Quelle est votre plus grande peur et qu'êtes-vous prêtes à faire pour la dépasser ?

Tout est dans le titre, mais bon, j'ai la motiv' et je remet la question : Quelle est votre plus grande peur et qu'êtes-vous prêtes à faire pour la dépasser ?


Vous avez 30 minutes et devez faire 6 pages… Bonne chance !
Allez, même pas peur, je me lance…

Ma plus grande peur est de ne pas réussir à ouvrir mon cœur suffisamment pour laisser entrer quelqu'un et c'est lié à la peur du rejet (bien sûr lié à l'enfance (il faudrait sauter cette étape de la vie, lol)).

Pour ce qui est de changer ça, il faut que je lâche le mental pour être plus dans le ressenti. Il faut que j'accepte que la vie a ses hauts et ses bas, que j'accepte également de me dire que je peux être blessée à tout moment (et que je m'en remettrai) et avoir le courage de me "laisser blesser" pour pouvoir avancer… Et puis je devrais lâcher prise pour arrêter de vouloir tout contrôler de ce qui m'arrive, c'est pas le but de la vie et ça freine les choses.

Si on parle de peur et non de phobie je dirais que ma plus grande peur (ça fait trois fois que j'efface et réécris... j'ai un certain nombre de peurs dirons-nous) la peur des autres.
En gros ? Je ne sais pas ce qu'il est bon de faire à tel moment avec une personne. Je me demande toujours si je ne suis pas hors limites. Socialement inapte je dirais. Une personne qui pleure ? Bah je vais la prendre dans mes bras mais dans ma tête c'est Armageddon (mon esprit : "que dois-je dire? que dois-je faire? une blague, trouve une blague!") Et c'est comme ça pour beaucoup de choses.
À un premier rendez-vous je vous explique pas ! Il m'est arrivé de vouvoyer la personne... ( : oops:) enfin bref, il y a des moments où je ferais mieux d'attendre et pas parler ^^
Ce que je fais pour dépasser ça .
Bah ça... disons que je m'essaie sur les gens. Je sors et quand une ouverture se produit je saute sur l'occasion. j'essaie d'interagir normalement (ou ce que je pense correct) (car la notion de norme me sort par les yeux !) ce n'est pas franchement une réussi je récolte plus souvent des yeux étonner, qu'autre chose. Bref je crois que je vis pas à la bonne époque pour mon comportement (je tiens la porte aux gens, est galant....)

bref j'ai peur des autres et du comportement à avoir avec eux.

La peur de regarder derrière moi le jour de ma mort et me dire que j'ai foiré.

Pour lutter contre, j'essaie de rester connectée avec des émotions, mes désirs réels. J'évite de perdre du temps dans des "essais" qui se révèleraient plus foireux et chronophages qu'intéressants pour moi. Je prends le temps de la réflexion et je dépasse mes peurs pour réaliser les plus grands projets.
Je me suis déjà remise en cause, quitte à bouleverser toutes mes certitudes, pour ne pas me condamner au foirage.
Parfois, je m'autorise à baisser la garde, même si je sens l'échec venir ... parce que je me dis que même le mur en vaudra la peine.
Je ne cherche pas à démolir l'autre quand une histoire se termine et je m'efforce de garder tout ce qu'il y a eu de bon en souvenir. Je pense que ça vaut la peine d'avoir un passé qui ne ressemble pas à un champ de ruines...mais à une multitude d'expériences et de rencontres qui m'auront fait vibrer, ou grandir.

Même si tout ne s'est pas passé comme prévu et que je n'ai vraiment pas une vie en ligne droite...je veux pouvoir me dire que j'ai vécu, que j'ai évolué, que j'ai ressenti, que la vie a été pleine.

Si je choppe Alzheimer, je suis mal

kmille27 a écrit:À un premier rendez-vous je vous explique pas ! Il m'est arrivé de vouvoyer la personne... ( : oops:)

Tu m'as fait mourir de rire Kmille

Moi j'ai peur des œufs de crevettes. Si si c'est pas une blague. Décortiquer des crevettes qui ont plein de bébés œufs sur le bide ... brrrrr je peux pas.

Pour y remédier faudrait que je me force à les décortiquer mais ça me crispe. Vous savez c'est comme les Stephen King avec les petites bêtes qui rentrent sous la peau ... Ça me fait penser à ça !!

