Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
+42
TétaClak2.0
Leviosa
chalalop
Hannah Nass
Galila
Mrs.Robot
gioia
Ventisla-tis
Lolap
Angie37
AngriePin
PlumeVaillante
julietteee
Jodie75
Louize
Plume
Joss29
DansMonMonde
Azahar
Nature-L
Roxtedy
Adelou76
CandySona
Athéna06
Yupioka
kanaria
Yohanane
Carmen_Coquelicot
misteriosa93
Yumno
Barbie_Rose
Aline44
Vi'
Rock
keriane
Glycine
yuna
Sakuraaiko
Zig'zag
minipoussin
moineau
glycerine
46 participants
Page 2 sur 2 • 1, 2
- AngriePin
- Age : 24
Messages : 7
Date d'inscription : 07/11/2016
Il y avait tant de signes avant coureurs quand j'y repense, mais qui sur le moment ne m'avait pas fait plus réagir que cela. Le tout premier, je pense, c'est que j'ai toujours aimé le corps féminin, le dessiner, l'admirer. Je trouvais les femmes plus agées que moi très douces, elles me passionnaient. Je me souviens avoir été prise d'une passion folle pour une prof au collège. Puis, ensuite j'ai vu La Vie d'Adèle parce que ce film m'intriguait, trouvant l'amour de deux femmes magnifique, j'ai enchaîné les films traitant de ce sujet. Sans m'en rendre compte, bien sûr. Je pensais juste "découvrir" un nouveau genre de cinéma. Je me disais que ça enrichirait mes connaissances ! Puis je me suis coupé les cheveux, sûrement comme pour m'identifier au portrait type de la lesbienne, je suis devenue un vrai mec. Puis il y avait cette fille, je la connaissais depuis 2 ans mais je vouais mes journées à elle, j'étais folle d'elle. J'admirais les filles, mais en réalité c'était bien plus qu'une admiration. Je passais mon temps à dessiner des femmes, les observer, rêver d'elles, vouloir être proche de mes amiEs. Puis finalment, en seconde je me suis réellement rendu compte de tout ça, car j'ai eu ma première véritable copine. Mais avant, j'étais totalement aveugle et je ne pensais absolument pas à ce que cela signifiait vraiment.
- InvitéInvité
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 29 Nov - 13:15
Non. Pas de signe avant coureur pour moi parce que "Du plus loin, que me revienne, l´ombre de mes amours anciennes", j'ai toujours aimé les femmes, je crois. Dès la maternité, je suis sûre que je suis tombée amoureuse de la gentille infirmière... C'est dire !
- Angie37
- Age : 55
Messages : 18230
Date d'inscription : 24/08/2015
J'ai toujours été attirée par les femmes et ma vie a collé à mon apparence jusqu'au jour ou je me suis rendue compte de mon erreur et ai décidé de corriger. Aujourd'ui je suis une "jeune" femme qui aime toujours les femmes, qui n'a aucun doute sur son orientation mais qui a perdu tant de temps.
- InvitéInvité
Salut tout le monde !
désolé je suis un peu perdue sur ce forum, c'est la première fois que je l'utilise..
Où peut on poser des questions sur ce forum ?
merci !
désolé je suis un peu perdue sur ce forum, c'est la première fois que je l'utilise..
Où peut on poser des questions sur ce forum ?
merci !
- Jodie75
- Age : 49
Messages : 616
Date d'inscription : 04/09/2016
Bonjour Heyjude
Il faut d'abord passer par la case présentation. Tu te décris en quelques lignes, tes passions etc. Puis tu choisis une rubrique dans laquelle tu souhaites écrire. Peut être "à qui tendre la main"? Tu crées ton sujet et c'est parti!
A bientôt!
Il faut d'abord passer par la case présentation. Tu te décris en quelques lignes, tes passions etc. Puis tu choisis une rubrique dans laquelle tu souhaites écrire. Peut être "à qui tendre la main"? Tu crées ton sujet et c'est parti!
A bientôt!
- InvitéInvité
Ca marche merci Jodie75 !
- Lolap
- Localisation : dinan
Age : 36
Messages : 14
Date d'inscription : 27/08/2016
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Lun 16 Jan - 22:03
Hello ,
pour ma part les choses on étaient plutôt complexe et confuse , mon premier baiser était avec une
fille j'ai adoré , je n'étais pas attiré par les mecs en général je préféré traîner avec eux , à l'adolescence je suis sortis avec un garçon , puis deux puis trois et cela jusqu’à 23 ans repoussant l'acte le plus tardivement possible me comptant de dire que je ne me sentais pas prête et quand j'ai fini par me laisser aller je n'est pas aimais du tout la première a était mis sur la cause classique , plus de ou trois fois mais rien nada le plat je n'essayé même pas de faire semblant à quoi bon ,sans jamais êtes satisfaite redoutant chaque contact, chaque intimité , puis un jours , j'ai croisé ma nouvelle voisine j'ai eu comme un déclic , je suis tombé sous son charme , peu de temps j'ai appris qu'elle était lesbienne mais déjà prise , j'ai tentais d'ignorer les signes mais des souvenirs , les signes dis avant coureur étaient la depuis toujours je refusai juste de les voir , j'avais embrassé plus d'une fille , étant plus jeune appréciant chaque échange , flatté par les femmes qui me dragué quand d'autre les repoussé , je préférai regardé les femmes quand j'ai décidé dans faire part mes amis mes plus proche deux le voyait comme une évidence , me rappelant quelque anecdote , j'ai fini par admettre que j'étai belle et bien lesbienne mais maintenant je suis face à une famille qui me crois hétéro et cela engendre un blocage .Pour conclure je pense que il y a toujours des signes avant coureur qu'on les voient ou non .
pour ma part les choses on étaient plutôt complexe et confuse , mon premier baiser était avec une
fille j'ai adoré , je n'étais pas attiré par les mecs en général je préféré traîner avec eux , à l'adolescence je suis sortis avec un garçon , puis deux puis trois et cela jusqu’à 23 ans repoussant l'acte le plus tardivement possible me comptant de dire que je ne me sentais pas prête et quand j'ai fini par me laisser aller je n'est pas aimais du tout la première a était mis sur la cause classique , plus de ou trois fois mais rien nada le plat je n'essayé même pas de faire semblant à quoi bon ,sans jamais êtes satisfaite redoutant chaque contact, chaque intimité , puis un jours , j'ai croisé ma nouvelle voisine j'ai eu comme un déclic , je suis tombé sous son charme , peu de temps j'ai appris qu'elle était lesbienne mais déjà prise , j'ai tentais d'ignorer les signes mais des souvenirs , les signes dis avant coureur étaient la depuis toujours je refusai juste de les voir , j'avais embrassé plus d'une fille , étant plus jeune appréciant chaque échange , flatté par les femmes qui me dragué quand d'autre les repoussé , je préférai regardé les femmes quand j'ai décidé dans faire part mes amis mes plus proche deux le voyait comme une évidence , me rappelant quelque anecdote , j'ai fini par admettre que j'étai belle et bien lesbienne mais maintenant je suis face à une famille qui me crois hétéro et cela engendre un blocage .Pour conclure je pense que il y a toujours des signes avant coureur qu'on les voient ou non .
- Ventisla-tis
- Localisation : Montpellier
Age : 33
Messages : 3
Date d'inscription : 24/01/2017
Première réponse pour ma part à un sujet très intéressant...
En fait, depuis mon adolescence, j'ai eu une attirance envers les filles. Une fille que je trouvais très jolie, une autre que j'ai eu envie d'embrasser... je crois que la première fois était devant un film. Deux adolescentes s'embrassent, et j'ai ressenti un mélange de jalousie, d'envie et d'excitation devant cette scène !
Sensation que j'ai retrouvé ensuite avec des séries et des livres traitant du sujet.
Néanmoins, cette attirance ne m'a pas empêché de fréquenter quelques hommes (déni?), et je suis toujours dans une phase de découverte de mes envies, même 10 ans après !
En fait, depuis mon adolescence, j'ai eu une attirance envers les filles. Une fille que je trouvais très jolie, une autre que j'ai eu envie d'embrasser... je crois que la première fois était devant un film. Deux adolescentes s'embrassent, et j'ai ressenti un mélange de jalousie, d'envie et d'excitation devant cette scène !
Sensation que j'ai retrouvé ensuite avec des séries et des livres traitant du sujet.
Néanmoins, cette attirance ne m'a pas empêché de fréquenter quelques hommes (déni?), et je suis toujours dans une phase de découverte de mes envies, même 10 ans après !
