J'espérais de toute mes forces pouvoir me mouvoir mais rien n'y fit. Je m'imaginais alors me relevant pour explorer ce monde alors inconnu. C'est ainsi qu'une étrange sensation traversa tout mon corps, je me relevais enfin, lentement. Rassurée, j'accueillais la mort comme une ancienne amie.
D'une main hésitante je la mis à l'endroit où se trouvait l'organe le plus important, mon cœur. J'étais certaine d'en sentir les pulsations, mais ma main translucide passa au travers de ce nouveau corps. Je ne pus contenir un cri de surprise. Par réflexe, je fis un tour sur moi-même, mais ne vis personne, je poussai un long soupir. Comment croire que quelqu'un m'avait entendue, idée stupide! Je réalisai soudainement, comme une douleur s'immisçant lentement en moi, j'étais seule! Je pris conscience de ce que cela voulait dire, j'avais peur, je pensais nager dans un océan de bonheur mais je réalisai que je vivais mon pire cauchemar. Les seuls souvenirs qui me restaient à présent étaient les plus douloureux, ceux par exemple où, étant plus jeune, à cause d'une conspiration, une amitié de dix ans s'était brisée. J'avais toujours essayé de comprendre les raisons pour lesquelles cette amie m'avait délaissée et avait ainsi monté toute la classe contre moi, sans jamais les trouver. A cette époque, je me pensais seule mais ce n'était qu'une idée, aujourd’hui je connaissais le véritable sens de ce mot qui me pétrifiait d'effroi, paralysant à nouveau mes gestes. Toute la joie dont j’étais imprégnée disparut aussi vite qu'elle était venue. Seule. Ce mot pris tout son sens, j'hurlai, mais la seule réponse, que je refusais d'admettre, fut l'écho de ma voix. Même si je ne pouvais toucher cet organe si particulier qui permettait de ressentir la joie mais aussi la désolation, je pouvais sentir que celui-ci battait à tout rompre.
Voilà pour l'Incipit de ma nouvelle j'accepte toute critique bonne ou mauvaise tant qu'elle est légitime donc justifiée ^^
Merci à toutes celles qui m'auront lu ^^
Je suis arrivée il n'y a pas longtemps sur le forum et nous avons tous vécu des périodes difficiles dans notre vie. Evidemment moi aussi même si je ne suis pas la plus à plaindre mais nous avons tous également besoin d'extérioriser alors j'ai écrit cette nouvelle pour un concours, j'ai eu de la chance et j'ai fait partie des 12 sélectionnés!
Mais je voulais partager ceci avec vous pour avoir votre avis!
J'ai décidé de la poster en plusieurs parties mais si au moins quelqu'un me suit je mettrai la suite
Bonne Lecture!
L'illusion d'une Vie
Tout était noir, je pouvais à peine distinguer le contour des objets. Je ne ressentais aucune douleur, c'était étrange, je ne me souvenais pas de ce qu'il s'était passé, seulement quelques bribes de souvenirs me revinrent, mais elles étaient très floues et ne m'aidaient en rien à comprendre comment j'avais réussi à me retrouver dans cet endroit effrayant. Tout ce que je savais c'était que mon égo avait subi un choc, et ensuite je m'étais retrouvée ici. Le fragment de moi qui vivait encore en déduisit que j'étais vivante, mais différemment. Quel soulagement! Ne plus avoir à souffrir, c'est ce que je souhaitais par dessus tout, j'avais déjà trop longtemps sombré au cours de cette vie, pour le supporter davantage, la mort serait-elle une voix qui m'apaiserait? Je plaignais les personnes qui étaient vivantes, dire qu'elles devaient subir le fléau de la vie, prises au piège entre les griffes de cette existence sans pitié qui vous assène des coups jusqu'à ce que vous ne puissiez plus vous relever.
Dans cet endroit lugubre, au fur et à mesure que ma conscience s'éveillait, je m'aperçus que ma vision devenait de moins en moins floue. Je pouvais apercevoir des bâtiments me rappelant étrangement une forme vague que j'avais déjà dû connaître dans ma vie antérieure. Je voulus m'en approcher mais mes membres refusaient de bouger! Peut-être que j'avais trop espéré, d’une nature optimiste je pensais que j'aurais pu avoir le loisir de gambader où je le souhaitais, mais peut-être que la mort, ce sujet tabou, c'était la patience de devoir accepter complètement sa mort. A cette idée je me raidis. J'espérais de toute mes forces pouvoir me mouvoir mais rien n'y fit. Je m'imaginais alors me relevant pour explorer ce monde alors inconnu. C'est ainsi qu'une étrange sensation traversa tout mon corps, je me relevais enfin, lentement. Rassurée, j'accueillais la mort comme une ancienne amie.
D'une main hésitante je la mis à l'endroit où se trouvait l'organe le plus important, mon cœur. J'étais certaine d'en sentir les pulsations, mais ma main translucide passa au travers de ce nouveau corps. Je ne pus contenir un cri de surprise. Par réflexe, je fis un tour sur moi-même, mais ne vis personne, je poussai un long soupir. Comment croire que quelqu'un m'avait entendue, idée stupide! Je réalisai soudainement, comme une douleur s'immisçant lentement en moi, j'étais seule! Je pris conscience de ce que cela voulait dire, j'avais peur, je pensais nager dans un océan de bonheur mais je réalisai que je vivais mon pire cauchemar. Les seuls souvenirs qui me restaient à présent étaient les plus douloureux, ceux par exemple où, étant plus jeune, à cause d'une conspiration, une amitié de dix ans s'était brisée. J'avais toujours essayé de comprendre les raisons pour lesquelles cette amie m'avait délaissée et avait ainsi monté toute la classe contre moi, sans jamais les trouver. A cette époque, je me pensais seule mais ce n'était qu'une idée, aujourd’hui je connaissais le véritable sens de ce mot qui me pétrifiait d'effroi, paralysant à nouveau mes gestes. Toute la joie dont j’étais imprégnée disparut aussi vite qu'elle était venue. Seule. Ce mot pris tout son sens, j'hurlai, mais la seule réponse, que je refusais d'admettre, fut l'écho de ma voix. Même si je ne pouvais toucher cet organe si particulier qui permettait de ressentir la joie mais aussi la désolation, je pouvais sentir que celui-ci battait à tout rompre.
Voilà pour l'Incipit de ma nouvelle j'accepte toute critique bonne ou mauvaise tant qu'elle est légitime donc justifiée ^^
Merci à toutes celles qui m'auront lu ^^
- devile
- Age : 34
Messages : 809
Date d'inscription : 05/09/2011
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 16:04
Le début de cette nouvelle attise mon intérêt, bien écrit et histoire assez intrigante .
