Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
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Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mer 22 Aoû - 22:21
Bonsoir,
« Le polyamour se définit comme « l’orientation relationnelle présumant qu'il est possible [et acceptable] d'aimer plusieurs personnes et de maintenir plusieurs relations amoureuses et sexuelles à la fois, avec le consentement des partenaires impliqués, […] et qu'il est souhaitable d'être ouvert et honnête à leur propos ».
Que pensez-vous de cette orientation amoureuse ?
Si un jour votre compagne vous annonce, qu'elle se sent - se définit comme étant polyamoureuse,
comment aborderiez-vous cette annonce, comment la vivriez-vous ?
« Le polyamour se définit comme « l’orientation relationnelle présumant qu'il est possible [et acceptable] d'aimer plusieurs personnes et de maintenir plusieurs relations amoureuses et sexuelles à la fois, avec le consentement des partenaires impliqués, […] et qu'il est souhaitable d'être ouvert et honnête à leur propos ».
Que pensez-vous de cette orientation amoureuse ?
Si un jour votre compagne vous annonce, qu'elle se sent - se définit comme étant polyamoureuse,
comment aborderiez-vous cette annonce, comment la vivriez-vous ?
Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mer 22 Aoû - 22:49
Bonsoir Manen,
Dans un état de droit, dans une partie du globe où l'individualisme et les libertés sont des concepts élevés au rang de principes sociétaux fondamentaux, chacun.e a toute l'indépendance de choisir le mode de relation qu'il/elle souhaite pour lui/elle-même. Dès lors, quand bien même ce mode n'est pas du tout celui dans lequel s'inscrit ma vision du couple, je n'en pense fondamentalement pas grand-chose.
Cependant, pour moi-même, je considère cette option inenvisageable, ma conception du couple étant en inadéquation avec ce mode relationnel. Le partage est un principe positivement connoté et on peut à peu près tout partager, mais j'estime, pour ma part, que dans le cadre d'un couple, l'intimité, le corps, le coeur et sa partenaire, non. Dès lors, si la femme qui partage ma vie me dit se définir polyamoureuse, cela pourrait sonner le glas de notre histoire.
Dans un état de droit, dans une partie du globe où l'individualisme et les libertés sont des concepts élevés au rang de principes sociétaux fondamentaux, chacun.e a toute l'indépendance de choisir le mode de relation qu'il/elle souhaite pour lui/elle-même. Dès lors, quand bien même ce mode n'est pas du tout celui dans lequel s'inscrit ma vision du couple, je n'en pense fondamentalement pas grand-chose.
Cependant, pour moi-même, je considère cette option inenvisageable, ma conception du couple étant en inadéquation avec ce mode relationnel. Le partage est un principe positivement connoté et on peut à peu près tout partager, mais j'estime, pour ma part, que dans le cadre d'un couple, l'intimité, le corps, le coeur et sa partenaire, non. Dès lors, si la femme qui partage ma vie me dit se définir polyamoureuse, cela pourrait sonner le glas de notre histoire.
- Sheena.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Jeu 23 Aoû - 0:38
Je pense que chaque personne est libre de vivre comme elle l'entend.
Cela ne correspond absolument pas à ma conception de l'amour, je ne pense pas être capable d'aimer plusieurs personnes en même temps ou même accepter que ma partenaire le puisse mais ce n'est pas pour autant que j'ai développé un avis négatif à ce sujet. Du moment que les deux personnes sont en accord avec elles-mêmes, alors, je n'y vois aucun inconvénient.
De mon côté, si ma partenaire me confiait qu'elle était polyamoureuse, ma relation avec elle se terminerait dès son annonce. Non pas parce que je la jugerai, mais bel et bien parce que je ne me sens pas capable d'assumer un tel tournant dans mon couple et que je ne réussirai pas à lui offrir ce mode de vie. Plutôt que de mentir et m'abstenir en faisant croire que le vivrai bien, je favoriserai la communication et je pense que cela serait d'un commun accord que nous sommes juste pas faites l'une pour l'autre.
Si je me sens capable de partager mon donuts favori, je me sens pas capable de partager mon cœur, encore moins mon amour. Il y a des limites aux choses de mon point de vue et je ne parviendrai pas à accepter de partager l'intimité de ma femme ; pour moi, en amour, le sexe est une connexion unique de deux personnes.
Voilà
Cela ne correspond absolument pas à ma conception de l'amour, je ne pense pas être capable d'aimer plusieurs personnes en même temps ou même accepter que ma partenaire le puisse mais ce n'est pas pour autant que j'ai développé un avis négatif à ce sujet. Du moment que les deux personnes sont en accord avec elles-mêmes, alors, je n'y vois aucun inconvénient.
De mon côté, si ma partenaire me confiait qu'elle était polyamoureuse, ma relation avec elle se terminerait dès son annonce. Non pas parce que je la jugerai, mais bel et bien parce que je ne me sens pas capable d'assumer un tel tournant dans mon couple et que je ne réussirai pas à lui offrir ce mode de vie. Plutôt que de mentir et m'abstenir en faisant croire que le vivrai bien, je favoriserai la communication et je pense que cela serait d'un commun accord que nous sommes juste pas faites l'une pour l'autre.
Si je me sens capable de partager mon donuts favori, je me sens pas capable de partager mon cœur, encore moins mon amour. Il y a des limites aux choses de mon point de vue et je ne parviendrai pas à accepter de partager l'intimité de ma femme ; pour moi, en amour, le sexe est une connexion unique de deux personnes.
Voilà
- Mrs.Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 14:26
C'est chouette de ne pas entendre les remarques habituelles et de voir du respect chez chacune. = ) Juste:
Si tu respectes les polyamoureux, tu peux aller plus loin en acceptant le principe que l'amour, le sexe, est une connexionunique entre des personnes, mais que toi n'en éprouve qu'une. Parce que ça sonne un peu comme quand on dit qu'on "accepte, respecte les gens homosexuels, par contre, pour moi, en amour, le sexe est une connexion unique entre un homme et une femme". C'est un peu renier ce qui existe, en affirmant que tu n'es pas d'accord avec les gens qui font autrement, implicitement. Même si ce n'est certainement pas méchant. Ce qui ne t'empêche pas d'avoir ton orientation amoureuse personnelle.
___________________________
Si ma compagne me l'annonce et bien je lui dirai que.. moi aussi! Je me suis découverte tardivement polyamoureuse... alors qu'en fait je l'ai toujours été. J'avais plusieurs amoureuses au collège/lycée, mais la "loi morale" interdisant l'amour simultané me faisait choisir intellectuellement qu'une seule personne par période. Un coup c'était Gertrude que j'aimais, l'autre jour c'était Nathalie, le mois suivant je revenais à Gertrude...