- gioia
- Age : 27
Messages : 9
Date d'inscription : 23/02/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 26 Fév - 14:50
(excusez moi d'avance pour ce pavé, j'étais un peu trop inspirée xD)
Allez je me lance. C’est ce topic -sur lequel je suis tombée un peu au hasard et que j’ai trouvé très intéressant- qui m’a fait connaître ce forum. Je ne suis jamais sortie avec une fille mais j’ai réaliser assez récemment que j’aimais les femmes.
Petite déjà, quand mes amies ont commencé à s’intéresser aux garçons, à vouloir se faire belle etc, je ne me sentais pas vraiment concernée par leurs discussions et j’ai commencé à m’éloigner d’elles pour jouer avec les garçons. Sans être garçon manqué (et d’ailleurs je ne pense absolument pas que les lesbiennes le soient ou l’aient nécessairement été), disons que j’ai toujours été bien loin du stéréotype de la petite fille qui se déguise en princesse et attend son prince charmant.
Au collège, quand beaucoup de filles commençaient à avoir des petits copains, je me sentais un peu à part, parce que je n’avais même pas un « crush » dont j’aurais pu parler, histoire de me sentir normale. Par contre, j’étais folle d’une de mes profs, j’avais envie d’être avec elle, de lui offrir des cadeaux, j’aurais eu envie de la prendre dans mes bras, je voulais qu’elle me remarque, c’était quelque peu obsessionnel. Jamais pourtant je n’ai imaginé que ça puisse être une attirance plus qu’amicale, et pourtant les sentiments étaient là.
En fin de collège, j’ai embrassé une amie dans le cadre d’un stupide pari d’adolescents. A l’époque, j’étais un peu timide et je passais toujours pour la fille sage, l’intello coincée. On ne m’avait donc pas vraiment attribué de pari, et j’ai moi-même demandé à participer. J’avais envie de voir ce que ça faisait, car je n’avais jamais embrassé personne. J’étais venue avec une amie, et embrasser une fille ne me gênait absolument pas. L’amie en question était clairement hétéro, pour elle ça n’était qu’un jeu. Pourtant, moi j’ai ressenti quelque chose de très fort ce jour-là.
Au lycée, toujours pas de petits copains, toujours aucun désir de regarder les garçons. Par contre, j’étais devenue quelque peu obsessionnelle à propos de quelques actrices. J’aimais les regarder, me repasser en boucle mes scènes préférés, j’avais envie de tout savoir sur elles, et l’idée de ne jamais pouvoir les rencontrer me faisait mal. Un comportement courant d’ado, soit, mais les célébrités en question n’ont toujours été que des femmes.
Toujours au lycée, un garçon adorable et mignon me donne des rendez-vous en dehors du lycée. Je le trouve gentil, je décide d’y aller mais je m’esquive dès que les choses menacent de devenir un peu trop intimes. Rien ne se passe donc. Je finis par l’éviter, et lui finit par m’avouer ses sentiments pour moi par sms. J’étais troublée. Je n’avais jamais été amoureuse, et c’était comme si ma raison me disait « c’est une chance, il est gentil, te correspond en tous points, des gars comme ça, ça ne court pas les rues etc. » Oui mais mon coeur, lui, ne ressentait absolument rien. Alors j’ai encore esquivé, essayant de l’éviter parce que je ne comprenais pas moi-même ce qui me retenait de me jeter dans ses bras. Je me suis inventée des excuses, comme quoi je n’étais pas prête, qu’il fallait attendre un garçon dont je tomberais éperdument amoureuse…
Pourtant les années passent et toujours rien. Je me demandais pourquoi mes amies fantasmaient sur des hommes, et que leurs discussions, les photos qu’elles me montraient me laissaient complètement indifférente. Je me demandais si j’étais normale et me forçais à regarder les garçons, à suivre les autres, à être comme mes amies du même age. En vain.
Assez signifiant également, le fait que jamais je n’ai ressenti l’envie de toucher un garçon, ni même d’en être proche. Par contre, je suis parfois assez tactile avec les filles. Par exemple, un soir, j’étais avec l’une de mes meilleures amies - pour qui pour le coup je ne ressens à priori que de l’amitié malgré mon comportement ambigüe-, et donc nous discutions sur le canapé, super à l’aise l’une avec l’autre, et je lui caressais les cheveux, le visage, sans arrière pensée certes, mais quand même avec un certain plaisir pour ma part …
C’est tout récemment que j’ai eu comme un flash « et si finalement tu étais lesbienne ? » Etrangement je n’y avais jamais pensé, et pourtant ça sonne en moi de plus en plus comme une évidence.
Allez je me lance. C’est ce topic -sur lequel je suis tombée un peu au hasard et que j’ai trouvé très intéressant- qui m’a fait connaître ce forum. Je ne suis jamais sortie avec une fille mais j’ai réaliser assez récemment que j’aimais les femmes.
Petite déjà, quand mes amies ont commencé à s’intéresser aux garçons, à vouloir se faire belle etc, je ne me sentais pas vraiment concernée par leurs discussions et j’ai commencé à m’éloigner d’elles pour jouer avec les garçons. Sans être garçon manqué (et d’ailleurs je ne pense absolument pas que les lesbiennes le soient ou l’aient nécessairement été), disons que j’ai toujours été bien loin du stéréotype de la petite fille qui se déguise en princesse et attend son prince charmant.
Au collège, quand beaucoup de filles commençaient à avoir des petits copains, je me sentais un peu à part, parce que je n’avais même pas un « crush » dont j’aurais pu parler, histoire de me sentir normale. Par contre, j’étais folle d’une de mes profs, j’avais envie d’être avec elle, de lui offrir des cadeaux, j’aurais eu envie de la prendre dans mes bras, je voulais qu’elle me remarque, c’était quelque peu obsessionnel. Jamais pourtant je n’ai imaginé que ça puisse être une attirance plus qu’amicale, et pourtant les sentiments étaient là.
En fin de collège, j’ai embrassé une amie dans le cadre d’un stupide pari d’adolescents. A l’époque, j’étais un peu timide et je passais toujours pour la fille sage, l’intello coincée. On ne m’avait donc pas vraiment attribué de pari, et j’ai moi-même demandé à participer. J’avais envie de voir ce que ça faisait, car je n’avais jamais embrassé personne. J’étais venue avec une amie, et embrasser une fille ne me gênait absolument pas. L’amie en question était clairement hétéro, pour elle ça n’était qu’un jeu. Pourtant, moi j’ai ressenti quelque chose de très fort ce jour-là.
Au lycée, toujours pas de petits copains, toujours aucun désir de regarder les garçons. Par contre, j’étais devenue quelque peu obsessionnelle à propos de quelques actrices. J’aimais les regarder, me repasser en boucle mes scènes préférés, j’avais envie de tout savoir sur elles, et l’idée de ne jamais pouvoir les rencontrer me faisait mal. Un comportement courant d’ado, soit, mais les célébrités en question n’ont toujours été que des femmes.
Toujours au lycée, un garçon adorable et mignon me donne des rendez-vous en dehors du lycée. Je le trouve gentil, je décide d’y aller mais je m’esquive dès que les choses menacent de devenir un peu trop intimes. Rien ne se passe donc. Je finis par l’éviter, et lui finit par m’avouer ses sentiments pour moi par sms. J’étais troublée. Je n’avais jamais été amoureuse, et c’était comme si ma raison me disait « c’est une chance, il est gentil, te correspond en tous points, des gars comme ça, ça ne court pas les rues etc. » Oui mais mon coeur, lui, ne ressentait absolument rien. Alors j’ai encore esquivé, essayant de l’éviter parce que je ne comprenais pas moi-même ce qui me retenait de me jeter dans ses bras. Je me suis inventée des excuses, comme quoi je n’étais pas prête, qu’il fallait attendre un garçon dont je tomberais éperdument amoureuse…
Pourtant les années passent et toujours rien. Je me demandais pourquoi mes amies fantasmaient sur des hommes, et que leurs discussions, les photos qu’elles me montraient me laissaient complètement indifférente. Je me demandais si j’étais normale et me forçais à regarder les garçons, à suivre les autres, à être comme mes amies du même age. En vain.
Assez signifiant également, le fait que jamais je n’ai ressenti l’envie de toucher un garçon, ni même d’en être proche. Par contre, je suis parfois assez tactile avec les filles. Par exemple, un soir, j’étais avec l’une de mes meilleures amies - pour qui pour le coup je ne ressens à priori que de l’amitié malgré mon comportement ambigüe-, et donc nous discutions sur le canapé, super à l’aise l’une avec l’autre, et je lui caressais les cheveux, le visage, sans arrière pensée certes, mais quand même avec un certain plaisir pour ma part …
C’est tout récemment que j’ai eu comme un flash « et si finalement tu étais lesbienne ? » Etrangement je n’y avais jamais pensé, et pourtant ça sonne en moi de plus en plus comme une évidence.