J'espère que tu nous posteras une suite
J'espère que tu nous posteras une suite
- Titania
- Localisation : Tours
Age : 27
Messages : 34
Date d'inscription : 09/03/2013
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 16:14
Merci beaucoup Devile! Je poste la suite alors ^^
C'est ainsi que je me laissai porter par une douce brise qui me conduisit jusqu'aux bâtiments qui avaient une forme si familière pour moi. Devant eux, une route se divisait, elle donnait accès à un chemin verdoyant et sinueux. Au bout, la direction du centre ville. Mon moi pâle reconnut alors le quartier où j'habitais. C'était le quartier des Fontaines, un quartier qui me remplissait de fierté. Certes il n'était pas très réputé mais on pouvait rencontrer des personnes d'origines différentes, l’enrichissement personnel était considérable. Reconnaître enfin une partie de cet endroit me rassurait, comme si à présent je me sentais protégée. Ma vision s'améliorait. Tout à coup, la stupeur m'envahit : des personnes sortaient des bâtiments! Au fur et à mesure que le vent me portait, je pouvais même les entendre! Un soulagement explosa en moi, finalement, encore une fois, je n'étais peut-être pas aussi seule que je l'avais pensé.
Cependant, les personnes que je voyais n'avaient pas la même apparence que moi. Je compris à la couleur de leur peau qu'elles étaient vivantes. Autre information, dans ce monde qui était pour moi la mort, je pouvais entretenir un contact avec les vivants. C'était curieux, jamais je n’aurais imaginé une telle profusion d'étrangetés dans ce sort si terrifiant. Je n'avais qu'une envie, avoir pu les divulguer de mon vivant, j'aurais pu ainsi devenir célèbre et connaître une gloire qui m'avait toujours tant dévorée par son absence.
Je m'amusais à me placer entre deux voisines d'un certain âge qui se racontaient les derniers ragots qu'elles avaient pu écouter dans le quartier. Avec toujours la même audace qu'avant, je commençai à me mêler à la conversation des deux vieilles femmes. Plus j'avançais dans cette aventure délirante, plus les bribes de souvenirs affluaient pour n'en former qu'un. Comme celui où, lors de ma dernière année au collège, je me mettais à discuter dans la rue avec tout le monde ; cela me permettait de savoir les dernières nouvelles. Au départ, j'allais voir seulement les anciens, énorme préjugé je dois l'avouer, j'ai essayé aussi avec des jeunes. Je retins la leçon, ils étaient tout aussi bien capables de me décrire en détail la vie de leur voisin. Apparemment, il était très drôle de savoir les moindres faits et gestes de celui-ci pour le déstabiliser, en échange il vous rendrait un service gratuit espérant que vos sources supposées cessent de vous donner des informations sur lui. Il était étonnant de voir combien un simple moment passé à cet endroit ravivait mes souvenirs les plus simples.
Essayant toujours d'échanger avec les deux vieilles dames, je fus très vite déçue. Aucune réponse ne m'était adressée. J'avais beau parler, faire des gestes ridicules pour provoquer une réaction chez mes deux anciennes voisines, cela ne mena à rien. Mon sentiment de solitude revenait à la charge et ne me quittait plus désormais. Je voulus quitter cet endroit au plus vite et ainsi retrouver mes proches.
A cette idée, je me dirigeai à vive allure vers mon immeuble. Je le traversai sans difficultés. J'eus un rictus au coin des lèvres : c’était étrange de pouvoir espionner ses anciens voisins. Je refoulais brusquement mon sourire, repensant à tous ces conteurs de ragots que je méprisais tant. Autant montrer l'exemple! J'arrivai dans le hall d'entrée. Rien n'avait changé, je volais alors en direction de l'ascenseur, appuyant mon corps contre la paroi mécanique. Rien ne se passa. Voir les vivants m'avait fait oublier que je n'appartenais plus à leur monde. Les règles n'étaient pas le mêmes, si je voulais demeurer ainsi il fallait à tout prix que je les respecte. J'imaginai de toutes mes forces que je me retrouvais à l'intérieur de l'ascenseur. Un instant plus tard, mon vœu fut réalisé. Si cela avait été possible, tout aurait été plus simple, mais depuis ma plus tendre enfance on m'avait rabâché le même discours : il faut travailler dur car la récompense ne tombe pas du ciel ! De nouveau, je soupirais de lassitude en pensant à cette ancienne et morne vie. Même si je me sentais seule à l’époque, je me demandais si je ne préférais pas mon nouvel état. Après tout, j'étais tellement habituée à être délaissée que cela en devenait presque une habitude! Nouvelle vague d’amertume.
Avec un petit rire incontrôlé, j'observais la plateforme qui était bloquée au troisième étage. La panne durait depuis une multitudes d'années, cela avait toujours été ainsi. Et moi qui espérais que la mort m'ôterait cet ennui qui comme un ami fidèle avait continué à me suivre... Un cri me fit sortir de mes songes. Je volai à toute vitesse en direction de la plateforme : une petite fille tapait contre les portes de fer qui refusaient de s'ouvrir, essayant de sortir.
Désespérée, la fillette de cinq ans pleurait à chaudes larmes, attendant une aide extérieure.
Sans réfléchir, le spectre que j'étais devenu se précipita pour essayer de l'aider. Je lui criais d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgences, mais la fillette continuait toujours ses supplications. Oubliant que personne ne pouvait ni m'entendre et me voir, j'enrageais. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à l'abandonner. Seul l'humain le plus horrible sur cette terre aurait pu laisser cette jeune fille se débattre avec une machine contre laquelle elle ne pouvait lutter. Mais que pouvais-je faire sans contact possible? Encore plus accablée qu'à mon arrivée, je m'envolai jusqu'au quatrième étage, là où vivaient mes parents, entendant résonner en moi les hurlements déchirants de la fillette. En allant vers mon ancien lieu de vie, je souhaitais y trouver du réconfort.
Le pire était de s'éloigner en entendant les cris de la jeune fille mais même avec toute la conviction dont je pouvais faire preuve, il n'y avait rien à faire. Le souvenir d'une personne très lointaine me rappelait qu'elle m'avait toujours enseigné le fait qu'il ne fallait pas s'escrimer contre l'impossible. A l'époque je désapprouvais totalement cette idée d'abandon ; dans cette nouvelle forme de vie, j'étais bien obligée d'admettre qu'elle avait raison. Cet événement pour une personne aussi altruiste que moi était horrible, je pensais qu'en mourant j'avais subi assez d'épreuves de mon vivant pour enfin trouver le repos dans la mort, j'en avais assez de me tromper. Le monde était-il une véritable infamie créée par l'homme comme on me l'avait toujours dit ? Maintenant je doutais de mes propres convictions, je tombais bien bas.
Il fallait que je me ressaisisse, c'est donc hésitante que j'entrai chez moi. Une vague de souvenirs heureux m'envahit aussitôt, me rappelant ce qu'était le bonheur. Lors d'une ballade familiale, je courais sur une vaste étendue d'herbe aux multitudes de fleurs laissant échapper un parfum inoubliable.