En grandissant, en couple mono-exclusif, j'ai toujours été attirée par d'autres personnes auprès de qui j'avais envie de vivre une rencontre amoureuse, et il n'était pas improbable qu'après une rupture, le jour suivant je puisse tombe amoureuse d'une autre alors que je n'avais pas fait le deuil de ma relation précédente. Sauf que j'étais fidèle et loyale, donc je m'empêchais de développer une relation avec ces personnes, même si je leur plaisais réciproquement, ce qui fait que je ne pouvais pas vivre mes amours plurielles. Et même, les règles exclusives provoquaient chez moi des crises de jalousie intenses qui me faisaient du mal (du fait que la personne n'était pas loyale/fidèle plus qu'elle n'allait vers d'autres personnes).
La mono-exclusivité m'a de plus en plus oppressée parce qu'elle n'était pas en cohérence avec mes valeurs par rapport à mes ressentis réels ou la façon dont je voulais considérer les femmes avec qui j'étais. Dire à une femme que je n'aime qu'elle alors que j'en aime aussi une autre, c'était impossible à avouer (je l'ai fait une fois, jamais renouvelée vu la réaction ), donc je mentais à mes partenaires en me mentant à moi-même. Hors, j'ai horreur du mensonge. En prime, je leur interdisais la même chose alors que je n'en avais pas envie. J'aimais de moins en moins l'idée de restreindre les libertés de tout le monde pour un concept moral qui n'était pas valable dans ma situation.
J'ai donc alterné des périodes de célibat avec plusieurs rencontres/relations, et des périodes en couple libertin (pas d'exclusivité sexuelle). Mais ça ne me convenait toujours pas parce que d'abord, les gens étaient jaloux. Deuxième parce que les valeurs du libertinage n'étaient toujours pas cohérentes avec les miennes (restriction de ma liberté, amour sans désir de possession, hiérarchie dans les relations, interdit d'avoir des sentiments amoureux pour d'autres etc...). Troisièmement, parce que le célibat implique à ce que l'autre pense que je ne veux rien construire avec lui... ce qui est archi faux et empêche les libertés, encore.
Alors un jour j'ai rencontré une femme polyamoureuse sans que je ne sache trop ce que ça veut dire et je me suis mise en relation avec elle. Elle m'a tout expliqué. Je me sentais bien dans une relation à tout niveau pour la première fois. On a rompu pour une autre raison. Et aujourd'hui je suis en relation polyamoureuse avec une femme polyamoureuse où on se sent toutes deux parfaitement amoureuses, heureuses, et épanouies! C'est la relation la plus simple, la plus fluide, la plus élémentaire, respectueuse et pleine d'amour que j'ai pu vivre de toute ma vie.
L'idée ce n'est pas qu'en tant que mono-amoureuse et exclusive, on accepte des relations qui nous font mal. Il n'y a pas lieu de se forcer à vivre une relation avec une polyamoureuse dans ce cas. Mais à l'inverse, une polyamoureuse sera autant malheureuse dans une relation mono. Ajoutons qu'il y aussi des mono-amoureux qui ne sont pas exclusifs et qui vivent de très belles relations avec des polyamoureux ! Ce sont les orientations de chacun qu'il faut respecter.
Sheena. a écrit:Si je me sens capable de partager mon donuts favori, je me sens pas capable de partager mon cœur, encore moins mon amour. Il y a des limites aux choses de mon point de vue et je ne parviendrai pas à accepter de partager l'intimité de ma femme ; pour moi, en amour, le sexe est une connexion unique de deux personnes.
Si tu respectes les polyamoureux, tu peux aller plus loin en acceptant le principe que l'amour, le sexe, est une connexion
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Si ma compagne me l'annonce et bien je lui dirai que.. moi aussi! Je me suis découverte tardivement polyamoureuse... alors qu'en fait je l'ai toujours été. J'avais plusieurs amoureuses au collège/lycée, mais la "loi morale" interdisant l'amour simultané me faisait choisir intellectuellement qu'une seule personne par période. Un coup c'était Gertrude que j'aimais, l'autre jour c'était Nathalie, le mois suivant je revenais à Gertrude...
En grandissant, en couple mono-exclusif, j'ai toujours été attirée par d'autres personnes auprès de qui j'avais envie de vivre une rencontre amoureuse, et il n'était pas improbable qu'après une rupture, le jour suivant je puisse tombe amoureuse d'une autre alors que je n'avais pas fait le deuil de ma relation précédente. Sauf que j'étais fidèle et loyale, donc je m'empêchais de développer une relation avec ces personnes, même si je leur plaisais réciproquement, ce qui fait que je ne pouvais pas vivre mes amours plurielles. Et même, les règles exclusives provoquaient chez moi des crises de jalousie intenses qui me faisaient du mal (du fait que la personne n'était pas loyale/fidèle plus qu'elle n'allait vers d'autres personnes).
La mono-exclusivité m'a de plus en plus oppressée parce qu'elle n'était pas en cohérence avec mes valeurs par rapport à mes ressentis réels ou la façon dont je voulais considérer les femmes avec qui j'étais. Dire à une femme que je n'aime qu'elle alors que j'en aime aussi une autre, c'était impossible à avouer (je l'ai fait une fois, jamais renouvelée vu la réaction ), donc je mentais à mes partenaires en me mentant à moi-même. Hors, j'ai horreur du mensonge. En prime, je leur interdisais la même chose alors que je n'en avais pas envie. J'aimais de moins en moins l'idée de restreindre les libertés de tout le monde pour un concept moral qui n'était pas valable dans ma situation.
J'ai donc alterné des périodes de célibat avec plusieurs rencontres/relations, et des périodes en couple libertin (pas d'exclusivité sexuelle). Mais ça ne me convenait toujours pas parce que d'abord, les gens étaient jaloux. Deuxième parce que les valeurs du libertinage n'étaient toujours pas cohérentes avec les miennes (restriction de ma liberté, amour sans désir de possession, hiérarchie dans les relations, interdit d'avoir des sentiments amoureux pour d'autres etc...). Troisièmement, parce que le célibat implique à ce que l'autre pense que je ne veux rien construire avec lui... ce qui est archi faux et empêche les libertés, encore.
Alors un jour j'ai rencontré une femme polyamoureuse sans que je ne sache trop ce que ça veut dire et je me suis mise en relation avec elle. Elle m'a tout expliqué. Je me sentais bien dans une relation à tout niveau pour la première fois. On a rompu pour une autre raison. Et aujourd'hui je suis en relation polyamoureuse avec une femme polyamoureuse où on se sent toutes deux parfaitement amoureuses, heureuses, et épanouies! C'est la relation la plus simple, la plus fluide, la plus élémentaire, respectueuse et pleine d'amour que j'ai pu vivre de toute ma vie.
L'idée ce n'est pas qu'en tant que mono-amoureuse et exclusive, on accepte des relations qui nous font mal. Il n'y a pas lieu de se forcer à vivre une relation avec une polyamoureuse dans ce cas. Mais à l'inverse, une polyamoureuse sera autant malheureuse dans une relation mono. Ajoutons qu'il y aussi des mono-amoureux qui ne sont pas exclusifs et qui vivent de très belles relations avec des polyamoureux ! Ce sont les orientations de chacun qu'il faut respecter.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 14:38
La loyaute en notre société judeo chrétienne est bien plus ancrée qu'on ne le pense.