- Mrs.Robot
- Age : 31
Genre : Non-binaire
Messages : 260
Date d'inscription : 12/02/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 26 Fév - 22:54
Peut-être que ce n'est que moi, mais cette notion de "signes avant-coureurs" me dérange un peu. Un peu comme lorsqu'on cherche les symptômes d'un trouble que l'on pourrait prévoir à l'avance si on pouvait catégoriser des signes (symptômes) et les classifier.
Était-ce vraiment le signe de votre homosexualité que vous préfériez les jeux de garçon? Est-ce que le signe avant coureur ne pourrait pas être aussi de passer son temps à tripoter ses barbies? Ou que vous n'ayez que des amies et pas des amis? Est-ce que vous n'auriez pas aimé ces jeux, ou ces amies, si vous aviez été hétérosexuelles? Est-ce que l'homosexualité s'étend en dehors de notre attirance sexuelle et transforment nos attirances cinématographiques, amicales ou encore nos loisirs, nos goûts esthétiques ou bien culinaires?
Maintenant que j'ai fait ma fille relou, j'ai compris que j'étais homosexuelle quand j'ai capté que j'aimais les boobs à l'âge où ils rentrent même pas encore dans les mains.
Était-ce vraiment le signe de votre homosexualité que vous préfériez les jeux de garçon? Est-ce que le signe avant coureur ne pourrait pas être aussi de passer son temps à tripoter ses barbies? Ou que vous n'ayez que des amies et pas des amis? Est-ce que vous n'auriez pas aimé ces jeux, ou ces amies, si vous aviez été hétérosexuelles? Est-ce que l'homosexualité s'étend en dehors de notre attirance sexuelle et transforment nos attirances cinématographiques, amicales ou encore nos loisirs, nos goûts esthétiques ou bien culinaires?
- InvitéInvité
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 26 Fév - 23:19
Je suis bi, mais j'ai une grosse préférence pour les femmes quand même. J'ai été élevée dans un cercle familial hyper tolérant, un de mes cousins que j'adore est homosexuel (et puis alors, vraiment, le genre de gay où tu le lis sur sa tête Un personnage de film! Adorable.) du coup, je ne me suis jamais vraiment "posé la question", en fait... quand j'ai ramené une rose le jour de la st valentin, mes parents m'ont demandé "ohhh, qui t'as offert ça?" et j'ai tout naturellement répondu que j'avais une copine depuis des mois, que je n'avais juste pas daigné leur en parler et je me souviens de la réaction de ma maman, qui m'a faite beaucoup rire à l'époque, et qui me fait toujours sourire maintenant... "oh, j'aurais pas de petits enfants alors? ... Bon, comment elle s'appelle? Elle vit où? Ca fait depuis quand exactement? Elle est gentille au moins? Et elle est comment?" Elle a eu un moment un peu bancal, un peu déçu et puis ça lui est passé quasiment de suite. A l'heure actuelle, elle me remercie de ne pas vouloir de gosse
Je pense que, même si c'était un amour d'enfant, j'étais "amoureuse" de ma première meilleure amie. Puis j'ai été "amoureuse" de quelques garçons, à l'époque, puis de ma prof d'Espagnol, puis... bon... Pour le reste, je suis assez d'accord avec Mrs.Robot : j'ai jamais été hyper féminine juste parce que ça me gonfle, je n'ai jamais aimé les "jeux de garçons" parce que je trouvais ça trop violent, je préférais traîner avec les filles parce qu'en général plus douces que les garçons (et j'étais très bisounours, je le suis toujours assez sur certaines choses) ... rien à voir avec mon orientation quoi.
Je pense que, même si c'était un amour d'enfant, j'étais "amoureuse" de ma première meilleure amie. Puis j'ai été "amoureuse" de quelques garçons, à l'époque, puis de ma prof d'Espagnol, puis... bon... Pour le reste, je suis assez d'accord avec Mrs.Robot : j'ai jamais été hyper féminine juste parce que ça me gonfle, je n'ai jamais aimé les "jeux de garçons" parce que je trouvais ça trop violent, je préférais traîner avec les filles parce qu'en général plus douces que les garçons (et j'étais très bisounours, je le suis toujours assez sur certaines choses) ... rien à voir avec mon orientation quoi.
- Galila
- Localisation : Tours
Age : 38
Messages : 6
Date d'inscription : 28/02/2017
Topic
Mar 28 Fév - 0:59
Topic génial en effet j'ai lu beaucoup de vos posts et en effet, je n'ai pas du tout capté les signes. Je me pensais bi.
Mon premier coup de coeur fût pour ma prof d'anglais au lycée j'avais 17 ans ( oui banal ), puis je suis sortie avec des garçons, puis deux filles, mais là pression familiale ( un tantinet homophone pour certains ), m'a fais faire 3 bonds en arrière.
Je suis passé de relations en relations avec des hommes, je n'ai jamais réussis à me stabiliser, les femmes me revenaient toujours à l'esprit, je me sentais vide.
Je pensais aussi être frigide avec les hommes
Puis le dernier, m'a ouvert les yeux, je ne le remercierais jamais assez.
Maintenant je me sens enfin moi, même si je n'ai rencontré personne, je me sens libre et moi.
Deux membres de ma familles sont au courant et l'on acceptés sans problèmes, pour le reste c'est pas demain la veille.
Mon premier coup de coeur fût pour ma prof d'anglais au lycée j'avais 17 ans ( oui banal ), puis je suis sortie avec des garçons, puis deux filles, mais là pression familiale ( un tantinet homophone pour certains ), m'a fais faire 3 bonds en arrière.
Je suis passé de relations en relations avec des hommes, je n'ai jamais réussis à me stabiliser, les femmes me revenaient toujours à l'esprit, je me sentais vide.
Je pensais aussi être frigide avec les hommes
Puis le dernier, m'a ouvert les yeux, je ne le remercierais jamais assez.
Maintenant je me sens enfin moi, même si je n'ai rencontré personne, je me sens libre et moi.
Deux membres de ma familles sont au courant et l'on acceptés sans problèmes, pour le reste c'est pas demain la veille.
- gioia
- Age : 27
Messages : 9
Date d'inscription : 23/02/2017
Je comprends tes réticences. Mais interpréter, chercher à tout comprendre et à tout savoir, n’est-ce pas juste un comportement tout ce qu’il y a de plus humain ?Mrs.Robot a écrit:Peut-être que ce n'est que moi, mais cette notion de "signes avant-coureurs" me dérange un peu. Un peu comme lorsqu'on cherche les symptômes d'un trouble que l'on pourrait prévoir à l'avance si on pouvait catégoriser des signes (symptômes) et les classifier.
Était-ce vraiment le signe de votre homosexualité que vous préfériez les jeux de garçon? Est-ce que le signe avant coureur ne pourrait pas être aussi de passer son temps à tripoter ses barbies? Ou que vous n'ayez que des amies et pas des amis? Est-ce que vous n'auriez pas aimé ces jeux, ou ces amies, si vous aviez été hétérosexuelles? Est-ce que l'homosexualité s'étend en dehors de notre attirance sexuelle et transforment nos attirances cinématographiques, amicales ou encore nos loisirs, nos goûts esthétiques ou bien culinaires?
Bien sûr que l’homosexualité n’est pas un trouble; mais être dans le doute, le déni ou l’incompréhension peut-être perçu de la sorte. Chercher des signes ne serait dans ce cas pas un moyen d’identifier un trouble, mais plutôt de se rassurer en réalisant que notre orientation sexuelle n’est justement pas « un trouble » passager mais une part de notre personnalité, une part qui a toujours été là, avant même que nous en prenions conscience.
Je ne suis ni chercheuse, ni psy ni Dieu, je ne sais pas si l’orientation sexuelle est le fruit du hasard, de la génétique, si elle est déterminée à la naissance ou si elle se forge en grandissant, mais la question est intéressante.
Et si l’orientation sexuelle est inhérente à notre personnalité, et que la personnalité se construit dès la petite enfance, alors nos jeux, nos comportements d’enfant pourraient être révélateurs. D’autant plus que les notions de couple, de sentiments amoureux, de trouver quelqu'un et de fonder une famille etc.. sont si ancrées dans notre société qu’elles ressortent forcément consciemment ou non dans les jeux et comportements des enfants.
