La 1ère fois - ou comment vous vous êtes aperçue que les filles c'était plus fait pour vous !

Alors, au risque de faire doublon, je me suis dit que ce serait sympa de partager nos expériences ...

plus comme d'avantage ou plus comme j'en ai marre de vie ma cuti je deviens hétéro ?

"plus" dans le sens "ouai, c'est beaucoup mieux les femmes !"
dans le sens ou j'en ai jamais rien eu a péter et mon premier amoureux de maternelle bah c'étais une amoureuse...

moi ça a été le jour ou une femme m'a serrer dans ses bras pour danser un slow particulièrement collé serré lors d'un jour de l'an. jusque là, j'ai toujours cru que j'étais insensible au sexe. ce soir là, j'ai cru que mes vaines charriait de la lave en fusion et j'ai compris ce que voulais dire mouiller sa culotte.
je devais avoir 21 ans environs. j'ai compris alors que je n'aimais pas les garçon mais que les filles en revanche ...

si je pouvais revenir en arrière, je ferais ce tout qu'il faut pour que ce moment n'ai jamais existé.

J'me suis toujours sentie différente. J'attendais vaguement le prince charmant mais dans le fond j'aimais rêver que c'était moi le prince et que j'pouvais avoir telle ou telle fille comme amoureuse.

C'est en entrant au lycée que la niaise que étais a appris l'existence de l'homosexualité. Alors j'ai su ce que j'étais.

Petite j'étais attirée indifféremment par les filles ou les garçons. Ça ne me posait aucun problème. Je pensais que tout le monde était comme moi. Et puis j'ai un oncle homo en couple avec son amoureux depuis 35 ans, je les ai toujours connus ensemble, ce sont mes tontons Placides, alors les choses étaient naturelles et tranquilles pour moi. Je ne me suis jamais sentie différente, ou sale, ou à l'écart. Je n'ai jamais ressenti le besoin d'appartenir à une communauté, de revendiquer quoi que ce soit, de me justifier ou de lutter contre mes attirances. Elles font partie de moi et me composent. C'est spontané, fluide, evident et libre. Ça a grandi en même temps que moi.
J'ai découvert et exploré l'amour avec les hommes, parce qu'il se trouvait que j'ai fait ce type de rencontres au debut de ma vie affective, puis le moment est venu où je me suis sentie prête à passer à autre chose, à connaitre des expériences differentes. Je pense que c'est grâce à elle, à sa delicatesse, à sa beauté, à sa façon de voir les choses et les gens, à sa pudeur, que je suis devenue une lesbienne epanouie. Elle a été une première liaison lumineuse et passionnelle, et je ne la remercierai jamais assez d'avoir cédé à mes avances.
Aujourd'hui je sais que je ne retournerai pas à une vie hétérosexuelle, parce que je me réalise beaucoup plus harmonieusement aux côtés d'une femme. Sexuellement aussi.

Pendant un temps je me pensais bi, tout simplement parce que j'voyais pas de différence entre embrasser un homme ou une femme.
puis un jour à la fac, une amie m'a dis "mon ex Elle", et ca a fait tilt. j'me revoie dans le tram à 20h après les cours en sachant au plus profond de moi que c'était ce "Elle" qui me convenait

Ouesh, à moi, à moi

Bon pour ma mère, j'avais une relation bizarre avec certaines de mes potes quand j'étais en primaire, trop câline, trop proche toussa, bon, quand j'avais 6 ans, on comprend rien hein, et puis j'ai toujours vécu dans un monde d'hétéro, tous mes proches jusqu'à mes 14 ans étaient hétéro, donc je me suis jamais posée de question, je me suis toujours dit, je vais devoir trouver un copain (déjà que les mecs m'attiraient pas plus que ça XD), avoir des gosses, en gros une vie normale quoi

Jusqu'à ce que je rencontre la première nana que j'ai aimé à crever. C'était pas réciproque, j'avais 15-16 ans, j'ai aimé pour la première fois de ma vie, son parfum, sa présence, être près d'elle, vouloir être là en cas de besoin. Cette nana, était arrivée vers octobre, et m'a directement dit qu'elle était bi, et le déclic arriva dans mon cerveau, mon seul coup de foudre réel pour le moment, mais j'en ai bavé après pour accepter qu'elle se soit barrée de l'école sans prévenir, du jour au lendemain sans aucune nouvelles, rien. C'était assez chouette..

Certes il m'a fallu longtemps avant de me rendre compte que les garçons, c'était vraiment pas pour moi, et du coup depuis 2 ans +/- je suis lesbienne à 100%

Quand je suis tombée, à l'âge de 12 ans, profondément amoureuse de ma prof de maths.

J'ai toujours été différente, une partie en moi que je ne pouvais pas expliquer. C'est comme si vous cherchiez une réponse à une question qui vous est méconnue, un éternel cercle sans fin. Et lorsque que je l'ai rencontrée, c'est comme si tout m'était remonté à la tête. Une référence, la réponse me paraissait soudainement évidente.