Je partage en partie de ce que tu penses oui Mrs Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 16:05
Je crois que je pourrais être les deux... Monogamme ou polyaimante.
J'ai eu un copain (ftm) qui pratiquait le polyamour. En même temps, je me dis que ça doit être bien compliqué, le polyamour... J'ai déjà du mal à gérer ma vie de célibataire endurcie.
Donc par ouverture d'esprit, je dirais pourquoi pas mais dans le fond, je pense que même la monogamie, je ne pourrais plus...
J'ai essayé dernièrement le libertinage. Mais ça non plus, c'est pas plus mon kif que ça. C'est sympa mais... Pfff !
Donc je crois que pour moi, le problème du choix ne se pose plus. Je suis seule et c'est un fait. Plus une souffrance, juste un fait duquel je m’accommode.
J'ai eu un copain (ftm) qui pratiquait le polyamour. En même temps, je me dis que ça doit être bien compliqué, le polyamour... J'ai déjà du mal à gérer ma vie de célibataire endurcie.
Donc par ouverture d'esprit, je dirais pourquoi pas mais dans le fond, je pense que même la monogamie, je ne pourrais plus...
J'ai essayé dernièrement le libertinage. Mais ça non plus, c'est pas plus mon kif que ça. C'est sympa mais... Pfff !
Donc je crois que pour moi, le problème du choix ne se pose plus. Je suis seule et c'est un fait. Plus une souffrance, juste un fait duquel je m’accommode.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 21:07
Earth, tu soulèves selon moi une question intéressante : comment concilier et organiser plusieurs relations amoureuses ? Comment accorder à chacune ou chacun le temps nécessaire permettant l'épanouissement de chaque couple ? Est-ce vivre à plusieurs endroits ? Prioriser une relation plus qu'une autre ? Mais dans ce cas là, cette démarche semblerait aller l'encontre du concept même du polyamour. Comment accorder les emplois du temps ? Cela me parait demander une organisation logistique complexe.
De plus, je suppose qu'une relation polyamoureuse requiert quand même de fixer des règles préalables, non ? Par conséquent, il faut en quelque sorte que les autres polyamoureux, du "réseau ainsi formé", adhèrent aux règles des différents autres couples pour être en totale harmonie. La galère...
J'ai une profonde méconnaissance du sujet et donc je ne prétends en aucun cas détenir la vérité absolue... Mais à première vue, cela me semble être quelques biais ou problématiques qui iraient contre la pérennité de ce type de relation. Je serais d'ailleurs ravie qu'on puisse m’apporter des points de vue contraires.
En ce qui me concerne, je n'ai absolument rien contre cette démarche, chacun étant libre de vivre sa ou ses relations amoureuses à sa convenance.
Ce n'est simplement pas ma conception du couple et des relations amoureuses, et surtout pas la manière dont je veux les vivre. Par conséquent, cela serait très difficile de poursuivre une relation avec une fille polyamoureuse car notre relation serait obligatoirement fondée sur un déséquilibre où une seule personne y trouverait son compte.
De plus, je suppose qu'une relation polyamoureuse requiert quand même de fixer des règles préalables, non ? Par conséquent, il faut en quelque sorte que les autres polyamoureux, du "réseau ainsi formé", adhèrent aux règles des différents autres couples pour être en totale harmonie. La galère...
J'ai une profonde méconnaissance du sujet et donc je ne prétends en aucun cas détenir la vérité absolue... Mais à première vue, cela me semble être quelques biais ou problématiques qui iraient contre la pérennité de ce type de relation. Je serais d'ailleurs ravie qu'on puisse m’apporter des points de vue contraires.
En ce qui me concerne, je n'ai absolument rien contre cette démarche, chacun étant libre de vivre sa ou ses relations amoureuses à sa convenance.
Ce n'est simplement pas ma conception du couple et des relations amoureuses, et surtout pas la manière dont je veux les vivre. Par conséquent, cela serait très difficile de poursuivre une relation avec une fille polyamoureuse car notre relation serait obligatoirement fondée sur un déséquilibre où une seule personne y trouverait son compte.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 21:36
Earth je te souhaite que l'amour te surprenne encore.
Nikyia, je suis bien d'accord sur le fait qu'il faut un équilibre pour qu'un couple s'epanouisse et cela commence par s'accorder sur la façon de vivre l'amour.
Nikyia, je suis bien d'accord sur le fait qu'il faut un équilibre pour qu'un couple s'epanouisse et cela commence par s'accorder sur la façon de vivre l'amour.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 21:57
Nikiya a écrit:comment concilier et organiser plusieurs relations amoureuses ?
Comment organises-tu ton temps entre ton couple, tes amis, ta famille, ton temps personnel et ton travail? Et bien c'est la même chose. Tu fais en fonction des envies de chacun, des disponibilités de chacun, et des obligations de chacun.
Nikiya a écrit:Comment accorder à chacune ou chacun le temps nécessaire permettant l'épanouissement de chaque couple ?
Idem.
Nikiya a écrit:Est-ce vivre à plusieurs endroits ?
Ça peut. Mais il ne faut pas confondre polyamour et vie conjugale. La relation n'implique pas forcément de vivre avec quelqu'un, ni avec toutes les personnes avec qui nous sommes en relation.
Nikiya a écrit:Prioriser une relation plus qu'une autre ?
Prioriser une relation, c'est un fonctionnement comme on l'appellerait "relation principale" VS "relations non principales". Il y a également des relations polyamoureuses où il n'y a aucune hiérarchie entre les relations, qu'on appelle anarchie relationnelle.
Mais dans ce cas là, cette démarche semblerait aller l'encontre du concept même du polyamour.
Non. Le polyamour est l'orientation amoureuse qui consiste à être capable d'éprouver des sentiments amoureux pour plusieurs personnes. Ça ne traduit en aucun cas la façon dont les personnes vont vivre leurs relations ni comment elles vont s'organiser entre elles.
De plus, je suppose qu'une relation polyamoureuse requiert quand même de fixer des règles préalables, non ?
Non. Certaines personnes fixent des règles entre elles, notamment dans les couples principaux (ex: on n'a pas le droit de ramener quelqu'un chez nous). Moi je n'ai pas de règles. Par contre j'ai des discussions. Sur nos ressentis, nos limites, nos envies, nos désirs, les projets que l'on aimerait construire etc... mais aucun interdit. Par contre on s'est mise d'accord pour dire qu'on était sincère entre nous et que la communication était élémentaire. Ce qui n'est pas une règle en soi, mais un savoir être, un savoir vivre.
Nikiya a écrit:Par conséquent, il faut en quelque sorte que les autres polyamoureux, du "réseau ainsi formé", adhèrent aux règles des différents autres couples pour être en totale harmonie. La galère...
Pas nécessairement. Parce que ce qui concerne deux personnes ne concernent que les deux personnes, et non pas l'ensemble des relations. Chaque relation a son histoire.
Ensuite oui, réfléchir la relation en se détachant de ce qu'on nous a tous appris depuis la naissance, quand bien même des choses ne nous conviennent pas, ça rend les choses plus complexes.. mais pas plus difficiles, ni moins heureuses.