Maintenant, je ne sais pas ce que peut signifier tel ou tel jeu ou comportement, et notre interprétation est ici clairement influencée. C’est comme faire une analyse de texte guidée. En sachant ce que l’on cherche, il est facile de trouver.
Donc je comprends que tu aies des doutes sur ces « signes avant-coureurs » et sur la nécessité même de les chercher, puisque tout n’est qu’interprétation. Reste que certains signes sont assez révélateurs, et que se pencher sur son passé peut parfois aider à mieux se connaître et ainsi à mieux s’assumer.
- Mrs.Robot
- Age : 31
Genre : Non-binaire
Messages : 260
Date d'inscription : 12/02/2017
@gioia: Je disais plutôt que les signes pointés n'ont pour moi rien à voir avec l'homosexualité et est "pathologisant"... Si j'ai du mal à me projeter dans cette question, c'est parce que l'homosexualité n'est pour moi en rien un trait de personnalité. C'est donner beaucoup trop de place à une simple orientation sexuelle, qui ne définit, elle, en rien une Personne (avec un grand P). L'homosexualité décrit uniquement une orientation sexuelle dont l'attirance sexuelle est portée vers les personnes de même sexe. Si on veut repérer des "signes" d'homosexualité, ils se trouvent donc, pour moi, dans nos attirances sexuelles... et non pas dans nos préférences personnelles, variables d'un individu à l'autre. Qu'une homosexuelle préfère jouer au papa plutôt qu'à la maman, ce n'est pas déceler un signe d'homosexualité. L'humain est tellement complexe que j'ai du mal à me dire qu'un signe qui n'a rien à voir avec l'expression d'une attirance sexuelle peut être l'expression d'une homosexualité. Homosexualité qui est, en soit, une donnée absolument banale et qui n'a rien de si envahissant. C'est, à la limite, se conforter ou se construire socialement à travers le stéréotype de la lesbienne.
Les remarques types : "Ah, lui il est gay parce qu'il aime le rose" ; "Elle c'est une lesbienne parce qu'elle aime le foot" ; "Non mais c'est impossible que tu sois homosexuelle, tu es trop féminine" sont des affirmations qui se reposent sur le même principe.
Les remarques types : "Ah, lui il est gay parce qu'il aime le rose" ; "Elle c'est une lesbienne parce qu'elle aime le foot" ; "Non mais c'est impossible que tu sois homosexuelle, tu es trop féminine" sont des affirmations qui se reposent sur le même principe.
- gioia
- Age : 27
Messages : 9
Date d'inscription : 23/02/2017
@Mrs.Robot : Finalement j'ai l'impression de te rejoindre. Je suis d'accord sur le fait que les ''signes'' pré-adolescence sont en effet très peu pertinents, ce ne sont que de pures interprétations infondées. Lorsque je disais dans mon dernier message que certains signes étaient révélateurs, j'avais en tête des ''signes'' post-adolescence, qui ne sont en y regardant bien que l'expression de l'attirance sexuelle, mais qui ne sont pas forcément tout de suite perçus comme tel. Par exemple, une adolescente peut-être physiquement attirée par quelqu'un sans pour autant être prête mentalement à faire quoi que ce soit. Dans ce cas, la dite-adolescent ne réalise pas forcément que ce qu'elle ressent est une attirance sexuelle parce que lorsqu'on a grandi sans homos dans son entourage, on est facilement formaté à penser que l'attirance ne se produit qu'envers des hommes. Tu vois ce que je veux dire ? Et donc plusieurs années plus tard, lorsque l'on connait son orientation sexuelle, on peut regarder en arrière et reconnaître ces signes avant-coureurs non pas de notre homosexualité mais de la prise de conscience de notre homosexualité. Ca n'a pas forcément d'intérêt de les chercher, mais c'est toujours amusant de faire de petites introspections. Bref, c'est comme ça que je vois ce topic.
- InvitéInvité
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 28 Mar - 17:31
Galila a écrit:
Je suis passé de relations en relations avec des hommes, je n'ai jamais réussis à me stabiliser, les femmes me revenaient toujours à l'esprit, je me sentais vide.
Je pensais aussi être frigide avec les hommes
Puis le dernier, m'a ouvert les yeux, je ne le remercierais jamais assez.
c trois phrases resument ma vie x'D
premier baiser avec une personne, a 14 ans, avec ma meilleure amie, 2 mois a se pecho la bouche des qu'on le pouvait ><'
et apres, je n'ai cessé d'y pensé les 20 années qui ont suivit.
j'ai toujours ete qu'avec des hommes.
j'ai tjrs mis mes envie de femmes sur le dos du fantasme.
a coté de ca, je suis actuellement avec un homme, (qui a hanté mes pensé 15 ans egalement avant de me 'remettre' avec lui) et la .. ce qui c'est passé, je m'y attendais pas ! ah -ah
bah en fait, au bout d'un an, j'me rend compte que meme lui, me fait rien au lit, et que je me comporte avec lui plus comme un pote que l'autre personne de mon couple. et mon coté 'sterile des sentiments amoureux' .. Je comprends mieux ><
35 ans avant d'me reveiller .. pourtant c't plutot clair, je me pensais juste tres ouverte d'esprit
voila, ca fait moins d'une semaine que je pense m'etre reveillé, et ca me fait bizarre, tout bizarre. mais en bien !
je crois que j'ai fait un ptit HS ><'
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 25 Juil - 18:06
Salut, j'aime beaucoup ce sujet parce que j'y ai beaucoup pensé que j'ai découvert qui j'étais.
J'ai découvert mon orientation sexuelle relativement tard (vers 22 ans), pas que ce soit vraiment tard, disons que vu "les signes" il fallait vraiment être longue à la détente pour ne pas comprendre.
J'entendais beaucoup parlé de la série L word et j'ai eu envie de la regarder, plus j'avançais dans la série plus les questions m'arrivaient en pleine face. A la fin de la série je voyais bien que les femmes m'attiraient mais je me disais que non j'étais pas vraiment attirée par les femmes, j'ai vu une série et je me suis crue dedans c'est tout. J'avais l'impression de me construire une fausse vie, une fausse "moi".
Et puis j'ai réfléchie. Et d'un coup tout est revenu, au compte gouttes :
D. cette fille que "j'admirais" quand j'étais en primaire, même enfant je me demandais pourquoi je la trouvais si belle, si gentille sans jamais en être jalouse alors que je la trouvais parfaite (pas que je sois jalouse, pas du tout, mais on m'avait mis en tête que les filles entre elles sont jalouses et se reluquent pour se comparer). Maintenant j'ai compris.
Ma meilleure amie, avec qui on a furtivement "joué au docteur", pourquoi au collège certains nous appelait "les lesbiennes". Pourquoi j'étais si jalouse des autres "copines" qui l'approchaient.
Ces grandes déceptions lorsque je me rendais compte qu'un personnage de série ou de film que j'adorais était hétéro, alors que j'avais rien imaginé avant, enfin je me rendais pas compte (coucou "Alex" dans "ma vie à moi, Les soeurs Halliwell (les décolletés de Alissa Milano omg... je mattais, je les trouvais magnifiques et je me rendais compte de rien, mais vous imaginez ça ?), Buffy, les deux actrices dans "ce que j'aime chez toi", etc. toutes les séries et tous les films en fait).
Pourquoi j'ai autant aimé dessiner ce modèle nue en cours.
J'ai découvert mon orientation sexuelle relativement tard (vers 22 ans), pas que ce soit vraiment tard, disons que vu "les signes" il fallait vraiment être longue à la détente pour ne pas comprendre.
J'entendais beaucoup parlé de la série L word et j'ai eu envie de la regarder, plus j'avançais dans la série plus les questions m'arrivaient en pleine face. A la fin de la série je voyais bien que les femmes m'attiraient mais je me disais que non j'étais pas vraiment attirée par les femmes, j'ai vu une série et je me suis crue dedans c'est tout. J'avais l'impression de me construire une fausse vie, une fausse "moi".
Et puis j'ai réfléchie. Et d'un coup tout est revenu, au compte gouttes :
D. cette fille que "j'admirais" quand j'étais en primaire, même enfant je me demandais pourquoi je la trouvais si belle, si gentille sans jamais en être jalouse alors que je la trouvais parfaite (pas que je sois jalouse, pas du tout, mais on m'avait mis en tête que les filles entre elles sont jalouses et se reluquent pour se comparer). Maintenant j'ai compris.