Inspirant autant d'air que possible, je me retrouvai en quelques secondes dans ce qui fut mon refuge, mais aussi ma tombe. Je pensais trouver une certaine sérénité en revenant chez moi mais ce fut l'inverse. Un spectacle de désolation s'offrit à moi. La maison était poussiéreuse, mais il n'y avait pas que l'apparence, l'odeur aussi accentuait cette ambiance macabre. Déstabilisée, je ne reconnaissais pas les senteurs qui avaient bercé mon enfance, l'encens, les délicieuses odeurs de la cuisine et même celle des produits ménagers arrivait à me manquer, laissant place à une odeur âcre qui me donnait d’incontrôlables frissons. Essayant de réfréner ma crainte, je parcourais ma maison me décidant à entrer dans le salon. Il aurait mieux valu que je ne revienne jamais ici. Mes parents, ma sœur, mon frère se tenaient dans les bras, essayant sans doute de trouver ce que je cherchais, un peu de réconfort. Tous pleuraient ma mort, les visages étaient constellés de larmes. Nos chiens, d'habitude si actifs, restaient couchés, silencieux, comprenant le chaos qui régnait. Je ne pus en voir davantage, je m'en allai de cette pièce, ma chambre n'était pas loin, mais je n'osai même pas y entrer. J'aurais voulu leur adresser un dernier au revoir, mais c’était inutile, mon action n'avait aucun effet sur le cours de leur temps. Je m'en allai donc, fuyant pour la première fois toute vie humaine.
Voici pour la deuxième partie
C'est ainsi que je me laissai porter par une douce brise qui me conduisit jusqu'aux bâtiments qui avaient une forme si familière pour moi. Devant eux, une route se divisait, elle donnait accès à un chemin verdoyant et sinueux. Au bout, la direction du centre ville. Mon moi pâle reconnut alors le quartier où j'habitais. C'était le quartier des Fontaines, un quartier qui me remplissait de fierté. Certes il n'était pas très réputé mais on pouvait rencontrer des personnes d'origines différentes, l’enrichissement personnel était considérable. Reconnaître enfin une partie de cet endroit me rassurait, comme si à présent je me sentais protégée. Ma vision s'améliorait. Tout à coup, la stupeur m'envahit : des personnes sortaient des bâtiments! Au fur et à mesure que le vent me portait, je pouvais même les entendre! Un soulagement explosa en moi, finalement, encore une fois, je n'étais peut-être pas aussi seule que je l'avais pensé.
Cependant, les personnes que je voyais n'avaient pas la même apparence que moi. Je compris à la couleur de leur peau qu'elles étaient vivantes. Autre information, dans ce monde qui était pour moi la mort, je pouvais entretenir un contact avec les vivants. C'était curieux, jamais je n’aurais imaginé une telle profusion d'étrangetés dans ce sort si terrifiant. Je n'avais qu'une envie, avoir pu les divulguer de mon vivant, j'aurais pu ainsi devenir célèbre et connaître une gloire qui m'avait toujours tant dévorée par son absence.
Je m'amusais à me placer entre deux voisines d'un certain âge qui se racontaient les derniers ragots qu'elles avaient pu écouter dans le quartier. Avec toujours la même audace qu'avant, je commençai à me mêler à la conversation des deux vieilles femmes. Plus j'avançais dans cette aventure délirante, plus les bribes de souvenirs affluaient pour n'en former qu'un. Comme celui où, lors de ma dernière année au collège, je me mettais à discuter dans la rue avec tout le monde ; cela me permettait de savoir les dernières nouvelles. Au départ, j'allais voir seulement les anciens, énorme préjugé je dois l'avouer, j'ai essayé aussi avec des jeunes. Je retins la leçon, ils étaient tout aussi bien capables de me décrire en détail la vie de leur voisin. Apparemment, il était très drôle de savoir les moindres faits et gestes de celui-ci pour le déstabiliser, en échange il vous rendrait un service gratuit espérant que vos sources supposées cessent de vous donner des informations sur lui. Il était étonnant de voir combien un simple moment passé à cet endroit ravivait mes souvenirs les plus simples.
Essayant toujours d'échanger avec les deux vieilles dames, je fus très vite déçue. Aucune réponse ne m'était adressée. J'avais beau parler, faire des gestes ridicules pour provoquer une réaction chez mes deux anciennes voisines, cela ne mena à rien. Mon sentiment de solitude revenait à la charge et ne me quittait plus désormais. Je voulus quitter cet endroit au plus vite et ainsi retrouver mes proches.
A cette idée, je me dirigeai à vive allure vers mon immeuble. Je le traversai sans difficultés. J'eus un rictus au coin des lèvres : c’était étrange de pouvoir espionner ses anciens voisins. Je refoulais brusquement mon sourire, repensant à tous ces conteurs de ragots que je méprisais tant. Autant montrer l'exemple! J'arrivai dans le hall d'entrée. Rien n'avait changé, je volais alors en direction de l'ascenseur, appuyant mon corps contre la paroi mécanique. Rien ne se passa. Voir les vivants m'avait fait oublier que je n'appartenais plus à leur monde. Les règles n'étaient pas le mêmes, si je voulais demeurer ainsi il fallait à tout prix que je les respecte. J'imaginai de toutes mes forces que je me retrouvais à l'intérieur de l'ascenseur. Un instant plus tard, mon vœu fut réalisé. Si cela avait été possible, tout aurait été plus simple, mais depuis ma plus tendre enfance on m'avait rabâché le même discours : il faut travailler dur car la récompense ne tombe pas du ciel ! De nouveau, je soupirais de lassitude en pensant à cette ancienne et morne vie. Même si je me sentais seule à l’époque, je me demandais si je ne préférais pas mon nouvel état. Après tout, j'étais tellement habituée à être délaissée que cela en devenait presque une habitude! Nouvelle vague d’amertume.
Avec un petit rire incontrôlé, j'observais la plateforme qui était bloquée au troisième étage. La panne durait depuis une multitudes d'années, cela avait toujours été ainsi. Et moi qui espérais que la mort m'ôterait cet ennui qui comme un ami fidèle avait continué à me suivre... Un cri me fit sortir de mes songes. Je volai à toute vitesse en direction de la plateforme : une petite fille tapait contre les portes de fer qui refusaient de s'ouvrir, essayant de sortir.
Désespérée, la fillette de cinq ans pleurait à chaudes larmes, attendant une aide extérieure.
Sans réfléchir, le spectre que j'étais devenu se précipita pour essayer de l'aider. Je lui criais d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgences, mais la fillette continuait toujours ses supplications. Oubliant que personne ne pouvait ni m'entendre et me voir, j'enrageais. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à l'abandonner. Seul l'humain le plus horrible sur cette terre aurait pu laisser cette jeune fille se débattre avec une machine contre laquelle elle ne pouvait lutter. Mais que pouvais-je faire sans contact possible? Encore plus accablée qu'à mon arrivée, je m'envolai jusqu'au quatrième étage, là où vivaient mes parents, entendant résonner en moi les hurlements déchirants de la fillette. En allant vers mon ancien lieu de vie, je souhaitais y trouver du réconfort.