Ajoutons quand même que les mono-exclusifs entre eux ne sont pas forcément cohérent non plus et que ça peut aussi être galère pour une personne qui souhaiterait une relation amicale ou autre et qui entreraient en contact avec eux ou l'une ou l'autre.
De notre côté, on pense que c'est plutôt la relation mono-exclusive qui est galère, mais le but n'est pas de dire qui est le meilleur. Le but c'est de déterminer le meilleur pour soi, et si les polyamoureux sont dans des relations polyamoureuses, c'est probablement parce que c'est bien plus facile à vivre pour nous que les relations mono-exclusives.
Sinon, un domaine dans lequel nous sommes très fort, les polyamoureux, c'est la communication. On parle on parle on parle.... on parle! Aujourd'hui, je connais mieux la personne avec qui je suis en relation depuis quelques mois que des personnes qui l'ont fréquentée durant 10 ans. Pour que des relations polyamoureuses marchent, il faut être capable de discuter, d'écouter, d'être empathique, bienveillant, d'avoir du respect, et de l'amour. Et puis c'est tout. Mais c'est déjà pas mal.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 22:08
"Vendu" comme ça, ça a l'air bien...
Je ne peux pas m'empêcher de penser aux musulmans qui peuvent avoir plusieurs épouses s'ils sont capables de leur apporter à toutes autant. Ca n'a rien à voir mais j'ai pensé à ça...
Je ne peux pas m'empêcher de penser aux musulmans qui peuvent avoir plusieurs épouses s'ils sont capables de leur apporter à toutes autant. Ca n'a rien à voir mais j'ai pensé à ça...
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 22:17
Earth a écrit:Je ne peux pas m'empêcher de penser aux musulmans qui peuvent avoir plusieurs épouses s'ils sont capables de leur apporter à toutes autant. Ca n'a rien à voir mais j'ai pensé à ça...
Non effectivement ça n'a rien à voir... La polygamie implique qu'un homme ait plusieurs femmes (l'inverse s'appelle polyandrie), et c'est rarement des histoires d'amour réciproques et consenties. Donc je doute qu'il leur apporte autant qu'entre personnes consentantes éprouvant des sentiments réciproques et mutuels.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 7 Oct - 22:31
Bah ! Y a des bons et y a des cons partout, hein !
Enfin, je ne parviens pas à avoir "une" personne dans ma vie alors plusieurs...
Enfin, je ne parviens pas à avoir "une" personne dans ma vie alors plusieurs...
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 0:07
Mrs.Robot a écrit:Comment organises-tu ton temps entre ton couple, tes amis, ta famille, ton temps personnel et ton travail? Et bien c'est la même chose. Tu fais en fonction des envies de chacun, des disponibilités de chacun, et des obligations de chacun.
Oui sauf que je suis susceptible d'avoir une seule copine à gérer... Pas x + infini. Sachant que le temps n'est pas extensible, c'est une variante assez importante pour organiser un emploi du temps. D'autant plus qu'une relation amoureuse demande généralement plus d'investissement et de temps qu'une relation amicale ou même familiale. Et en plus tu dis qu'il faut encore davantage communiquer. Partant de ce constat, j'ai du mal à penser que les désirs et envies de chacun puissent être comblés. Que 2 filles aient envie, au même moment, de passer la soirée ou ses vacances avec toi, ou simplement échanger, ne me parait pas être quelque chose de hautement improbable. Il y a forcément une part de compromis et de concessions nécessitant une entente parfaite entre les différentes parties. Encore une fois, il est plus facile de gérer la susceptible frustration d'une seule personne que de 5 autres (ouais j'exagère là ! ).
En te lisant, j'ai l'impression que ta réflexion est souvent ramenée au simple périmètre du couple dit "principal", sans prendre en compte l'environnement et facteurs extérieurs (autres relations). Comme si toutes ces relations allaient s'auto-réguler naturellement. Or cette harmonie, dans ce réseau implicite qui se forme, peut être perturbée par une simple personne qui, à un moment donné, ne partage pas la même vision ou les mêmes envies. Celle par exemple dont un jour la jalousie se réveille ou alors celle qui voudrait passer d'une relation secondaire à principale... Sans parler de la compagne d'une relation secondaire. Tout ne me parait pas aussi simple et naturel que tu le prétends. J'entends toutes les qualités humaines que tu mets en avant mais la psychologie humaine est tellement complexe et parfois changeante que rien ne me semble figé.
Sous cette apparente image de liberté, j'ai l'impression qu'il y a obligatoirement des règles implicites et de vraies contraintes... Au final, je pense que ce sont simplement 2 modes de pensées et de vie qui s'opposent, avec chacun ses avantages et ses inconvénients. Comme tu le dis, il faut juste s'orienter vers ce qui nous comble !
En te lisant, j'ai l'impression que ta réflexion est souvent ramenée au simple périmètre du couple dit "principal", sans prendre en compte l'environnement et facteurs extérieurs (autres relations). Comme si toutes ces relations allaient s'auto-réguler naturellement. Or cette harmonie, dans ce réseau implicite qui se forme, peut être perturbée par une simple personne qui, à un moment donné, ne partage pas la même vision ou les mêmes envies. Celle par exemple dont un jour la jalousie se réveille ou alors celle qui voudrait passer d'une relation secondaire à principale... Sans parler de la compagne d'une relation secondaire. Tout ne me parait pas aussi simple et naturel que tu le prétends. J'entends toutes les qualités humaines que tu mets en avant mais la psychologie humaine est tellement complexe et parfois changeante que rien ne me semble figé.
Sous cette apparente image de liberté, j'ai l'impression qu'il y a obligatoirement des règles implicites et de vraies contraintes... Au final, je pense que ce sont simplement 2 modes de pensées et de vie qui s'opposent, avec chacun ses avantages et ses inconvénients. Comme tu le dis, il faut juste s'orienter vers ce qui nous comble !
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 7:22
Nikiya a écrit:Oui sauf que je suis susceptible d'avoir une seule copine à gérer... Pas x + infini. Sachant que le temps n'est pas extensible, c'est une variante assez importante pour organiser un emploi du temps.
Être polyamoureux ne signifie pas avoir un harem d'amoureux. Contrairement aux monos, nous ne nous limitons juste pas à notre attirance, nous nous autorisons les relations qui peuvent en découler, nous nous permettons de vivre l'émotion, qu'elle soit sexuelle, amoureuse, ou les deux. Il est donc évident que dans le cadre de ces diverses relations, nous faisons selon nos rencontres, nos envies, nos disponibilités. Le maximum de relation que j'ai pu entretenir jusqu'à maintenant était au nombre de deux, et je n'y voyais rien de complexe.
Nikiya a écrit:D'autant plus qu'une relation amoureuse demande généralement plus d'investissement et de temps qu'une relation amicale ou même familiale. [...]Que 2 filles aient envie, au même moment, de passer la soirée ou ses vacances avec toi, ou simplement échanger, ne me parait pas être quelque chose de hautement improbable.