Ma meilleure amie, avec qui on a furtivement "joué au docteur", pourquoi au collège certains nous appelait "les lesbiennes". Pourquoi j'étais si jalouse des autres "copines" qui l'approchaient.
Ces grandes déceptions lorsque je me rendais compte qu'un personnage de série ou de film que j'adorais était hétéro, alors que j'avais rien imaginé avant, enfin je me rendais pas compte (coucou "Alex" dans "ma vie à moi, Les soeurs Halliwell (les décolletés de Alissa Milano omg... je mattais, je les trouvais magnifiques et je me rendais compte de rien, mais vous imaginez ça ?), Buffy, les deux actrices dans "ce que j'aime chez toi", etc. toutes les séries et tous les films en fait).
Pourquoi j'ai autant aimé dessiner ce modèle nue en cours.
- chalalop
- Age : 33
Messages : 65
Date d'inscription : 27/06/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 25 Juil - 18:13
J'aurais presque pu écrire la même chose que toi, Hannah Nass mais là où tu m'as réellement fait bloqué et enfin c'est hyper étrange, comment dire? Déjà tu as cité "ma vie à moi" j'étais absolument fan de cette série, j'adorais le perso d'Alex et j'étais tellement déçue qu'elle soit hétéro moi aussi, tu viens de m'en faire prendre conscience!
J'étais fan de Phénomène Raven aussi, et info très cool, j'ai appris bien plus tard qu'elle était lesbienne!
Voilà voilà
Bon et heu sans commentaire pour Alyssa Milano hein je plussoie
J'étais fan de Phénomène Raven aussi, et info très cool, j'ai appris bien plus tard qu'elle était lesbienne!
Voilà voilà
Bon et heu sans commentaire pour Alyssa Milano hein je plussoie
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 25 Juil - 18:27
Aaaah mais je pensais être la seule à connaitre cette série ahah ! Non mais on est d'accord qu'en fait elle était lesbienne mais que les scénaristes n'ont pas voulu choquer hein ?
Je regardais pas beaucoup Phénomène Raven mais j'étais très contente quand j'ai appris aussi, un peu de visibilité !
Je regardais pas beaucoup Phénomène Raven mais j'étais très contente quand j'ai appris aussi, un peu de visibilité !
- chalalop
- Age : 33
Messages : 65
Date d'inscription : 27/06/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 25 Juil - 18:33
Mais moi aussi! c'est pour ça que là, te lire, ça m'a d'une fait replongé en pleine adolescence (youhou) et de deux je pensais qu'à part moi, personne n'avait jamais daigné regarder cette série^^
On est super d'accord même, totalement, et pour avoir fait l'autruche pendant très longtemps, je pense que c'est assez logique le fait que je l'aimais tant. Même si je ne me l'expliquais pas sur le moment.
Pareil pour Phénomène Raven, en plus elle a l'air assez cool dans la vie réelle, elle a fait son coming-out, enfin pas que faire son coming-out (ou pas )soit révélateur et mérite des bons points ou non, mais plutôt dans le sens où elle semble engagée, mais bref ce sont des suppositions surtout.
On est super d'accord même, totalement, et pour avoir fait l'autruche pendant très longtemps, je pense que c'est assez logique le fait que je l'aimais tant. Même si je ne me l'expliquais pas sur le moment.
Pareil pour Phénomène Raven, en plus elle a l'air assez cool dans la vie réelle, elle a fait son coming-out, enfin pas que faire son coming-out (ou pas )soit révélateur et mérite des bons points ou non, mais plutôt dans le sens où elle semble engagée, mais bref ce sont des suppositions surtout.
- Leviosa
- Localisation : Utopia
Age : 32
Messages : 664
Date d'inscription : 15/02/2014
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 25 Juil - 21:37
PS: Moi aussi je regardais Ma vie à moi et je "bloquais" sur Alex... #KD2A forever
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mer 26 Juil - 0:35
Nan mais voilà, en fait c'était bien une héroïne lesbienne ! KD2A, j'avais oublié, rolala...
Chalalop je vois ce que tu veux dire pour Raven et je suis d'accord avec toi.
Et vous alors Leviosa et Chalalop, les signes avant-coureurs, quand avez-vous su ?
Chalalop je vois ce que tu veux dire pour Raven et je suis d'accord avec toi.
Et vous alors Leviosa et Chalalop, les signes avant-coureurs, quand avez-vous su ?
- TétaClak2.0
- Age : 28
Messages : 655
Date d'inscription : 02/06/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mer 26 Juil - 11:18
Moi aussi je regardais cette série Ma vie à moi, normale qu'on aime Alex vu que c'étai son mais vu j'étais très jeune, je préférais avant tous son style, je regardais la série avec ma sœur. Et je pense que tous les personnes qui regardaient KD2A ont forcément vu la série mais ils l'ont tous simplement oublié avec le temps. Voilà
Les signes avant-coureurs: je rêvais très souvent des mes professeurs mais je croyais que c'étais normal. Mes professeurs étaient jeune et jolie, souvent elles avaient entre 28 et 35 ans heureusement. J'avais une prof lesbienne et elle ne la jamais caché, elle était mariée je crois, elle avait une moto et moi je me disait souvent qu'elle était classe, que je voulais être comme elle mais petite particularité je ne l'aimais pas du tout, elle était comme je dirais à l'époque une sauvage, une chiante autoritaire...
Autre signe je regardais des filles mais pas pour me comparer à elle en tous cas. Mais je me disais que tous le monde a forcément déjà eu ce comportement là, j'avais des amies qui mâter d'autres filles et qui rêver de nos prof du coup je me suis pas rendu compte sur le coup.
J'ai pris conscience récemment quand je suis tomber amoureuse d'une fille et là je me suis dit que ta plus d'excuse, prend conscience maintenant et vie sans te voiler la face.
Les signes avant-coureurs: je rêvais très souvent des mes professeurs mais je croyais que c'étais normal. Mes professeurs étaient jeune et jolie, souvent elles avaient entre 28 et 35 ans heureusement. J'avais une prof lesbienne et elle ne la jamais caché, elle était mariée je crois, elle avait une moto et moi je me disait souvent qu'elle était classe, que je voulais être comme elle mais petite particularité je ne l'aimais pas du tout, elle était comme je dirais à l'époque une sauvage, une chiante autoritaire...
Autre signe je regardais des filles mais pas pour me comparer à elle en tous cas. Mais je me disais que tous le monde a forcément déjà eu ce comportement là, j'avais des amies qui mâter d'autres filles et qui rêver de nos prof du coup je me suis pas rendu compte sur le coup.
J'ai pris conscience récemment quand je suis tomber amoureuse d'une fille et là je me suis dit que ta plus d'excuse, prend conscience maintenant et vie sans te voiler la face.
- Keep_calm
- Localisation : Ici et ailleurs
Age : 35
Messages : 343
Date d'inscription : 16/06/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Jeu 10 Aoû - 13:07
Salut à toutes!
Sujet très intéressant! !
Étant actuellement en plein chamboulement psychologique compte tenu qu'il est des plus en plus clair que je suis attirée par les femmes, ce sujet est parfait! Et en vous lisant j'ai repensé à des choses que j'avais complément sorties de ma mémoire inconsciemment ou pas d'ailleurs et est-ce qu'on peut appeler ça des signes avant-coureurs ?
Petite j'étais un vrai garçon manqué, je jouais au foot, détestais les poupées et avais une superbe collection d'Action Man ^^.
Au collège j'ai eu une amitié "ambiguë" avec une fille, ça m'a tellement fait flippé que j'ai arrêté de lui parler du jour au lendemain. D'ailleurs durant cette même période, la chanson "all the things she say" de Tatu passait partout et j'étais autant gênée qu'intriguée par ce groupe et leur chanson.
Je n'ai jamais été emballé par l'idée de me marier et d'avoir des enfants, je déteste l'idée même de me conformer à un modèle conjugal qui reprendrais les stéréotypes de l'homme et de la femme "dominant-dominé". Girlz power!! je suis parfois un peu trop féministe.
J'ai eu plusieurs relations avec des hommes, toutes chaotiques! j'ai toujours senti qu'il me manquait quelque chose, une éternelle insatisfaite.
Niveau culturel, média-audio etc, je suis attirée presque que par les femmes independantes et influentes.
Dernière chose et pas des moindre je suis tombée amoureuse d'une femme, il y a quelque mois! Et meme si ce dernier point c'est soldé par un échec très douloureux, ça m'a permis d'ouvrir les yeux.
Mes amies me disent qu'on tombe amoureux d'une personne et non de son sexe, ce que je me dis aussi, mais aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à m'imaginais de nouveau avec un homme.