Je n'ai jamais éprouvé ce que j'ai éprouvé pour cette femme avec un homme. D'ailleurs, même avec une autre femme, je ne sais pas comment m'expliquer, c'était la "révélation". Je ratais jamais un seul de ses cours, j'allais même en soutien maths pour la voir plus souvent, je me mettais toujours à une table proche de la sienne pour la garder dans le visuel, je cherchais son regard dans la cours, ...

J'ai même pleuré après ma troisième car je ne la reverrais plus. Quand je revenais du lycée, j'allais souvent à pieds au collège pour la voir même si ce n'était que pour deux minutes avant son départ. Puis, cela m'a passé, j'ai fait des nouvelles rencontres, ..

Pourtant, j'ai eu des relations par la suite avec des hommes. Sexuelles, ou non.. Mais il me manquait toujours quelque chose, au lit cela n'allait pas, je prenais aucun plaisir. J'ai déjà été réellement attirée, mais cela n'allait jamais dans des sentiments amoureux.
Puis j'ai rencontré UNE fille, cette nana pour qui j'aurais pu mourir, pour qui je pourrais affronter une horde de cochons sauvages sans sourciller pour la protéger, c'est elle qui détient mon cœur. C'est elle que je désire, c'est elle, bordel, tout simplement.

A l'âge de douze ans, j'ai bloqué sur une fille un peu plus âgée qui était dans mon collège.
En réalité, cette fille, je ne la connaissais pas, j'ai du lui décrocher deux mots en deux ans, étant timide à l'extrême...mais je faisais une vraie fixette et ça a duré un bon bout de temps.

J'ai bien fini par me poser les bonnes questions à ce sujet, en fait je me suis clairement dit que j'étais homo...mais j'ai refoulé à mort, parce que ma situation familiale était déjà tellement difficile et bordélique, que je ne voulais pas imposer ça à mes parents, que ça me paraissait trop lourd, que j'étais trop jeune pour savoir.

J'ai décidé de reporter la question à plus tard, pour quand je serais sûre de moi.
Je me suis forcée à rien, j'étais juste indécise et dans le brouillard total. Les mecs m'intéressaient pas, je sortais pas avec eux. Les filles j'en savais trop rien , c'était pas si évident.

A dix sept ans, j'ai eu un nouveau coup de cœur pour une fille , qui était ouvertement lesbienne cette fois. Ça me semblait évident et j'étais capable de gérer ma réalité.

Il ne s'est rien passé avec cette fille ( toujours grosse timidité) , mais au final, j'avais plus besoin de moi savoir où je me situais plutôt que d'une intervention extérieure quelconque.

Je vais faire court, car mes débuts sont un vrai roman !!

Ca remonte à l'école primaire. On devait se mettre par deux, en rang et... se tenir la main avant d'entrer en classe. Lorsque j'ai senti la chaleur de sa peau, mon coeur s'est mis à battre très fort dans ma poitrine, je me suis sentie très déstabilisée... je me souviens de son nom et de cette scène que je n'oublierai jamais. Je n'ai mis aucun nom sur cette émotion, mais j'ai compris qu'il se passait quelque chose d'inhabituel et qui me plaisait beaucoup !

Pour la concrétisation ça s'est fait bcp plus tard, à mon grand désespoir puisque je ne rencontrai et ne sortais qu'avec des mecs !!! Et vu mon âge, à l'époque, y'avait pas internet !!!

Pr ma part, je l'ai toujours su mais être hétéro était plus discret.
Je me rappelle cette fille qui voulue m'embraser.
J'ai pris peur mais je l'ai beaucoup regretté.
C'était ma dernière année de primaire.

Après plusieurs relations qui ne menaient à rien avec des mecs. Je n'étais pas amoureuse, je n'étais pas bien. Et je me rendais compte de plus en plus que j'étais attirée par les filles.
Puis ma première relation avec une fille. La révélation. Le bonheur.

Coucou les girls,

Je lance ce topic mais je ne vous raconte pas mon histoire.
Alors je vous préviens, c’est un bon gros pavé, et peut être aussi que je m’égare un peu dans mes explications et mon cheminement …
Bonne lecture si je puis dire …



Vous vous souvenez de votre période « touche pipi » ? Et bien moi, c’est là que j’ai eu une « première fois » avec une fille. C’était ma copine de primaire ! Et quand je dis copine, c’est copine, pas amoureuse. On a testé ensemble des choses qui pourraient plus aller dans la rubrique « sexe » ! Que ce soit une fille ne m’a pas du tout perturbée. On a essayée des choses et voilà.

Le temps passant, une histoire familiale un peu difficile, j’ai quitté la ville au milieu de mon second CM2, je ne l’ai plus revue.
De toute façon, à cette période de ma vie, j’avais carrément autre chose en tête que les histoires d’amour ou de sexe … Et puis je n’y ai plus pensée du tout !