Ça c'est ta façon d'envisager tes relations. Et effectivement, si ton couple mono est le centre de ta vie, difficile de laisser place à d'autres formes de relation. Ce n'est pas mon cas. J'accorde autant d'importance et d'investissement à toutes mes relations, qu'elles soient amoureuses, amicales ou familiales.
Une base essentielle c'est d'être indépendant. Je suis indépendante, tout comme les personnes que je fréquente généralement. Ça veut dire que nous savons aussi vivre notre vie et vivre par nous-même, nous ne demandons pas à ce que la personne nous accorde 80% de son temps et de son énergie, ça c'est une logique mono. parce que nous respectons les libertés et obligations individuelles de chacun. Donc si j'ai envie de voir telle personne et qu'elle n'est pas disponible, je ne me sentirai pas rejetée, ni moins aimée, et je saurai m'organiser autrement.
Nikiya a écrit:Et en plus tu dis qu'il faut encore davantage communiquer. Partant de ce constat, j'ai du mal à penser que les désirs et envies de chacun puissent être comblés.
C'est ton opinion. Ça ne nous empêche pas de communiquer, et d'être heureux.
Nikiya a écrit:Il y a forcément une part de compromis et de concessions nécessitant une entente parfaite entre les différentes parties. Encore une fois, il est plus facile de gérer la susceptible frustration d'une seule personne que de 5 autres (ouais j'exagère là ! Smile).
Dans une logique mono... oui, ce doit être difficile. Sauf que nous n'avons pas une logique mono, et comme je l'ai dit, nous ne demandons pas à être le centre de la vie d'une personne, nous considérons son individualité. Pour ce qui est de l'entente... nous... communiquons. Et c'est simple et facile quand les personnes sont empathiques, bienveillantes, respectueuses et aimantes.
En te lisant, j'ai l'impression que ta réflexion est souvent ramenée au simple périmètre du couple dit "principal", sans prendre en compte l'environnement et facteurs extérieurs (autres relations).
Premièrement, le couple principal n'est pas le polyamour. C'est une façon de le vivre. Dixit l'anarchie relationnelle. Sinon, être polyamoureux ce n'est pas faire ce qu'on veut et s'en foutre des sentiments de chacun, au contraire. Ça demande (encore) beaucoup de communication, d'empathie, de bienveillance, d'amour et de respect. Et comme dans toutes les relations, il peut y avoir des incompréhensions, des disputes. Être polyamoureux ça ne veut pas dire que tous les relations sont parfaites. J'ai déjà cessée une relation en tant que polyamoureuse quand la dissonance est trop forte.
Nikiya a écrit:Comme si toutes ces relations allaient s'auto-réguler naturellement.
On s'auto-régule plus facilement que les monos, oui. Parce qu'on prend en compte les individualités et les libertés, et que nous n'éprouvons pas de désir de possession. Nous considérons aussi que les personnes sont adultes, responsables, et autonome.
Or cette harmonie, dans ce réseau implicite qui se forme, peut être perturbée par une simple personne qui, à un moment donné, ne partage pas la même vision ou les mêmes envies.
Si elle ne partage pas la même vision et les mêmes envies, rien ne nous oblige à continuer la relation.
Celle par exemple dont un jour la jalousie se réveille ou alors celle qui voudrait passer d'une relation secondaire à principale...
Encore une fois, tu penses dans une logique mono, où la finalité d'une relation est de devenir la personne la plus importante, au dessus des autres, et d'être le centre de la vie de quelqu'un.
Tout ne me parait pas aussi simple et naturel que tu le prétends. J'entends toutes les qualités humaines que tu mets en avant mais la psychologie humaine est tellement complexe et parfois changeante que rien ne me semble figé.
C'est simple et naturel pour moi. Ça ne l'est certainement pas pour toi, et il est évident qu'il sera difficile pour une mono de s'y accomoder. Parce qu'être polyamoureux c'est tout un état d'esprit, que je ne peux décliner ici en quelques postes, alors que Françoise Simpere a écrit deux bouquins dessus: Aimer plusieurs hommes, Guide des Amours plurielles, sans parler de "La Salope éthique" de Dossie Easton et Janet Hardy.
Sous cette apparente image de liberté, j'ai l'impression qu'il y a obligatoirement des règles implicites et de vraies contraintes...
Et bien.. non. Parce que nous sommes libres, en l’occurrence, et que nous partageons sensiblement les mêmes valeurs.
Au final, je pense que ce sont simplement 2 modes de pensées et de vie qui s'opposent, avec chacun ses avantages et ses inconvénients. Comme tu le dis, il faut juste s'orienter vers ce qui nous comble !
Absolument.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 8:52
Mais... Mrs Robot, pourquoi est-ce que tu généralises à toutes les personnes pratiquant le polyamour tes valeurs et tes pensées ? Ce sont les tiennes et même si pour être polyamoureux, il faut tendre vers ça, c'est impossible de généraliser à ce point là, non ? "empathiques, bienveillantes, respectueuses et aimantes"
Puis si je peux me permettre, je sens une scission, une fracture entre poly et mono, tout comme on l'a tant subi à l'époque entre cis et trans ou encore en homo et bi.
Ne jamais généraliser pour qui que ce soit, c'est très important pour éviter les malentendus, je pense.
Bisous
Puis si je peux me permettre, je sens une scission, une fracture entre poly et mono, tout comme on l'a tant subi à l'époque entre cis et trans ou encore en homo et bi.
Ne jamais généraliser pour qui que ce soit, c'est très important pour éviter les malentendus, je pense.
Bisous
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 11:02
Pour moi c'est monogamie la fidélité,une relation sérieuse dans un couple c'est la base avec la confiance c'est tout ce qu'il a de plus beau...
- Mrs.Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 22:25
Earth a écrit:Mais... Mrs Robot, pourquoi est-ce que tu généralises à toutes les personnes pratiquant le polyamour tes valeurs et tes pensées ?
Parce que je sais de quoi je parle? Parce que le polyamour est tout est un état d'esprit, ce n'est pas une organisation de couple. Et l'amour, le respect, la bienveillance et l'empathie en font partie.
Ensuite, on me demande comment ça peut marcher. Donc il est évident que je donne les clés de compréhension pour que ça marche, pas pour que ça foire.
Puis si je peux me permettre, je sens une scission, une fracture entre poly et mono, tout comme on l'a tant subi à l'époque entre cis et trans ou encore en homo et bi.
Ce n'est pas moi qui fait le procès du polyamour depuis quelques messages. Je réponds simplement aux questions, si elles étaient honnêtes, à presque aucun moment je ne fais référence à la monogamie ou pourquoi moi je trouve que ça pue et pourquoi c'est impossible à le vivre sur du long terme. D'autant que j'explique simplement que chacun doit vivre selon leur orientation et que l'un ou l'autre ne se sentiront pas épanouis s'ils vont dans le sens contraire, ce pourquoi tu ne peux pas transposer tes idées monogames sur du polyamour. Ça ne marchera pas.
Maintenant, il est évident qu'il y a des différences fondamentales entre poly et mono. Sinon, les polys pourraient être mono et inversement.