Je crois que je vais devoir me faire une raison ! Je ne sais pas ce que je suis mais ce qui est sûr ce que je ne suis pas hétéro !
Sujet très intéressant! !
Étant actuellement en plein chamboulement psychologique compte tenu qu'il est des plus en plus clair que je suis attirée par les femmes, ce sujet est parfait! Et en vous lisant j'ai repensé à des choses que j'avais complément sorties de ma mémoire inconsciemment ou pas d'ailleurs et est-ce qu'on peut appeler ça des signes avant-coureurs ?
Petite j'étais un vrai garçon manqué, je jouais au foot, détestais les poupées et avais une superbe collection d'Action Man ^^.
Au collège j'ai eu une amitié "ambiguë" avec une fille, ça m'a tellement fait flippé que j'ai arrêté de lui parler du jour au lendemain. D'ailleurs durant cette même période, la chanson "all the things she say" de Tatu passait partout et j'étais autant gênée qu'intriguée par ce groupe et leur chanson.
Je n'ai jamais été emballé par l'idée de me marier et d'avoir des enfants, je déteste l'idée même de me conformer à un modèle conjugal qui reprendrais les stéréotypes de l'homme et de la femme "dominant-dominé". Girlz power!! je suis parfois un peu trop féministe.
J'ai eu plusieurs relations avec des hommes, toutes chaotiques! j'ai toujours senti qu'il me manquait quelque chose, une éternelle insatisfaite.
Niveau culturel, média-audio etc, je suis attirée presque que par les femmes independantes et influentes.
Dernière chose et pas des moindre je suis tombée amoureuse d'une femme, il y a quelque mois! Et meme si ce dernier point c'est soldé par un échec très douloureux, ça m'a permis d'ouvrir les yeux.
Mes amies me disent qu'on tombe amoureux d'une personne et non de son sexe, ce que je me dis aussi, mais aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à m'imaginais de nouveau avec un homme.
Je crois que je vais devoir me faire une raison ! Je ne sais pas ce que je suis mais ce qui est sûr ce que je ne suis pas hétéro !
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Ven 11 Aoû - 20:08
En CE2, notre maître d'école s'est absenté 3 semaines. Une remplaçante trentenaire a pris le relais. Avant de partir, elle a donné son adresse postale à la classe, on l'adorait tous. Nous étions autorisé à lui écrire une lettre racontant nos vacances. J'ai fais la vie à ma mère pour lui envoyer un carte postale. Elle n'était pas d'accord, trouvait cela ridicule. Je ne me souviens plus du visage de cette femme mais je me souviens que je pensais à elle le soir dans mon lit. Je voulais me blottir dans ses bras.
A 13 ans, un copain m'invite au cinéma pour le 1er Tomb Raider. A cette époque, Angelina Jolie avait encore de belles formes. Vient la scène de la mise aux enchères d'une relique convoitée par l'héroïne. Lara Croft débarque en moto, elle entre dans la salle et vient prendre place sur un banc pour suivre la vente. Lorsqu'elle s’assoie, une pression de son blouson en cuir s'ouvre et laisse respirer sa généreuse poitrine. J'ai pris 5 degrés corporels d'un coup et pensé "Aoutch !" Ensuite je me suis souvenu que c'était une femme. "Qu'est-ce qui m'arrive ?" J'ai balayé aussitôt cette question de mon esprit, elle m'encombrait pour suivre le film. "On verras ça plus tard." Plus tard, j'ai oublié d'y repenser !
A 13 ans, un copain m'invite au cinéma pour le 1er Tomb Raider. A cette époque, Angelina Jolie avait encore de belles formes. Vient la scène de la mise aux enchères d'une relique convoitée par l'héroïne. Lara Croft débarque en moto, elle entre dans la salle et vient prendre place sur un banc pour suivre la vente. Lorsqu'elle s’assoie, une pression de son blouson en cuir s'ouvre et laisse respirer sa généreuse poitrine. J'ai pris 5 degrés corporels d'un coup et pensé "Aoutch !" Ensuite je me suis souvenu que c'était une femme. "Qu'est-ce qui m'arrive ?" J'ai balayé aussitôt cette question de mon esprit, elle m'encombrait pour suivre le film. "On verras ça plus tard." Plus tard, j'ai oublié d'y repenser !
- Zoune
- Localisation : Rennes
Age : 36
Messages : 582
Date d'inscription : 09/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Sam 12 Aoû - 19:33
Je ne suis pas sûre de pouvoir parler de « signes » avant-coureurs. Dans mon cas il s’agirait plutôt de panneaux signalétiques géants avec d’énormes néons bien éblouissants. Tellement éblouissants en fait que j’ai été aveuglée pendant bien longtemps.
Quand j’étais enfant et adolescente j’ai souvent craqué sur des filles. Comme ça m’est arrivée assez souvent, je m’étais même inventé l’expression « tomber en amitié » parce que je croyais simplement vouloir qu’on soit meilleures amies et comme c’était des filles je ne pouvais pas tomber amoureuse d’elles (ben non, voyons, quelle idée ). Je faisais tout mon possible pour me rapprocher d’elles et je suis réellement devenue amie avec certaines d’entre elles. Mais ces amitiés étaient toujours pour moi source de frustration puisqu’il me manquait toujours quelque chose sans que je sois capable de comprendre quoi.
Je n’ai jamais été intéressée par les garçons/hommes. Au début je me disais que j’étais juste un peu plus tard que les autres filles dans ce domaine. Quand on en discutait entre copines j’essayais de me persuader que tel ou tel garçon me plaisait mais je ne faisais pas le moindre effort pour me rapprocher de celui qui était censé me plaire et franchement ça ne m’empêchait pas de dormir la nuit. Je préférais rêvasser à la fille du moment que je souhaitais avoir comme « meilleure amie ».
Une autre chose aurait pu me mettre la puce à l’oreille : à l’adolescence je m’inventais des petites histoires à propos de mon futur amoureux : comment j’allais le rencontrer, de quoi il aurait l’air, comment on vivrait et comment il serait super compréhensif et n’essaierait pas d’avoir des relations sexuelles avec moi ou alors dans trèèèèèèèèès longtemps. Invariablement il avait une sœur dont j’étais très proche (encore cette histoire de meilleure amie). Et quand j’y repense, je me rends compte que je passais plus de temps à rêver de ce lien amical très fort avec la sœur que de la relation avec l’amoureux.
Avec tout ça, comment j’ai pu ignorer pendant tant d’années que je suis lesbienne, ça reste un grand mystère pour moi.
Quand j’étais enfant et adolescente j’ai souvent craqué sur des filles. Comme ça m’est arrivée assez souvent, je m’étais même inventé l’expression « tomber en amitié » parce que je croyais simplement vouloir qu’on soit meilleures amies et comme c’était des filles je ne pouvais pas tomber amoureuse d’elles (ben non, voyons, quelle idée ). Je faisais tout mon possible pour me rapprocher d’elles et je suis réellement devenue amie avec certaines d’entre elles. Mais ces amitiés étaient toujours pour moi source de frustration puisqu’il me manquait toujours quelque chose sans que je sois capable de comprendre quoi.
Je n’ai jamais été intéressée par les garçons/hommes. Au début je me disais que j’étais juste un peu plus tard que les autres filles dans ce domaine. Quand on en discutait entre copines j’essayais de me persuader que tel ou tel garçon me plaisait mais je ne faisais pas le moindre effort pour me rapprocher de celui qui était censé me plaire et franchement ça ne m’empêchait pas de dormir la nuit. Je préférais rêvasser à la fille du moment que je souhaitais avoir comme « meilleure amie ».
Une autre chose aurait pu me mettre la puce à l’oreille : à l’adolescence je m’inventais des petites histoires à propos de mon futur amoureux : comment j’allais le rencontrer, de quoi il aurait l’air, comment on vivrait et comment il serait super compréhensif et n’essaierait pas d’avoir des relations sexuelles avec moi ou alors dans trèèèèèèèèès longtemps. Invariablement il avait une sœur dont j’étais très proche (encore cette histoire de meilleure amie). Et quand j’y repense, je me rends compte que je passais plus de temps à rêver de ce lien amical très fort avec la sœur que de la relation avec l’amoureux.
Avec tout ça, comment j’ai pu ignorer pendant tant d’années que je suis lesbienne, ça reste un grand mystère pour moi.
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Selon vous c'est un simple déni ou un manque "d'imagination" du à un certain formatage ? Quand je nous lis je trouve les récits assez similaires, on ne se rendait pas compte alors que comme tu le dis Zoune c'était écrit en géant, avec du recul ça semblait évident.