J’ai eu des petits copains par la suite. Je n’étais jamais assez prête pour me lancer jusqu’au bout !
Je disais tout haut que les garçons étaient beaux, mais dès qu’il s’agissait des filles, je ne me le disais que dans ma tête. Allez savoir pourquoi d’ailleurs. Il y avait des filles que je trouvais belles, que je ne pouvais pas m’empêcher de regarder, d’admirer. Mais jamais je ne l’aurais dit à voix haute.  

J’ai eu mon premier rapport à 19 ans, avec un homme, j’habitais dans un Foyer Jeune Travailleur. Au début, mon corps a réagi à certains touchés mais lorsque ce fut terminé, je me suis seulement dis « bon bah voilà, je ne suis plus vierge ! » je n’ai pas ressentie plus de plaisir que ça, je n’ai pas jouis. Alors qu’il était en moi, une pensée m’a traversé l’esprit ! «  Il est en train de me pénétrer, j’ai un sexe en moi ! » A vrai dire, l’excitation que j’avais eue au début, c’est totalement fait la malle à ce moment-là !

Par la suite, je me suis dit que ce n’était peut-être pas la bonne personne, et j’ai eu d’autres histoires. Et ce fut exactement la même chose que précédemment.

J’étais amie avec une fille dans ce FJT, j’aimais être avec elle, elle savait ce qu’elle voulait, elle dégageait une confiance en elle qui m’époustouflait ! Elle m’en a aussi fait baver mais comme une conne, je revenais toujours ! J’avais l’impression que je n’avais qu’elle ! Et que si mes autres amis étaient amis avec moi, je le lui devais ! Bref, ça c’est un autre sujet, qui va plus être de la psychanalyse qu’autre chose … ^^

Pendant 5 ans, on a eu cette amitié ! Je souhaite précisé que je ne suis jamais tombé amoureuse d’elle.
J’ai rencontré ma coloc grâce à elle ! Bref, elle m’en a fait baver une nouvelle fois, sauf que là, la coupe était pleine ! J’étais envieuse de la relation qu’elle avait avec son mec, et je le lui ai dit mais en ne m’exprimant pas avec les bons mots ! En gros, je lui ai dit que j’étais jalouse. Jalouse de ce qu’elle construisait avec son mec.

Suite à ça, et pour d’autres raisons, on ne se parle plus, nous sommes, à la limite, que des connaissances désormais, on va se souhaiter uniquement nos anniversaires et encore. Je lui avais laissée 5 ans de ma vie et j’en ai eu marre d’être cette bonne poire qui en prend plein la gueule.

Je me suis remise en question pour tout ! Pourquoi j’étais si envieuse, pourquoi je ne trouvais pas de mec avec qui j’aurais pu construire quelque chose.
Du coup, je me suis dit, suis-je vraiment attirée par les mecs ? Vu les histoires désastreuses que j’ai eu. Je me suis inscrite sur un forum, et j’ai discutées avec d’autres filles. Nous avons fait un IRL qui s’est terminé à l’Unity.

Et là, LA REVELATION, je me suis dit que je ne m’étais jamais sentie aussi bien, je me suis sentie ouverte, j’avais l’impression de pouvoir faire ce que je voulais, quand je le voulais. Je me sentais à ma place.

Par la suite, j’ai flirté avec des filles, mais ma timidité refaisait surface ! En plus, je n’étais jamais sûr que la fille avec qui je flirtais comprenne bien que justement elle me plaisait mais en plus je ne savais pas vraiment si elle pouvait être intéressée par les filles et par moi en particulier.

Célia a fini par débarquer dans ma vie. Elle était intérimaire dans mon ancienne boite, et je la taquinais en flirtant un peu. Sauf qu’elle a répondu à mon flirt. Nous ne sommes plus ensemble désormais mais elle fut ma vrai première fois avec une femme qui me confirmait que, ouep, les filles c’est plus fait pour moi !
 

Voilà, voilà  



Bon, là, on ne peut pas dire que je n’ai pas fait une super tartine ! Bon courage si vous lisez tout ! Et merci d’avoir eu la patience de lire aussi ! ^^

Ah oui, j’ai pas vraiment fait attention aux fautes d’orthographe … Désolée…

Salut à toute,
Pour ma part, je ne me suis pas posée de questions avant le lycée... j'étais comme tout le monde : hétéro.
Au collège, je me souviens que je regardais les filles mais je me disais que c'était de l'admiration.  
J'ai eu un premier déclic au lycée dans l'une de mes amies est sortie avec une nana.
Mais j'ai vraiment pris conscience que j'étais lesbienne qu'à la fac, et encore, parfois, j'ai du mal à m'assumer totalement... Je pense que le regard des autres me pèse beaucoup.

Voili, voilà,
Bonne soirée à vous ^^