Ne jamais généraliser pour qui que ce soit, c'est très important pour éviter les malentendus, je pense.
J'avais pourtant l'impression qu'on faisait des généralités sur une façon de voir le polyamour en décrivant des situations qu'on ne connait pas.
En fait, si le seul but est de décrédibiliser le polyamour, alors aucune raison d'en discuter, je ne cherche pas à convaincre, mais à expliquer quelque chose que visiblement on méconnait.
Auré a écrit:Pour moi c'est monogamie la fidélité,une relation sérieuse dans un couple c'est la base avec la confiance c'est tout ce qu'il a de plus beau...
Donc les relations polyamoureuses ne sont pas des relations sérieuses où peut s'installer la confiance? Penses-tu que les polyamoureux sont incapables de loyauté ou de fidélité?
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 22:37
Désolée mais je te trouve hyper violente envers Nikiya alors que c'est à moi que tu réponds...
T'es tellement plus que ça... Tu fais quoi là ? Calme toi... Ni elle ni moi n'avons voulu t'énerver ou faire le procès de quoi que ce soit.
Mais si je sens que tu es un poil trop fan de ton truc, j'ai le droit de te le dire gentiment, non ?
T'es tellement plus que ça... Tu fais quoi là ? Calme toi... Ni elle ni moi n'avons voulu t'énerver ou faire le procès de quoi que ce soit.
Mais si je sens que tu es un poil trop fan de ton truc, j'ai le droit de te le dire gentiment, non ?
- Mrs.Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 22:45
@Earth: Erreur de lecture de ma part, je pensais que c'était la même personne. J'ai corrigé.
Mais pourtant c'est le cas. Et c'est toujours la même quand on vit des choses différentes de la norme. On cherche à nous prouver pourquoi c'est nul ou pourquoi ça ne marche pas ou pourquoi c'est mieux de ne pas être comme ça, alors que les gens eux même n'y connaissent rien et ne le pratique pas. Ils parlent de choses dont ils ne savent rien, plutôt que de poser des questions honnêtes qui leurs permettraient de leur ouvrir l'esprit et de s'intéresser à autre chose que ce qu'ils connaissent.
Et finalement, quand on essaye de faire comprendre comment ça marche, en prenant le temps (non parce que, ça pompe de l'énergie de répondre au procès, mine de rien), qu'on leur présente des arguments, alors la seule réaction c'est de rejeter l'idée plutôt que de tenter de la comprendre parce qu'il ne partage pas la même vision.
La seule violence qu'on peut percevoir dans mes propos c'est de présenter un mode de pensée contraire. A aucun moment je ne juge de la relation des autres, ni la façon dont ils aiment, ce qui, j'ai l'impression, n'est pas le cas dans la situation inverse.
Ni elle ni moi n'avons voulu t'énerver ou faire le procès de quoi que ce soit.
Mais pourtant c'est le cas. Et c'est toujours la même quand on vit des choses différentes de la norme. On cherche à nous prouver pourquoi c'est nul ou pourquoi ça ne marche pas ou pourquoi c'est mieux de ne pas être comme ça, alors que les gens eux même n'y connaissent rien et ne le pratique pas. Ils parlent de choses dont ils ne savent rien, plutôt que de poser des questions honnêtes qui leurs permettraient de leur ouvrir l'esprit et de s'intéresser à autre chose que ce qu'ils connaissent.
Et finalement, quand on essaye de faire comprendre comment ça marche, en prenant le temps (non parce que, ça pompe de l'énergie de répondre au procès, mine de rien), qu'on leur présente des arguments, alors la seule réaction c'est de rejeter l'idée plutôt que de tenter de la comprendre parce qu'il ne partage pas la même vision.
La seule violence qu'on peut percevoir dans mes propos c'est de présenter un mode de pensée contraire. A aucun moment je ne juge de la relation des autres, ni la façon dont ils aiment, ce qui, j'ai l'impression, n'est pas le cas dans la situation inverse.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 8 Oct - 23:51
Mrs. Robot, je suppose que cette dernière réponse s'adressait en partie à moi. A aucun moment, je n'ai voulu faire le procès à charge du polyamour, ni te convaincre que cela ne menait à rien.
Certes, je n'y connais rien... Et même si tu as l'air de penser le contraire, si j'échange avec toi c'est que le sujet m'intéresse. Malheureusement, j'ai aussi le droit de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que tu dis, et de faire preuve un peu d'esprit critique. La monogamie ne m'a pas ôté toute capacité de réflexion sur les relations humaines. Comme je te l'ai dit, je respecte ce mode de vie. Simplement, je voulais apporter des nuances à tes réponses, pensant que l'analyse était plus complexe que tu ne la présentais. Tout comme l'analyse d'une relation monogame l'est tout autant ! En aucun cas ce n'était un point final au débat. Mes questions me paraissaient honnêtes... et je pense avoir essayé d'expliquer au mieux la logique qui m'avait amenée à celles-ci. Libre à toi maintenant de penser le contraire.
Je voulais juste débattre et échanger des points de vue, sans agressivité, en toute bienveillance. C'est aussi ça pour moi l'ouverture d'esprit. Du coup, je te prie de m'excuser si mes propos t'ont blessé ou si tu as pu y voir une attaque. Ce n'était absolument pas mon intention.
Certes, je n'y connais rien... Et même si tu as l'air de penser le contraire, si j'échange avec toi c'est que le sujet m'intéresse. Malheureusement, j'ai aussi le droit de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que tu dis, et de faire preuve un peu d'esprit critique. La monogamie ne m'a pas ôté toute capacité de réflexion sur les relations humaines. Comme je te l'ai dit, je respecte ce mode de vie. Simplement, je voulais apporter des nuances à tes réponses, pensant que l'analyse était plus complexe que tu ne la présentais. Tout comme l'analyse d'une relation monogame l'est tout autant ! En aucun cas ce n'était un point final au débat. Mes questions me paraissaient honnêtes... et je pense avoir essayé d'expliquer au mieux la logique qui m'avait amenée à celles-ci. Libre à toi maintenant de penser le contraire.
Je voulais juste débattre et échanger des points de vue, sans agressivité, en toute bienveillance. C'est aussi ça pour moi l'ouverture d'esprit. Du coup, je te prie de m'excuser si mes propos t'ont blessé ou si tu as pu y voir une attaque. Ce n'était absolument pas mon intention.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 9 Oct - 7:43
Nikiya a écrit:Malheureusement, j'ai aussi le droit de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que tu dis, et de faire preuve un peu d'esprit critique.
J'entends tes propos Nikiya et ta bonne volonté mais, je vais t'expliquer pourquoi les propos auxquels j'ai répondu peuvent être blessants, et ne sont pas du pur "esprit critique", mais un jugement de valeur, déjà parce que pour faire preuve d'esprit critique, il faut s'être renseignée au préalable un minimum sur le sujet, en se dissociant de ses émotions personnelles et de ses préjugés. Cette simple phrase:
Mais dans ce cas là, cette démarche semblerait aller l'encontre du concept même du polyamour.