- Zoune
- Localisation : Rennes
Age : 36
Messages : 582
Date d'inscription : 09/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 13 Aoû - 10:22
A mon avis le fait que l’homosexualité ne soit pas « dans la norme » joue beaucoup. Ce que je veux dire c’est que quand on est enfant, si une fille joue avec un garçon, forcément ils sont amoureux. Par exemple en maternelle et primaire mon meilleur pote était un garçon, on était juste amis sans rien de plus et ça nous convenait à tous les deux, mais pour tous le monde on était « les amoureux ». Personne n’aurait pensé ça si on avait été deux filles.
Dans le même genre, on demande aux filles si elles ont un petit copain, jamais une petite copine. Et les Barbies sont forcément avec des Ken (bon sauf pour ma nièce parce que mon frère lui a assez répété c’est ok pour deux Barbies d’être amoureuses l’une de l’autre )
Quand on demande à quelqu’un si il/elle est en couple, on pense forcément à un couple homme-femme. Le modèle conjugal homme-femme est tellement considéré comme la norme que pour bien des gens la question de l’homosexualité ne se pose même pas. Du coup quand on est enfant, entouré d’adultes qui sans forcément être homophobes ont une idée hétérosexuelle du couple, on ne se pose pas forcément la question non plus.
Et puis personnellement si j’avais commencé à comprendre au lycée que je suis lesbienne je pense que j’aurais été dans le déni le plus total, tout simplement parce que je n’aurais pas voulu être comme ces filles qui faisaient semblant d’être lesbiennes pour chauffer les mecs.
Dans le même genre, on demande aux filles si elles ont un petit copain, jamais une petite copine. Et les Barbies sont forcément avec des Ken (bon sauf pour ma nièce parce que mon frère lui a assez répété c’est ok pour deux Barbies d’être amoureuses l’une de l’autre )
Quand on demande à quelqu’un si il/elle est en couple, on pense forcément à un couple homme-femme. Le modèle conjugal homme-femme est tellement considéré comme la norme que pour bien des gens la question de l’homosexualité ne se pose même pas. Du coup quand on est enfant, entouré d’adultes qui sans forcément être homophobes ont une idée hétérosexuelle du couple, on ne se pose pas forcément la question non plus.
Et puis personnellement si j’avais commencé à comprendre au lycée que je suis lesbienne je pense que j’aurais été dans le déni le plus total, tout simplement parce que je n’aurais pas voulu être comme ces filles qui faisaient semblant d’être lesbiennes pour chauffer les mecs.
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 13 Aoû - 12:39
Simple déni OU manque d'imagination lié à un formatage ? Je dirais que l'un implique l'autre. Déni il y a, PARCE QUE formatées depuis toujours comme l'explique Zoune.
Dans notre société, chaque enfant est considéré comme un hétérosexuel latent. Ce n'est effectivement pas de l'homophobie mais le schéma normatif appris par notre entourage. Ils nous l'on transmis inconsciemment. Alors il devient logique pour l'adolescent attiré par le même sexe de nier, minimiser son ressenti, dans un premier temps. Il n'a pas appris qu'il pouvait. Parfois même, il ne sait pas que cela existe. L'hétérosexualité est tacite aux questions que l'on pose à l'enfant. Il n'y a pas de choix possible. "Quand tu seras grande, ton mari...", "tu grandis mon fils. Je vais prendre un coup de vieux quand tu commencera à draguer les filles !".
Une expression maladroite que j'ai trop souvent entendue, traduit bien l'enracinement de cette norme : Les gens qui disent "Elle est en couple avec Antoine" mais "elle est lesbienne avec Margaux." Ici le mot couple semble réservé aux hétérosexuels.
Dans notre société, chaque enfant est considéré comme un hétérosexuel latent. Ce n'est effectivement pas de l'homophobie mais le schéma normatif appris par notre entourage. Ils nous l'on transmis inconsciemment. Alors il devient logique pour l'adolescent attiré par le même sexe de nier, minimiser son ressenti, dans un premier temps. Il n'a pas appris qu'il pouvait. Parfois même, il ne sait pas que cela existe. L'hétérosexualité est tacite aux questions que l'on pose à l'enfant. Il n'y a pas de choix possible. "Quand tu seras grande, ton mari...", "tu grandis mon fils. Je vais prendre un coup de vieux quand tu commencera à draguer les filles !".
Une expression maladroite que j'ai trop souvent entendue, traduit bien l'enracinement de cette norme : Les gens qui disent "Elle est en couple avec Antoine" mais "elle est lesbienne avec Margaux." Ici le mot couple semble réservé aux hétérosexuels.
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 13 Aoû - 12:46
Oui c'est clair que notre société hétéronormée joue un gros rôle là-dedans...c'est d'ailleurs mon argument quand j'entends dire que les enfants ne peuvent pas être homo : on place tous les enfants dans la case hétéro dès la naissance et ça choque personne.
Et je suis encore plus d'accord avec toi quand je vois mon parcours : à aucun moment je ne me suis posé la question...
Et je suis encore plus d'accord avec toi quand je vois mon parcours : à aucun moment je ne me suis posé la question...
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 13 Aoû - 12:49
Ezeckiel t'as tout à fait raison...pour ta dernière phrase c'est parce que les hétéro voit leur orientation sexuelle comme romantique et sexuelle alors que pour eux l'homosexualité n'est que sexuelle, c'est aussi pour ça que les enfant ne doivent pas être mis dans la case homo (pour eux) car c'est sexuel et non une identité (toujours pour eux, je précise lol).
- Angie37
- Age : 55
Messages : 18230
Date d'inscription : 24/08/2015
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 13 Aoû - 12:56
Quand j'étais un "homme" j'étais attirée par les femmes. Deux de mes soeurs sont lesbiennes et plus jeune j'étais attirée par la copine de l'une d'elle. Aujourd'hui je suis une femme et je comprends mieux cette attirance, en fait je suis moi-même lesbienne comme l'est également une de mes filles.
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Dim 13 Aoû - 13:32
Hannah Nass. Un jour, mon beau-frère m'a dit : "Je ne suis pas homophobe, mais je voudrais un mariage à part, spécifique pour les homosexuels. Parce que, si même eux ont accès au mariage religieux sous la forme unique dans laquelle il existe actuellement, alors quelle valeur a mon mariage avec ta sœur ? Il n'a plus aucune valeur !" A noter que ma sœur souhaitait la possibilité de mariage pour les homosexuels, bien avant le tapage médiatique autour du sujet. Aujourd'hui, elle est contre. Bien joué, le beau-frère !
Angie37. Ton propos semble suggérer que lorsque tu étais un "homme", tu ne comprenais pas vraiment l'attirance que tu avait pour la copine de ta sœur. Pourtant, cela ne posait aucun problème de norme par rapport à la société, puisque cette attirance répondait biologiquement au schéma hétérosexuel. Ce qui est une magnifique preuve : Tu as toujours été une femme. Même enfant, tu ne comprenais pas cette attirance, comme les autres jeunes filles lesbiennes nageant à contre-norme.
Angie37. Ton propos semble suggérer que lorsque tu étais un "homme", tu ne comprenais pas vraiment l'attirance que tu avait pour la copine de ta sœur. Pourtant, cela ne posait aucun problème de norme par rapport à la société, puisque cette attirance répondait biologiquement au schéma hétérosexuel. Ce qui est une magnifique preuve : Tu as toujours été une femme. Même enfant, tu ne comprenais pas cette attirance, comme les autres jeunes filles lesbiennes nageant à contre-norme.
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Lun 14 Aoû - 16:33
Ezeckiel : Voilà le type de personne avec lequel j'ai du mal à rester sympa donc je vais m'abstenir (bon juste parce que je sais pas me taire, tu pourrais lui proposer de jeter un oeil sur l'histoire du mariage, dans le monde entier, ça pourrait lui éviter de te vomir son homophobie au visage mais ça risquerait aussi de l'instruire...). En revanche je suis désolée pour ta soeur...
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Lun 14 Aoû - 17:22
Je préfère le laisser enfermé dans sa boîte hermétique à vie. Boîte dans laquelle on trouve aussi du racisme et du machisme. Je n'ai aucune affinité avec les gens de ma famille qui ont toujours répondu présents pour m'insulter et m'humilier. Enfant, le cercle familiale était bien moins sécurisant pour moi que l'école ou actuellement le travail, pourtant pas toujours facile non plus.