Voilà voilà !

Bon sinon c'est comme SoulCare faudrait que j'arrête avec ma carapace mais j'y travaille

je peux te dire Rubik's que je me suis rarement senti aussi décalée !

Pour ce qui est de ta peur des œufs de crevettes c'est bien quelque chose que je n'aime pas voir ou manger. Après j'en ai pas peur. Mais je comprend la référence

rubick's a écrit:les petites bêtes qui rentrent sous la peau

ça m'en fais froid dans le dos !

minipoussin a écrit:Si je choppe Alzheimer, je suis mal albino

MDR, effectivement, ça peut poser des problèmes.

Tu sais Kmille, j'ai l'impression de me reconnaitre un peu dans ce que tu écris, même si pour moi ce n'est pas une peur, et c'est vrai que le mieux c'est d'aller vers les autres, en tout cas ça avait marché pour moi.

Aussi, un truc que je faisais ou fais encore d'ailleurs, c'est que dès que je me trouve maladroite, je rebondi vite en rigolant de moi-même, ça dédramatise le moment et ça me permet de prendre un peu de recul par rapport à ce qu'il ce passe et de réaliser que c'est pas si grave au final.

Rubik's a écrit:Bon sinon c'est comme SoulCare faudrait que j'arrête avec ma carapace mais j'y travaille

... c'était bien vu

Ma plus grande peur, j'en ai trois : celle de perdre du temps, puis celle de faire fausse route, puis celle d'avoir des regrets.

En effet, toutes les unes autant que les autres me stressent. Beaucoup.
Perdre du temps... parce que je pars du principe que n'importe quoi peut arriver à n'importe quel moment (drame, santé, accident, etc.). Et me dire que je ne me serais pas suffisamment attardée, sur un domaine précis par exemple (physique, intellectuel, relationnel), plutôt qu'un autre et au moment où il le fallait, me crispe rien qu'à l'idée.
Remède : je fonce tête baissée dès que l'idée d'entreprendre un truc me traverse.

Vient alors la peur de faire fausse route
Cette fois, à l'inverse, c'est celle de trop me focaliser sur quelque chose qui n'aboutira à rien. Pas dans le sens où ça n'aura pas été intéressant, mais dans le sens où, j'aurais trop investi de ma personne pour au final être désillusionnée. (ex. : je n'ai pas forcément d'exemple, mais je vois bien de quoi je parle   ).
Mais on en revient au fait que je perdrais encore mon temps, donc me voilà bien avancée.
Remède : l'autodérision me sied bien, en période de crise. Mais sinon je rame.  

Ce qui ramène à celle d'avoir des regrets, puisque dans cette hypothèse j'aurais au final doublement perdu mon temps !
*serpent-qui-se-mord-la-queue*
Et là, ma foi, je n'aurais pas de remède pour contrer ça. Un regret, par définition, ça ne peut pas se modifier ultérieurement.
Ou alors, je ferai tout pour ne pas répéter ce genre de contexte.
Du reste, on apprend beaucoup de ses erreurs... C'est une idée qui me rassure.

SoulCal1.8 a écrit: je rebondi vite en rigolant de moi-même

Je fais la même !
Une fois je me suis ramassé dans les escaliers qui menaient au métro, 4 ou 5 marches sur les fesses (la pluie sur du béton et du métal en converse, ne fait pas bon ménage !) Tout le monde ma regarder je me suis lever et dit "heureusement que j'ai des fesses bien fermes" et j'ai continué mon chemin (les fesses mouillées) en rigolant comme une abrutie !
je vous laisse imaginer le rire de mes amies qui m'accompagnaient. ^^

Je pense que la plus grande peur est de faire des erreurs et de ne pas plaire à mon entourage.

C'est à un point que des fois je n'arrive pas à prendre pas de décisions importantes et j'abandonne avant même d'avoir essayer ou alors je fais ce que l'on me propose même si ça ne me convient pas.

Pour y remédier : je relativise, essaye d'en rigoler et me force énormément à prendre des décisions .
Mais je pense que j'arrive de plus en plus à dépasser ce problème; bien que des fois, il m'arrive encore de faire des choix incohérents ou d’abandonner...