Me fais comprendre que tu ne t'es pas vraiment renseignée sur le sujet. Donc que tu ne peux pas un esprit critique sur la question, mais une simple vision personnelle.
Mes questions me paraissaient honnêtes...
Tes questions sont peut-être honnêtes, mais elles sont dirigées, dans le sens où tu penses que le polyamour ne peut fonctionner et que tu poses les questions qui montreraient que cela pose problème.
Partant de ce constat, j'ai du mal à penser que les désirs et envies de chacun puissent être comblés.
Tu pars du principe que les relations que je mène, et que d'autres mènent, ne comblent pas les désirs et les envies de chacun. Et j'imagine que tu penses,à contrario, que la monogamie, si?
A quel moment se donne-t-on le droit de juger si l'amour que les autres ressentent ou les relations qu'ils mènent ne peuvent être épanouissantes? Ou autrement, à quel moment je et les autres demandent à ce que les autres donnent leur opinion sur notre façon d'aimer ou de vivre nos relations? Que penses-tu des gens qui disent que "Je ne pense pas que l'amour entre femmes puissent être du vrai amour"?
En te lisant, j'ai l'impression que ta réflexion est souvent ramenée au simple périmètre du couple dit "principal", sans prendre en compte l'environnement et facteurs extérieurs (autres relations).
Tu parles, à nouveau, de couple principal, alors que je t'ai expliqué que ce n'était qu'une façon de s'organiser, qu'il existe notamment l'anarchie relationnelle. T'es-tu renseignée pour réfléchir sur cette question avec les éléments que je t'apporte?
De plus, je suppose qu'une relation polyamoureuse requiert quand même de fixer des règles préalables, non ? Par conséquent, il faut en quelque sorte que les autres polyamoureux, du "réseau ainsi formé", adhèrent aux règles des différents autres couples pour être en totale harmonie. La galère...
Tes arguments sont caducs, puisqu'ils partent d'un principe non prouvé (mais que tu ériges en vérité, celle que j'ai mis en gras), pour affirmer tes propos (entre autre, que c'est galère).
Or cette harmonie, dans ce réseau implicite qui se forme, peut être perturbée par une simple personne qui, à un moment donné, ne partage pas la même vision ou les mêmes envies.
Tu fais part d'une situation en négative qui nécessairement va aller dans le sens de ton propos: Il est évident qu'une personne qui ne partage pas la même vision et les mêmes envies que les autres va aller contre les autres... mais ce n'est pas le principe que d'être en relation avec des personnes qui ne partagent pas la même vision ou les mêmes envies.
Sous cette apparente image de liberté, j'ai l'impression qu'il y a obligatoirement des règles implicites et de vraies contraintes...
Ce qui signifie : Même si tu fais part du vécu des polys, je pense quand même que j'ai raison.
Mais à première vue, cela me semble être quelques biais ou problématiques qui iraient contre la pérennité de ce type de relation.
Tu juges de nouveau, par des arguments que, peut-être, tu estimes critiques (mais je t'ai expliqué pourquoi je ne le pense pas), que les relations que je mène et que d'autres mènent ne sont pas voués à durer sur le long terme, pas parce que les gens ne seront pas comblés, heureux, ou qu'ils ne sauront pas faire avec le temps qui leur sont accordés, mais parce que moi je suis polyamoureuse, et que toi tu es monoamoureuse et exclusive. Et ça je le sais rien qu'avec ce propos:
Ce n'est simplement pas ma conception du couple et des relations amoureuses, et surtout pas la manière dont je veux les vivre.
Alors qu'à aucun moment on ne demande au mono d'être poly.
Oui, les relations que je mène sont diverses... et heureuses. J'ai été la "secondaire" dans un couple principal, à aucun moment je n'en ai souffert ou ai voulu prendre la place du principal. J'ai découvert le partenaire de la personne pour qui j'éprouvais des sentiments et je l'ai trouvé formidable. Nous avons passés du temps ensemble, des rires, des joies, des moments intimes où on partageait nos histoires, sans rivalité, sans jalousie, sans désir de posséder, et ça, pour moi, c'était de l'humanité. Je suis comblée d'amour, de bonheur, quand une personne me dit qu'elle ressent tout l'amour que je lui porte et qu'elle ne s'est jamais sentie aussi heureuse que maintenant, ici, libre de m'aimer, libre d'aimer, libre d'être aimée.
J'ai rencontré à contrario des personnes monos pour qui j'avais des sentiments et qui en avaient pour moi... mais dont je n'avais pas la liberté d'aimer parce que cette personne était en couple mono, ou moi en couple mono, et la souffrance y était infinie: je vous interdis de vous aimer. La plus grande souffrance n'est pas de ne pas trouver le temps (le temps on le trouve, quand on aime), ni de vouloir être prioritaire sur les autres (je veux que les personnes que j'aime soient heureuses!).
La plus grande souffrance d'un poly, c'est de ne pas être libre de ressentir ses émotions, ses envies d'affection, l'amour qu'il éprouve pour des personnes uniques, extraordinaires, qui les touchent profondément dans leur être, avec qui il voudrait pouvoir exprimer tout ce qu'il ressent pour elles, les rendre heureuses et se rendre heureux par l'amour qu'ils ressentent réciproquement, partager cet amour, donner cet amour, remplir de bonheur par cet amour, mais ne pas avoir le droit de le faire par des obligations et des devoirs d'exclusivité. C'est, en tout cas, ce qui m'a rendu malheureuse, et c'est le témoignage de beaucoup d'autres que moi (et c'est le principe de cette orientation amoureuse, que de ne pas contrôler cet infini amour que nous pouvons partager auprès de plusieurs personnes).
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 9 Oct - 10:41
Moi aussi, je pourrais décortiquer chaque mot, chaque paragraphe pour y chercher la petite bête. Mais quel est le but alors qu'on te crie ne pas avoir voulu juger, ne pas avoir voulu t'agresser ???
En plus, perso, je n'ai personne à convaincre et je me fous royalement que la personne en face de moi soit homo, bi, trans, cis, poly, mono... Ce n'est pas ça qui fait ce qu'elle est.
On est sur un topic ouvert à toutes et tous, même à ceux qui n'y connaissent pas grand chose et qui pour autant on un droit de parole (dans ces cas là sûrement maladroit), ne serait-ce que pour se questionner sur soi même, découvrir et se positionner. Faut 'il pour pouvoir parler de ce sujet avoir lu trois bouquins sur le thème au préalable pour avoir "grâce à tes yeux" ? Je ne le pense pas.
Moi, je vais arrêter là. Mais je trouve profondément dommage, ces derniers échanges stériles où l’accueil et l'envie, la découverte de l'autre n'aura pas eu lieu.
Parler avec quelqu'un d'un sujet qui nous tient à coeur, c'est lui donner la possibilité de s'exprimer (même mal), l'écouter, reformuler éventuellement et si vraiment on souhaite l'amener à penser comme nous alors le faire en douceur; Au moins ça. Mais je n'en vois pas la finalité.