Le pire était de s'éloigner en entendant les cris de la jeune fille mais même avec toute la conviction dont je pouvais faire preuve, il n'y avait rien à faire. Le souvenir d'une personne très lointaine me rappelait qu'elle m'avait toujours enseigné le fait qu'il ne fallait pas s'escrimer contre l'impossible. A l'époque je désapprouvais totalement cette idée d'abandon ; dans cette nouvelle forme de vie, j'étais bien obligée d'admettre qu'elle avait raison. Cet événement pour une personne aussi altruiste que moi était horrible, je pensais qu'en mourant j'avais subi assez d'épreuves de mon vivant pour enfin trouver le repos dans la mort, j'en avais assez de me tromper. Le monde était-il une véritable infamie créée par l'homme comme on me l'avait toujours dit ? Maintenant je doutais de mes propres convictions, je tombais bien bas.
Il fallait que je me ressaisisse, c'est donc hésitante que j'entrai chez moi. Une vague de souvenirs heureux m'envahit aussitôt, me rappelant ce qu'était le bonheur. Lors d'une ballade familiale, je courais sur une vaste étendue d'herbe aux multitudes de fleurs laissant échapper un parfum inoubliable.
Inspirant autant d'air que possible, je me retrouvai en quelques secondes dans ce qui fut mon refuge, mais aussi ma tombe. Je pensais trouver une certaine sérénité en revenant chez moi mais ce fut l'inverse. Un spectacle de désolation s'offrit à moi. La maison était poussiéreuse, mais il n'y avait pas que l'apparence, l'odeur aussi accentuait cette ambiance macabre. Déstabilisée, je ne reconnaissais pas les senteurs qui avaient bercé mon enfance, l'encens, les délicieuses odeurs de la cuisine et même celle des produits ménagers arrivait à me manquer, laissant place à une odeur âcre qui me donnait d’incontrôlables frissons. Essayant de réfréner ma crainte, je parcourais ma maison me décidant à entrer dans le salon. Il aurait mieux valu que je ne revienne jamais ici. Mes parents, ma sœur, mon frère se tenaient dans les bras, essayant sans doute de trouver ce que je cherchais, un peu de réconfort. Tous pleuraient ma mort, les visages étaient constellés de larmes. Nos chiens, d'habitude si actifs, restaient couchés, silencieux, comprenant le chaos qui régnait. Je ne pus en voir davantage, je m'en allai de cette pièce, ma chambre n'était pas loin, mais je n'osai même pas y entrer. J'aurais voulu leur adresser un dernier au revoir, mais c’était inutile, mon action n'avait aucun effet sur le cours de leur temps. Je m'en allai donc, fuyant pour la première fois toute vie humaine.
Voici pour la deuxième partie
- InvitéInvité
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 16:42
Merci de nous faire partager tes écrits!
C'est très bien écrit, très mature, et ton histoire est intéressante, ce qui ne gâche rien
J'aime beaucoup ton style
C'est très bien écrit, très mature, et ton histoire est intéressante, ce qui ne gâche rien
J'aime beaucoup ton style
- Titania
- Localisation : Tours
Age : 27
Messages : 34
Date d'inscription : 09/03/2013
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 16:53
Merci de me lire surtout!
Ah c'est génial ce que vous me dites toutes les deux ^^
Du coup je vais mettre la suite
(Si vous avez des commentaires négatifs n'hésitez pas non plus ^^)
Troisième et dernière partie ^^
J'errais à présent sans but précis, je ne pouvais même pas parler à mes proches, je me mis a regretter le passé. Finalement, même si j'avais eu à souffrir dans ma vie, j'avais quand même pu connaitre certains moments de bonheur, mais depuis, à part certains élans de joie, je n'avais rien reçu. La solitude demeurait toujours mon amie.
Je regrettais le passé, les jours heureux, la vie que j'avais vécue, tout simplement. Mon nouvel état était comme celui d’une morte, dépourvue de tout sentiment sincère. Froide, c'est comme cela que je me sentais en ce monde nouveau, lugubre, morne et surtout vide. Dans l'ancien, l'espoir ne m'avait jamais vraiment quittée ; j'avais désormais l'impression qu'il me délaissait. Je me trompais, c'est moi qui l'abandonnais. Il ne m'avait pas laissé le choix, partant de lui-même, emportant tous ces souvenirs de ma vie d’autrefois. Comme la vue d'un paysage d'arbres et de fleurs qui vous émerveille, vous invitant à rejoindre l'étendue d'herbe semblable à un moelleux duvet vert, celle de l'été! Aujourd'hui il n'y avait que cette couleur omniprésente, le noir, qui me faisait sombrer petit à petit. C'est ainsi que, pour la dernière fois, j'exposai les songes d'une âme en peine.
Sans que je puisse réaliser ce qu'il se passait, une lumière blanche m'aveuglait et m'emportait je ne sais où. Je transpirais, non pas de peur mais parce qu’une chaleur intense se répandait en moi. Pourvu que je ne souffre plus, c'était tout ce que je demandais... Une voix lointaine, m'invitant à la rejoindre, réitérait ses appels. J'étais tentée de la suivre mais mes membres étaient pris d'une telle torpeur qu’ils refusaient de m'obéir. Pourtant, j'imaginais avec force que je me levais mais cela ne marchait pas! Devrai-je me confronter à de nouvelles règles? Je ne savais pas, j'avais beaucoup de mal à réfléchir, et je détestais cette impression. Cette voix beaucoup plus claire à présent m'agaçait,
pouvait-elle me laisser? Je me frappais alors violemment l'oreille comme-ci j'allais réussir à la faire taire. Maintenant je l'entendais encore mieux, pourquoi fallait-il que je fasse l'inverse de ce que je voulais, mon exaspération était au plus haut point. Je pouvais entendre qu'on appelait un prénom, sans doute le mien! Par réflexe, je me levai comme je le faisais dans mon ancienne vie. Et cela fonctionnait! Je pouvais maintenant me souvenir, ma chambre, parfaitement propre m'entourait, j'étais totalement désorientée. Je tournai ma tête vers la gauche, et un soleil aveuglant tapait contre les vitres de ma fenêtre. Je reposai ma tête contre mon oreiller, décidant de rester là, sans bouger, refermant les paupières, espérant garder cette vue à jamais.
Quelques instants plus tard, quelqu'un approcha. Méfiante, je contrôlai ma respiration et me raidis. Une main se posa sur mon épaule, me disant qu'il était l'heure pour moi de me préparer à aller en cours. J'ouvris les yeux : ma mère, resplendissante, me souriait et m'invitait à me dépêcher si je ne voulais pas à nouveau être réveillée brutalement. Je lui répondis évasivement que j'allais me lever, qu'elle ne devait pas s'inquiéter.