- Hannah Nass
- Age : 36
Messages : 244
Date d'inscription : 20/07/2017
Oui généralement l'homophobie est accompagnée de plein d'autres choses aussi sympathiques les unes que les autres, ça doit être vendu par lots, "ne peut être vendu séparément"...
Je vois bien de quoi tu parles d'autant que j'ai lu tout ce que tu t'es pris dans la tronche sur un autre sujet. Mais tu as une "chance" : tu as conscience de la toxicité de ta famille, c'est pas donné à tout le monde, ça permet de se protéger.
Je vois bien de quoi tu parles d'autant que j'ai lu tout ce que tu t'es pris dans la tronche sur un autre sujet. Mais tu as une "chance" : tu as conscience de la toxicité de ta famille, c'est pas donné à tout le monde, ça permet de se protéger.
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 15 Aoû - 10:18
C'est important de reconnaître la toxicité de sa famille. Malheureusement, les dégâts sont là quand-même. Plus jeune, j'avais quelques amis. Je les choisissais inconsciemment tous toxiques ! C'est le modèle que j'avais eu enfant. J'ai réglé le problème, écarté ces personnes néfastes. Aujourd'hui, à 28 ans, je suis au point zéro niveau relationnel. J'ai tout un entourage à me créer car je n'ai personne. Ce n'est pas évident. Ce qui m'a sauvé, c'est l'amour que je me porte. Deux psychologues m'aident un peu.
- InvitéInvité
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 15 Aoû - 10:28
J'ai vécu casiment la même!
- Angie37
- Age : 55
Messages : 18230
Date d'inscription : 24/08/2015
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 15 Aoû - 12:13
Finalement je n'ai pas fait mieux que vous, je suis aussi isolée, j'ai viré toute la toxicité qui m'entourait, je parle davantage à quelques unes d'entre vous, mais mon désir de rencontrer de nouvelles personnes et de plus en plus prenant.
Re: Vous souvenez-vous des signes avant-coureurs de votre homosexualité?
Mar 15 Aoû - 22:18
Je prends la discussion en cours de route héhé
Il est vrai que les enfants sont considéré comme hétéro, même si il est évident que dès le plus jeune âge on peut avoir une attirance pour le même sexe. C'est un peu ce qui m'a freiné dans ma propres découverte.
Au dernière nouvelle j'aurais une ou deux particularité qui me rendent neuro-atypique (pas de panique je ne suis pas zinzin, c'est juste que je réagis différemment au niveau des interactions sociale. Par exemple quand on invite quelqu'un chez soit on est sensé lui proposer quelque chose à boire, moi je peux oublier de le faire car dans ma tête je me dis "elle vient d'arriver elle va pas avoir soif tout de suite") je me suis toujours senti différente sans savoir pourquoi et pour pallier à ce petit problème je me suis créer sans le savoir un mode "caméléon" qui me permet de copier le comportement des gens pour passer inaperçu (et qu'on me foute la paix). De ce fait à 7 ans, en entendant mes parents me dire que mon meilleur ami de l'époque était mon "petit ami" je me suis "mise en couple" avec lui alors que pourtant c'était juste un ami. D'ailleurs quand un jour il m'a dit qu'il voulait plus etre mon "petit ami" parce que les autres se moquait de lui ça m'a fait ni chaud ni froid. Ca a continué au collège où c'était encré dans ma tête : "je suis une fille donc je dois trouver un garçon". Du fait de mon syndrome je me suis jamais habillé à la mode ni rien je m'habille surtout pratique, confortable. Du coup j'avais beaucoup d'ami. Mais pas de petit ami. Et les seuls garçons qui voulaient sortir avec moi je leurs disait directe non et je m'etais ça sur le comptes du "il me plait pas c'est tout". C'est en parlant avec des amies hétéros en couple qui me parlent de leurs sentiments que je me rends comptes que ces sentiments je les ais pas avec les garçons, mais avec les filles. Au début je me suis donc pensé bi. Puis vers 17 ans, il y avait un mec avec qui je m'entendais très bien, plutôt mignon, on était assez fusionnel. Et le jour où il m'a demandé si on pouvait sortir ensemble ca a été directe : non. C'est la que j'ai comprit que oui j'aime les garçons, mais en amitié. Je me vois pas sortir avec, l'embrasser, couché avec... Ni vivre tout simplement avec. Par contre les filles... C'est là que j'ai repensé à tous ses coups de coeurs pour des filles, réelles ou actrice (le personnage samantha Carter de Stargate SG1 ne me laissait pas insensible...) Sauf que bon toutes celles sur qui je craquais était hétéros. Jusqu'au jour où j'ai fini par avoir ma première relation et où j'ai bien comprit que ma vie je le ferais soit seule, soit avec une femme.
Bref tous ça pour dire que quand on nous dit : fille avec garçon. On peut mettre longtemps avant de se rendre compte que non. Pourtant au dire de mon père quand j'étais petite (4ans) j'avais embrassé une fille dans un manège...
Pour les gens toxique oh que oui il faut les garder loin. Surtout quand on est sensible, différents ou autre. Je mets un point d'honneur à tenir loin de moi toutes personne mal intentionné même si c'est difficile quand ces personnes sont dans la famille.
Il est vrai que les enfants sont considéré comme hétéro, même si il est évident que dès le plus jeune âge on peut avoir une attirance pour le même sexe. C'est un peu ce qui m'a freiné dans ma propres découverte.
Au dernière nouvelle j'aurais une ou deux particularité qui me rendent neuro-atypique (pas de panique je ne suis pas zinzin, c'est juste que je réagis différemment au niveau des interactions sociale. Par exemple quand on invite quelqu'un chez soit on est sensé lui proposer quelque chose à boire, moi je peux oublier de le faire car dans ma tête je me dis "elle vient d'arriver elle va pas avoir soif tout de suite") je me suis toujours senti différente sans savoir pourquoi et pour pallier à ce petit problème je me suis créer sans le savoir un mode "caméléon" qui me permet de copier le comportement des gens pour passer inaperçu (et qu'on me foute la paix). De ce fait à 7 ans, en entendant mes parents me dire que mon meilleur ami de l'époque était mon "petit ami" je me suis "mise en couple" avec lui alors que pourtant c'était juste un ami. D'ailleurs quand un jour il m'a dit qu'il voulait plus etre mon "petit ami" parce que les autres se moquait de lui ça m'a fait ni chaud ni froid. Ca a continué au collège où c'était encré dans ma tête : "je suis une fille donc je dois trouver un garçon". Du fait de mon syndrome je me suis jamais habillé à la mode ni rien je m'habille surtout pratique, confortable. Du coup j'avais beaucoup d'ami. Mais pas de petit ami. Et les seuls garçons qui voulaient sortir avec moi je leurs disait directe non et je m'etais ça sur le comptes du "il me plait pas c'est tout". C'est en parlant avec des amies hétéros en couple qui me parlent de leurs sentiments que je me rends comptes que ces sentiments je les ais pas avec les garçons, mais avec les filles. Au début je me suis donc pensé bi. Puis vers 17 ans, il y avait un mec avec qui je m'entendais très bien, plutôt mignon, on était assez fusionnel. Et le jour où il m'a demandé si on pouvait sortir ensemble ca a été directe : non. C'est la que j'ai comprit que oui j'aime les garçons, mais en amitié. Je me vois pas sortir avec, l'embrasser, couché avec... Ni vivre tout simplement avec. Par contre les filles... C'est là que j'ai repensé à tous ses coups de coeurs pour des filles, réelles ou actrice (le personnage samantha Carter de Stargate SG1 ne me laissait pas insensible...) Sauf que bon toutes celles sur qui je craquais était hétéros. Jusqu'au jour où j'ai fini par avoir ma première relation et où j'ai bien comprit que ma vie je le ferais soit seule, soit avec une femme.
Bref tous ça pour dire que quand on nous dit : fille avec garçon. On peut mettre longtemps avant de se rendre compte que non. Pourtant au dire de mon père quand j'étais petite (4ans) j'avais embrassé une fille dans un manège...
Pour les gens toxique oh que oui il faut les garder loin. Surtout quand on est sensible, différents ou autre. Je mets un point d'honneur à tenir loin de moi toutes personne mal intentionné même si c'est difficile quand ces personnes sont dans la famille.
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Que faisiez-vous avant de vous connecter sur le forum ?
- La 1ère fois - ou comment vous vous êtes aperçue que les filles c'était plus fait pour vous !
- Vous et votre âge
- Manque énorme de confiance en moi et vous vous en pensez quoi sur ce genre de filles?
- Ces 101 choses que vous aimeriez dire à votre enfant.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum