coup de gueule: les lesbiennes sont-elles solidaires??

Hello miss!
Je regrette comme toi la disparition de certains bars/soirées lesbiennes.
Beaucoup font faillite.
Dernièrement, je fréquentais peu ces lieux par manque de temps car j'étais étudiante et j'avais beaucoup de travail.
Je pense que beaucoup d'entre nous travaillent en semaine parfois très tard et ce n'est pas possible pour elles de sortir...
Après c'est une idée qui me vient...rien ne vaut l'avis des autres filles d'ici
Alors à vous mesdemoiselles

 

Je suis d'accord avec les filles, je travaille le week-end donc pas évident pour les sorties et étiant en couple bah on restait à la maison tranquillement

J'aimerais beaucoup sortir moi aussi ! Les bars ça me ferait trop plaisir ! Mais je suis dans un village dans le Centre de la France, ici, je ne peux rien faire malheureusement... Mais dès que j'aurai un véhicule, zoooooou je soooors si quelqu'un veut bien me recueillir !

Si je puis me permettre, déjà, je ne savais même pas qu'il existait un événement tel que le WGO en France !

Outre le problème de nos emplois du temps chargés, car moi aussi, je finis très tard en semaine et je bosse aussi le samedi, donc les sorties le soir, c'est une par mois, et encore...

Donc, outre le problème de nos emplois du temps, je crois que c'est le problème de l'invisibilité des lesbiennes qui frappe à nouveau ici aussi. Je m'explique : en questionnement sur ma sexualité depuis 5 ans au moins, j'ai plusieurs fois cherché sur Internet des lieux où rencontrer d'autres femmes lesbiennes et bisexuelles, et honnêtement, la communication autour de la communauté lesbienne, même si elle s'est améliorée, elle est encore loin d'être suffisamment présente.

Donc, le WGO, connais pas... Donc comment pourrais-je y participer ?

Enfin, il y a le souci financier : partir en weekend n'est pas un luxe que je peux me permettre, hélas. Et je ne suis sans doute pas la seule dans ce cas. Donc, je privilégie ce que j'ai sous la main: les activités des Ladies Meetings à Rennes, dont je suis l'une des fondatrices et organisatrices (il s'agit d'un groupe de discussions et rencontres pour femmes lesbiennes et bisexuelles ou en questionnement, et nous nous réunissons les 1er et 3ème dimanche du mois, donc ce soir, par exemple, de 18h à 22h au CGLBT de Rennes, 3, rue de Lorraine, métro université Villejean), et quand je le peux, je vais prendre un verre avec les filles, ce que nous organisons entre 2 meetings.

OK, ce n'est pas grand chose, mais c'est mieux que rien, non ?

Moi ce sont des evenements qui m'ennuie quelque part. Certes je ne vis plus en France mais meme a Rennes et oui ancienne Rennaise, je ne bougais pas trop non pas par solidarite mais je l'avoue ce genre d'evenement m'ennuie profondement. On y retrouve tres souvent des feministes du premier rang et je refuse d'associer l'homosexualite feminine au feminisme pur et dur je souhaite avoir le droit de m'epiler les jambes et plus si envie sans avoir une reflexion mal placee. Cela m'arrive de sortir quand il y a un evenement a Utrecht (ville ou j'habites en NL) mais tres tres souvent je vais chez les garcons car en general l'ambiance est bien plus sympa. Je n'arrive pas a comprendre pourquoi chez les femmes, les soirees sont mortelles comme cela. Qu'en pensez vous? je suis curieuse de comprendre.

moi perso je suis en couple mariée donc on n'a pas envie spécialement de se retrouver entre lesbiennes....
Je n'aime pas les ghettos donc on ne fréquente à majorité que des hétéros.
Le seul couple de lesbiennes que nous fréquentons n'a pas arrêté de se disputer samedi dernier chez nous... lol... alors, vla...

Par contre je ne savais pas non plus que WGO existait.... et dommage en effet que PEU le sache

Pour ma part, j'ai beau aimer les femmes, je ne me reconnais pas du tout dans la communauté goudou (mon milieu socio-culturel, c'est plus le metal). Je ne vois pas pourquoi mon orientation sexuelle devrait définir mes goûts musicaux ou vestimentaires...

Mais je soutiens l'initiative quand même, je n'ai rien contre les personnes de la communauté lesbienne, ce n'est juste pas mon truc