Encore allongée, je cherchais à tirer une leçon de cet épisode et me jurai de ne plus jamais croire que j'étais seule! Un souvenir important, me semblait-il, ressurgit alors en moi, je savais que je n'étais pas un spectre errant sans but, je m'appelais Evanna Craft et j'avais bel et bien une forme humaine. Une larme de bonheur coula sur mon visage, la première depuis que j'avais vu en rêve ma propre mort! C'est ainsi que je compris le véritable sens de ma dernière phrase dans le monde dans lequel je m’étais arretée : « C'est ainsi que, pour la dernière fois, j'exposai les songes d'une âme en peine. ». Je sais maintenant que le bonheur auquel tout être humain aspire, n'est pas loin, il « suffit » d'en avoir conscience...
Après vos posts je pourrai peut-être expliquer dans quelles circonstances j'ai écrit cette nouvelle x)
Ah c'est génial ce que vous me dites toutes les deux ^^
Du coup je vais mettre la suite
(Si vous avez des commentaires négatifs n'hésitez pas non plus ^^)
Troisième et dernière partie ^^
J'errais à présent sans but précis, je ne pouvais même pas parler à mes proches, je me mis a regretter le passé. Finalement, même si j'avais eu à souffrir dans ma vie, j'avais quand même pu connaitre certains moments de bonheur, mais depuis, à part certains élans de joie, je n'avais rien reçu. La solitude demeurait toujours mon amie.
Je regrettais le passé, les jours heureux, la vie que j'avais vécue, tout simplement. Mon nouvel état était comme celui d’une morte, dépourvue de tout sentiment sincère. Froide, c'est comme cela que je me sentais en ce monde nouveau, lugubre, morne et surtout vide. Dans l'ancien, l'espoir ne m'avait jamais vraiment quittée ; j'avais désormais l'impression qu'il me délaissait. Je me trompais, c'est moi qui l'abandonnais. Il ne m'avait pas laissé le choix, partant de lui-même, emportant tous ces souvenirs de ma vie d’autrefois. Comme la vue d'un paysage d'arbres et de fleurs qui vous émerveille, vous invitant à rejoindre l'étendue d'herbe semblable à un moelleux duvet vert, celle de l'été! Aujourd'hui il n'y avait que cette couleur omniprésente, le noir, qui me faisait sombrer petit à petit. C'est ainsi que, pour la dernière fois, j'exposai les songes d'une âme en peine.
Sans que je puisse réaliser ce qu'il se passait, une lumière blanche m'aveuglait et m'emportait je ne sais où. Je transpirais, non pas de peur mais parce qu’une chaleur intense se répandait en moi. Pourvu que je ne souffre plus, c'était tout ce que je demandais... Une voix lointaine, m'invitant à la rejoindre, réitérait ses appels. J'étais tentée de la suivre mais mes membres étaient pris d'une telle torpeur qu’ils refusaient de m'obéir. Pourtant, j'imaginais avec force que je me levais mais cela ne marchait pas! Devrai-je me confronter à de nouvelles règles? Je ne savais pas, j'avais beaucoup de mal à réfléchir, et je détestais cette impression. Cette voix beaucoup plus claire à présent m'agaçait,
pouvait-elle me laisser? Je me frappais alors violemment l'oreille comme-ci j'allais réussir à la faire taire. Maintenant je l'entendais encore mieux, pourquoi fallait-il que je fasse l'inverse de ce que je voulais, mon exaspération était au plus haut point. Je pouvais entendre qu'on appelait un prénom, sans doute le mien! Par réflexe, je me levai comme je le faisais dans mon ancienne vie. Et cela fonctionnait! Je pouvais maintenant me souvenir, ma chambre, parfaitement propre m'entourait, j'étais totalement désorientée. Je tournai ma tête vers la gauche, et un soleil aveuglant tapait contre les vitres de ma fenêtre. Je reposai ma tête contre mon oreiller, décidant de rester là, sans bouger, refermant les paupières, espérant garder cette vue à jamais.
Quelques instants plus tard, quelqu'un approcha. Méfiante, je contrôlai ma respiration et me raidis. Une main se posa sur mon épaule, me disant qu'il était l'heure pour moi de me préparer à aller en cours. J'ouvris les yeux : ma mère, resplendissante, me souriait et m'invitait à me dépêcher si je ne voulais pas à nouveau être réveillée brutalement. Je lui répondis évasivement que j'allais me lever, qu'elle ne devait pas s'inquiéter.
Encore allongée, je cherchais à tirer une leçon de cet épisode et me jurai de ne plus jamais croire que j'étais seule! Un souvenir important, me semblait-il, ressurgit alors en moi, je savais que je n'étais pas un spectre errant sans but, je m'appelais Evanna Craft et j'avais bel et bien une forme humaine. Une larme de bonheur coula sur mon visage, la première depuis que j'avais vu en rêve ma propre mort! C'est ainsi que je compris le véritable sens de ma dernière phrase dans le monde dans lequel je m’étais arretée : « C'est ainsi que, pour la dernière fois, j'exposai les songes d'une âme en peine. ». Je sais maintenant que le bonheur auquel tout être humain aspire, n'est pas loin, il « suffit » d'en avoir conscience...
Après vos posts je pourrai peut-être expliquer dans quelles circonstances j'ai écrit cette nouvelle x)
- juju23
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 19:55
Très belle écriture et une histoire captivante. =)
J'attend la suite avec impatience.
J'attend la suite avec impatience.
- Titania
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 20:38
Merci beaucoup mais une Nouvelle se doit d'être court c'est donc la fin ^^
J'ai écris cela au court de ma dépression d'un an quand mes anciens amis m'ont lâché, le "je" est bien évidemment moi, je raconte simplement comment je me sentais à ce moment :p
J'ai écris cela au court de ma dépression d'un an quand mes anciens amis m'ont lâché, le "je" est bien évidemment moi, je raconte simplement comment je me sentais à ce moment :p
- Ange déchu
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 20:48
Titanic comme le dit Frimousse beaucoup de maturité dans ton récit et cela sent le vécu, comme quelqu'un qui pour une raison particulière grandit trop vite. Ton récit m'a touché, peut être parce qu'on l'est quand on se reconnaît au travers de chaque mots. Merci pour ta confiance et ce partage généreux et surtout continue bises
- Titania
- Localisation : Tours
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 21:50
Vous êtes toutes vraiment superbes, et c'est vraiment sincère, ça fait du bien de pouvoir s'exprimer!
Au fait c'est Titania mais je comprends la confusion ^^
Je ne dis pas que je suis à plaindre cependant je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas souffert car c'est faux. Parfois je me dis que je ne peux plus être dans le monde de l'enfance à cause du passé que j'ai sur les épaules.
Si l'on peut s'identifier à mon récit alors je suis heureuse car j veux justement véhiculer une idée, partager cela à tout ceux qui ressentent le besoin de se retrouver ici!
Merci pour ce précieux commentaire surtout! Bises
Au fait c'est Titania mais je comprends la confusion ^^
Je ne dis pas que je suis à plaindre cependant je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas souffert car c'est faux. Parfois je me dis que je ne peux plus être dans le monde de l'enfance à cause du passé que j'ai sur les épaules.
Si l'on peut s'identifier à mon récit alors je suis heureuse car j veux justement véhiculer une idée, partager cela à tout ceux qui ressentent le besoin de se retrouver ici!
Merci pour ce précieux commentaire surtout! Bises
- juju23
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 10 Mar - 23:04
Ah bon déjà ???! Moi qui m'attendais à une suite. =s
Si tu as d'autres nouvelles sous le coude je suis preneuse.
Si tu as d'autres nouvelles sous le coude je suis preneuse.
- Ange déchu
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Lun 11 Mar - 0:47
Titania désolée pour l'erreur sur ton pseudo
Plus une si tu as d'autres nouvelles je veux bien laisser mon esprit fuguer au travers de tes mots et tes silences.
Bises
Plus une si tu as d'autres nouvelles je veux bien laisser mon esprit fuguer au travers de tes mots et tes silences.
Bises
- Titania
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Lun 11 Mar - 18:32
Ah non désolé Juju23 mais c'est généralement très court ce que j'écris ^^
Enfin ça va changer puisque ma meilleure amie a réssui à trouver une maison d'édition et m'a proposé d'écrire avec elle pourquoi? Pour écrire l'histoire de notre amitié hors norme entre une Marocaine et une Française c'est plus un livre témoignage ^^
Pas de soucis Ange déchu!
Magnifique phrase:
Je posterai alors quelque chose de largement plus court, c'est un petit texte que j'ai écrit pour ma meilleure amie si ça vous dit ^^
Enfin ça va changer puisque ma meilleure amie a réssui à trouver une maison d'édition et m'a proposé d'écrire avec elle pourquoi? Pour écrire l'histoire de notre amitié hors norme entre une Marocaine et une Française c'est plus un livre témoignage ^^
Pas de soucis Ange déchu!
Magnifique phrase:
.Plus une si tu as d'autres nouvelles je veux bien laisser mon esprit fuguer au travers de tes mots et tes silences.
Je posterai alors quelque chose de largement plus court, c'est un petit texte que j'ai écrit pour ma meilleure amie si ça vous dit ^^
- InvitéInvité
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Mar 12 Mar - 18:49
Titania a écrit:Enfin ça va changer puisque ma meilleure amie a réssui à trouver une maison d'édition et m'a proposé d'écrire avec elle pourquoi? Pour écrire l'histoire de notre amitié hors norme entre une Marocaine et une Française c'est plus un livre témoignage ^^
C'est super ça, je te souhaite vraiment de réussir
- Titania
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Mar 12 Mar - 19:21
Merci beaucoup frimousse! Ce serait génial, je vais bosser dur en continuant d'écrire afin un jour pouvoir véhiculer mes idées en écrivant des livres! ^^
Je vous poste ce que j'avais écrit une fois :p
C'est vraiment pas long, je mets ça en un seul post!
La lueur ravivée.
Je marchai dans la rue, c'était une journée ensoleillée. Pourtant quand je levai la tête je ne voyait que l'obscurité et ne ressentais que le froid glacé s'insinuant dans mes entrailles.
Les rayons du soleil pourtant intenses avaient l'air de dévier de leur trajectoire évitant tout contact avec ma peau.
Marchant d'un pas distrait et nonchalant sur un chemin obstrué d'embûches, je trébuchai et manquai de tomber plusieurs fois. Désemparée c'est ce que j'étais censée ressentir dans l'état actuel des événement, mais à la place, un vide profond ; peu rassurant m'enveloppait, me laissant en proie à une peur irrationnelle. Au fur et à mesure que je laissai filer cette pensée, mes pas devenaient plus précipitées et je devais redoubler d'efforts pour ne pas m'affaler tremblante sur le sol, empreinte de violents sentiments. Enfin j'atteignais mon refuge. Un petit appartement où j'étais certaine d'y trouver non pas la tranquillité car moi-même je n'étais pas calme, mais une certaine solitude que cette fois-ci je recherchai.
C'est ainsi que tout commença. Je jetai un regard fuyant à mon miroir, me renvoyait le reflet d'une personne atteinte d'une grande fatigue à la fois physique et nerveuse puis immensément contrariée par la désillusion d'une amitié. Ce dernier mot n'étant qu'une esquisse de la turbulence de mes sentiments. Cette turbulence que projetait mes yeux au travers du miroir ne dépeignait que les ténèbres des sentiments desquels j'étais éprise. Mes yeux ne reflétaient plus aucune lueur, plus aucun signe de vie. Je voyais l'éclat intense que disséminait autour de lui, le beau vert de l'herbe ondulant au gré du vent s'estomper. Le vide laissait place à la plainte que je souhaitais depuis une éternité exprimer.
Oui l'inaction d'un ami alors que l'on crie son aide peut briser la quiétude de l'esprit utopiste, elle à même l'effrayant pouvoir de le neutraliser ne serait-ce que pour un court instant. Ou ne serait-ce que tout simplement le changer en lui apprenant la fureur envers un autre être humain. Quand elle était telle, celle-ci s'exprimait par l'assèchement soudain d'un cours d'eau que j'apercevais au loin, ou par le flétrissement de certaines fleurs. Cas extrême qui m'amenait à manquer d'oxygène comme si je mourrai avec les plantes. La nature se décomposait sous mes yeux, en même temps que mon corps revenait poussière. Cette dernière s'insinuant dans mes veines comme le faisait le poison de l'amitié me donnant l'illusion de ne plus jamais devoir faire confiance à un autre être humain.
Alors que mon âme continuait de languir à petit feu, j'observe un phénomène étrange. Le voile sombre qui flottait au dessus de ma tête se dissipait pour laisser place à un magnifique halo de lumière naturelle. Une splendeur qui m'éblouissait, m'enveloppant de cette chaleur salvatrice qui pénétrait mon corps et ainsi faisait pousser de nouveau les brins d'herbes auparavant desséchés. J'entendis alors le pépiement d'un oiseau au plumage blanc qui voletait près de moi lançant un regard apeuré à un chat noir qui passait par là. Lorsque j'eus chassé ce quadrupède, cet halo de lumière sembla se renforcer davantage laissant planer autour de moi un joyeux sentiment d'allégresse. C'est cet oiseau qui m'apportait légèreté, tant qu'il resterait auprès de moi je savais que je me sentirais protégée et apaisée. Une pluie fine et tiède accentuait l'accroissement soudain des plantes puis humidifiait ma peau lui évitant l'état de poussière. La maladie qu'avait apporté ce poison semblait s'échapper de moi et se changea en eau, élément que mon corps était capable d'accepter. La félicité de pouvoir admirer cette nature vivifiante était grande et me rassérénait d'autant plus que l'oiseau voletait toujours auprès de moi, il se posa ensuite sur mon épaule. Manifestation d'une grande amitié.
Le regard un peu hagard après avoir contemplé un ersatz de la complexité des sentiments humain dans un miroir, j'en détournai mon regard et ne manqua pas de constater que la lueur de mes yeux représentait l'oiseau blanc qui symbolisait l'amitié. Cette lueur qui s'était ravivée.
Je vous poste ce que j'avais écrit une fois :p
C'est vraiment pas long, je mets ça en un seul post!
La lueur ravivée.
Je marchai dans la rue, c'était une journée ensoleillée. Pourtant quand je levai la tête je ne voyait que l'obscurité et ne ressentais que le froid glacé s'insinuant dans mes entrailles.
Les rayons du soleil pourtant intenses avaient l'air de dévier de leur trajectoire évitant tout contact avec ma peau.
Marchant d'un pas distrait et nonchalant sur un chemin obstrué d'embûches, je trébuchai et manquai de tomber plusieurs fois. Désemparée c'est ce que j'étais censée ressentir dans l'état actuel des événement, mais à la place, un vide profond ; peu rassurant m'enveloppait, me laissant en proie à une peur irrationnelle. Au fur et à mesure que je laissai filer cette pensée, mes pas devenaient plus précipitées et je devais redoubler d'efforts pour ne pas m'affaler tremblante sur le sol, empreinte de violents sentiments. Enfin j'atteignais mon refuge. Un petit appartement où j'étais certaine d'y trouver non pas la tranquillité car moi-même je n'étais pas calme, mais une certaine solitude que cette fois-ci je recherchai.
C'est ainsi que tout commença. Je jetai un regard fuyant à mon miroir, me renvoyait le reflet d'une personne atteinte d'une grande fatigue à la fois physique et nerveuse puis immensément contrariée par la désillusion d'une amitié. Ce dernier mot n'étant qu'une esquisse de la turbulence de mes sentiments. Cette turbulence que projetait mes yeux au travers du miroir ne dépeignait que les ténèbres des sentiments desquels j'étais éprise. Mes yeux ne reflétaient plus aucune lueur, plus aucun signe de vie. Je voyais l'éclat intense que disséminait autour de lui, le beau vert de l'herbe ondulant au gré du vent s'estomper. Le vide laissait place à la plainte que je souhaitais depuis une éternité exprimer.
Oui l'inaction d'un ami alors que l'on crie son aide peut briser la quiétude de l'esprit utopiste, elle à même l'effrayant pouvoir de le neutraliser ne serait-ce que pour un court instant. Ou ne serait-ce que tout simplement le changer en lui apprenant la fureur envers un autre être humain. Quand elle était telle, celle-ci s'exprimait par l'assèchement soudain d'un cours d'eau que j'apercevais au loin, ou par le flétrissement de certaines fleurs. Cas extrême qui m'amenait à manquer d'oxygène comme si je mourrai avec les plantes. La nature se décomposait sous mes yeux, en même temps que mon corps revenait poussière. Cette dernière s'insinuant dans mes veines comme le faisait le poison de l'amitié me donnant l'illusion de ne plus jamais devoir faire confiance à un autre être humain.
Alors que mon âme continuait de languir à petit feu, j'observe un phénomène étrange. Le voile sombre qui flottait au dessus de ma tête se dissipait pour laisser place à un magnifique halo de lumière naturelle. Une splendeur qui m'éblouissait, m'enveloppant de cette chaleur salvatrice qui pénétrait mon corps et ainsi faisait pousser de nouveau les brins d'herbes auparavant desséchés. J'entendis alors le pépiement d'un oiseau au plumage blanc qui voletait près de moi lançant un regard apeuré à un chat noir qui passait par là. Lorsque j'eus chassé ce quadrupède, cet halo de lumière sembla se renforcer davantage laissant planer autour de moi un joyeux sentiment d'allégresse. C'est cet oiseau qui m'apportait légèreté, tant qu'il resterait auprès de moi je savais que je me sentirais protégée et apaisée. Une pluie fine et tiède accentuait l'accroissement soudain des plantes puis humidifiait ma peau lui évitant l'état de poussière. La maladie qu'avait apporté ce poison semblait s'échapper de moi et se changea en eau, élément que mon corps était capable d'accepter. La félicité de pouvoir admirer cette nature vivifiante était grande et me rassérénait d'autant plus que l'oiseau voletait toujours auprès de moi, il se posa ensuite sur mon épaule. Manifestation d'une grande amitié.
Le regard un peu hagard après avoir contemplé un ersatz de la complexité des sentiments humain dans un miroir, j'en détournai mon regard et ne manqua pas de constater que la lueur de mes yeux représentait l'oiseau blanc qui symbolisait l'amitié. Cette lueur qui s'était ravivée.
- InvitéInvité
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Jeu 14 Mar - 19:19
J'aime bien ta façon dont tu décris les choses, ton souci du détail.
Continue comme ça
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- Titania
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Jeu 14 Mar - 19:36
Merci Frimousse!
Mon souci du détail? Pourtant quand j'écris j'ai l'impression que c'est ce qui cloche le plus, que je décris mieux les sentiments mais que j'abandonne la description du monde autour de moi! Donc merci ça fait vraiment plaisir!
Pour information ce texte je l'ai écrit lorsque un ami à la fille que j'aime m'a frappé. Celle-ci s'était interposée mais après m'avait dit que j'étais lâche car je n'avais pas su me défendre et que elle ne voulait juste pas que l'un d'entre nous ne soit blessé. Sinon elle n'a pas à prendre ma défense ni celle de Baptiste (ce qu'elle dit mais ça ne l'a pas dérangé de parler à Baptiste normalement et à moi de me trouver faible... Ce qu'elle m'a dit et qui m'a outré: "Si il a envie de s'énerver contre quelqu'un c'est son choix" Je pensais fortement: "Je suis passée de, ton amie à, quelqu'un!" gloups!
Le poison dans mon récit c'est ce garçon en question, le chat noir, cette fille et l'oiseau ma meilleure amie qui m'a faite remonter la pente pour ne pas que je sombre dans la dépression.
Elise (la fille que j'aime et dont j'essaie de me détacher) aime beaucoup les chats et s'habille tout le temps en noir, ma mère en lisant ce texte à tout de suite compris que je parlais d'Elise et il faut savoir qu'au départ ce n'était pas du tout mon intention, je me suis laissée portée par mes sentiments et me suis aperçue que je marche beaucoup par symboles! L'oiseau (mon amie) qui chasse le chat noir n'est pas anodin!
Fin voilà c'est juste l'histoire de ce mini-texte Merci beaucoup!
Mon souci du détail? Pourtant quand j'écris j'ai l'impression que c'est ce qui cloche le plus, que je décris mieux les sentiments mais que j'abandonne la description du monde autour de moi! Donc merci ça fait vraiment plaisir!
Pour information ce texte je l'ai écrit lorsque un ami à la fille que j'aime m'a frappé. Celle-ci s'était interposée mais après m'avait dit que j'étais lâche car je n'avais pas su me défendre et que elle ne voulait juste pas que l'un d'entre nous ne soit blessé. Sinon elle n'a pas à prendre ma défense ni celle de Baptiste (ce qu'elle dit mais ça ne l'a pas dérangé de parler à Baptiste normalement et à moi de me trouver faible... Ce qu'elle m'a dit et qui m'a outré: "Si il a envie de s'énerver contre quelqu'un c'est son choix" Je pensais fortement: "Je suis passée de, ton amie à, quelqu'un!" gloups!
Le poison dans mon récit c'est ce garçon en question, le chat noir, cette fille et l'oiseau ma meilleure amie qui m'a faite remonter la pente pour ne pas que je sombre dans la dépression.
Elise (la fille que j'aime et dont j'essaie de me détacher) aime beaucoup les chats et s'habille tout le temps en noir, ma mère en lisant ce texte à tout de suite compris que je parlais d'Elise et il faut savoir qu'au départ ce n'était pas du tout mon intention, je me suis laissée portée par mes sentiments et me suis aperçue que je marche beaucoup par symboles! L'oiseau (mon amie) qui chasse le chat noir n'est pas anodin!
Fin voilà c'est juste l'histoire de ce mini-texte Merci beaucoup!
- InvitéInvité
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Jeu 14 Mar - 19:48
Et toi qui disais l'autre jour qu'avec ton âge tu pouvais manquer de crédibilité, ben quand je vois ce que tu fais...ne doute plus de ta crédibilité. Tu as beaucoup de talent
- Titania
- Localisation : Tours
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 24 Mar - 16:43
Désolé Frimousse je ne suis pas venue depuis longtemps, j'ai eu pas mal de boulot ces temps-ci!
Et bien merci, honnêtement je peine à croire que j'ai du talent cependant je dois avouer que j'ai certaines facilités mais du talent je sais vraiment pas en tout cas cela me touche beaucoup!
J'ai écrit quelque chose de très court à partir d'une phrase d'un rappeur, c'était à un atelier d'écriture et j'ai décidé de plaider la cause des profs en essayant d'être le plus percutante (c'est bien le mot ici!) possible, le voici si ça te tente de lire! Par contre je n'avais que cinq minutes pour l'écrire donc il n'est pas vraiment travaillé c'est parti d'un "coup de gueule" surtout!
L'éducation Nationale.
Prenons un groupe de dix personnes. Celles-ci s'entendaient parfaitement bien et avaient en tête d'accomplir un même but. Le temps. Symbole de la rapidité à laquelle peut se produire d'innombrables horreurs, c'est aussi celui qui a déréglé toute cette harmonie.
Devenant ainsi l'ennemi des hommes, on ne se rend pas compte du temps qui passe, non on ne s'en rend pas compte.
Personne ne peut le contrôler, il avance plus ou moins vite à son gré. Il est facilement reconnaissable au gong qui malmène nos tympans. GONG ! Un mort ! Le temps s'accélère continuant à détruire l'harmonie d'autre fois. GONG... Deuxième mort ! GONG ! Troisièm... non cinquième mort ! Le temps s'accélère inexorablement.
Neuf personnes du groupe sont maintenant mortes, des enseignants. Et c'est la dixième personne ; l'Education Nationale, qui les flingue.
<<Et on supprime des effectifs dans les écoles déjà en apnées>>
Grand Corps Malade.
Voilà c'est petit mais j'ai un projet d'écriture en cours en ce moment
Et bien merci, honnêtement je peine à croire que j'ai du talent cependant je dois avouer que j'ai certaines facilités mais du talent je sais vraiment pas en tout cas cela me touche beaucoup!
J'ai écrit quelque chose de très court à partir d'une phrase d'un rappeur, c'était à un atelier d'écriture et j'ai décidé de plaider la cause des profs en essayant d'être le plus percutante (c'est bien le mot ici!) possible, le voici si ça te tente de lire! Par contre je n'avais que cinq minutes pour l'écrire donc il n'est pas vraiment travaillé c'est parti d'un "coup de gueule" surtout!
L'éducation Nationale.
Prenons un groupe de dix personnes. Celles-ci s'entendaient parfaitement bien et avaient en tête d'accomplir un même but. Le temps. Symbole de la rapidité à laquelle peut se produire d'innombrables horreurs, c'est aussi celui qui a déréglé toute cette harmonie.
Devenant ainsi l'ennemi des hommes, on ne se rend pas compte du temps qui passe, non on ne s'en rend pas compte.
Personne ne peut le contrôler, il avance plus ou moins vite à son gré. Il est facilement reconnaissable au gong qui malmène nos tympans. GONG ! Un mort ! Le temps s'accélère continuant à détruire l'harmonie d'autre fois. GONG... Deuxième mort ! GONG ! Troisièm... non cinquième mort ! Le temps s'accélère inexorablement.
Neuf personnes du groupe sont maintenant mortes, des enseignants. Et c'est la dixième personne ; l'Education Nationale, qui les flingue.
<<Et on supprime des effectifs dans les écoles déjà en apnées>>
Grand Corps Malade.
Voilà c'est petit mais j'ai un projet d'écriture en cours en ce moment
- InvitéInvité
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 24 Mar - 17:06
De rien c'est sincère
C'est un style tout à fait différent dans ton dernier texte mais très bien écrit également, c'est très imaginé et percutant surtout comme tu l'as dit. Bref le message passe
C'est un style tout à fait différent dans ton dernier texte mais très bien écrit également, c'est très imaginé et percutant surtout comme tu l'as dit. Bref le message passe
- Titania
- Localisation : Tours
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Date d'inscription : 09/03/2013
Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Dim 24 Mar - 17:14
C'est ça qui est super Fripousse c'est que c'est sincère ^^
Oui il fallait que je l'écrive rapidement donc je n'ai pas eu le temps de le façonner avec mon style habituel mais si il est percutant alors ça me va très bien ^^
J'écris toujours de façon très imagée
Quand j'aurai commencé je mettrai ici mon nouveau projet d'écriture!
Oui il fallait que je l'écrive rapidement donc je n'ai pas eu le temps de le façonner avec mon style habituel mais si il est percutant alors ça me va très bien ^^
J'écris toujours de façon très imagée
Quand j'aurai commencé je mettrai ici mon nouveau projet d'écriture!
- Rock
- Age : 31
Messages : 4718
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Re: L'illusion d'une Vie (Nouvelle en cours).
Mer 23 Oct - 3:31
Trés beau.
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