En plus, perso, je n'ai personne à convaincre et je me fous royalement que la personne en face de moi soit homo, bi, trans, cis, poly, mono... Ce n'est pas ça qui fait ce qu'elle est.
On est sur un topic ouvert à toutes et tous, même à ceux qui n'y connaissent pas grand chose et qui pour autant on un droit de parole (dans ces cas là sûrement maladroit), ne serait-ce que pour se questionner sur soi même, découvrir et se positionner. Faut 'il pour pouvoir parler de ce sujet avoir lu trois bouquins sur le thème au préalable pour avoir "grâce à tes yeux" ? Je ne le pense pas.
Moi, je vais arrêter là. Mais je trouve profondément dommage, ces derniers échanges stériles où l’accueil et l'envie, la découverte de l'autre n'aura pas eu lieu.
Parler avec quelqu'un d'un sujet qui nous tient à coeur, c'est lui donner la possibilité de s'exprimer (même mal), l'écouter, reformuler éventuellement et si vraiment on souhaite l'amener à penser comme nous alors le faire en douceur; Au moins ça. Mais je n'en vois pas la finalité.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 9 Oct - 12:11
Pour moi polyamour c'est un peu aller voir ailleurs donc infidélité après si c''était clair dés le départ avec la personne
y a pas de soucis donc confiance oui de ce côté là...je ne veux pas juger chacun son style de vie
mais ce n'est pas ce que je voudrais pour moi justement comme j'ai marquer en me répétant(pardon)...
une relation sérieuse ,sans qu'on me trompe,et vivre une belle histoire qui dure longtemps,à vie même
être un couple qui s'aime vraiment...quand je trouverais la femme qui comblera mon bonheur
je serai la femme la plus heureuse du monde
y a pas de soucis donc confiance oui de ce côté là...je ne veux pas juger chacun son style de vie
mais ce n'est pas ce que je voudrais pour moi justement comme j'ai marquer en me répétant(pardon)...
une relation sérieuse ,sans qu'on me trompe,et vivre une belle histoire qui dure longtemps,à vie même
être un couple qui s'aime vraiment...quand je trouverais la femme qui comblera mon bonheur
je serai la femme la plus heureuse du monde
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 9 Oct - 12:57
Personnellement déjà, j'aime bien ce débat
Il est argumenté, expliqué et les questions sont avec des réponses
Je pense que dans tout débat il y a des avis allant dans un sens et dans un autre, mais à aucun moment l'idée serait de jugé l'autre avis, sinon on ne peux pas débattre si c'est pour démonter les points de vue
Du coup, je sais, par exepérience dans mon entourage et non personnelle, que le polyamour existe et qu'il peut fonctionner. Je l'ai vu.
Quand quelqu'un qui le vit en parle, ça fait sens, quand on l'éccoute, même si on adhére pas, j'ai pu comprendre à quel point pour eux c'est une façon de vivre qui les épanouis, eux et les partenaires avec qui ils peuvent être.
Certes, c'est "hors norme" dans notre socièté, mais comme beaucoup de chose en même temps
Il est argumenté, expliqué et les questions sont avec des réponses
Je pense que dans tout débat il y a des avis allant dans un sens et dans un autre, mais à aucun moment l'idée serait de jugé l'autre avis, sinon on ne peux pas débattre si c'est pour démonter les points de vue
Du coup, je sais, par exepérience dans mon entourage et non personnelle, que le polyamour existe et qu'il peut fonctionner. Je l'ai vu.
Quand quelqu'un qui le vit en parle, ça fait sens, quand on l'éccoute, même si on adhére pas, j'ai pu comprendre à quel point pour eux c'est une façon de vivre qui les épanouis, eux et les partenaires avec qui ils peuvent être.
Certes, c'est "hors norme" dans notre socièté, mais comme beaucoup de chose en même temps
- Mrs.Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 9 Oct - 18:16
Moi aussi, je pourrais décortiquer chaque mot, chaque paragraphe pour y chercher la petite bête.
Je t'en prie.
Mais quel est le but alors qu'on te crie ne pas avoir voulu juger, ne pas avoir voulu t'agresser ???
Pour vous aider à vous montrer où se trouve le jugement, où vous pouvez blesser une personne qui vit une autre façon de vivre et vous permettre l'ouverture d'esprit? Quand quelqu'un t'insulte, et qu'il te dit "Je voulais pas t'insulter", du coup ça annule l'insulte? J'aime pas les noirs mais je suis pas raciste?
On est sur un topic ouvert à toutes et tous, même à ceux qui n'y connaissent pas grand chose et qui pour autant on un droit de parole (dans ces cas là sûrement maladroit), ne serait-ce que pour se questionner sur soi même, découvrir et se positionner.
Ah oui, le droit de parole je te l'accorde, cependant, je ne vois pas en quoi ici les questions ont pour but de s'élargir l'esprit. Je le redis: Pour moi c'est simplement une façon de discréditer la façon de vivre des polys. D'ailleurs, il suffit de remplacer dans les questions les mots "polys" et "plusieurs" par "mono" et "unique" pour s'en rendre compte. J'aurai plein de choses à dire sur la monogamie mais tu vois, je ne cherche pas à démontrer que vous ne pouvez pas vous épanouir dans ces relations.
Quand on sous entend que les relations polyamoureuses ne peuvent combler une personne dans ses désirs et ses envies, que ça sous entend que mes relations ne sont pas comblées en envie ou désir, ou quand on sous entend que les polys ne peuvent pas vraiment "approfondir" leur relation ou ne peuvent pas s'investir pleinement, et donc que je ne peux approfondir les miennes ni les investir, juste parce qu'on a décidé que c'était comme ça et que ça pouvait pas être autrement, et bien oui, pardon mais, ça me dérange.
Faut 'il pour pouvoir parler de ce sujet avoir lu trois bouquins sur le thème au préalable pour avoir "grâce à tes yeux" ? Je ne le pense pas.
On lit et on s'informe quand on commence à parler d'esprit critique, de réflexion et d'analyse complexe, oui. Avoir grâce à mes yeux ce n'est pas mon soucis. Si à un moment donné on ne veut pas des informations qu'on fournit pour s'y intéresser vraiment, alors qu'on cherche à voir plus loin, c'est pas moi que ça punit.
Parler avec quelqu'un d'un sujet qui nous tient à coeur,
Le polyamour vous tient à cœur?
Mais je trouve profondément dommage, ces derniers échanges stériles où l’accueil et l'envie, la découverte de l'autre n'aura pas eu lieu.
Je te rejoins. C'est pas comme si j'avais pris part au débat à chacune des questions pour répondre d'un point de vue de poly et apporter des réponses.
Pour moi polyamour c'est un peu aller voir ailleurs donc infidélité après si c''était clair dés le départ avec la personne
y a pas de soucis donc confiance oui de ce côté là...
Ce que tu considères de tromperie en "allant voir ailleurs", c'est le fait que tu sois en relation mono-exclusive, c'est à dire que vous avez posées les règles au départ: on n'a pas le droit d'avoir une relation, ni sexuelle, ni amoureuse avec une autre. Quand une personne rompt ce pacte, il y a tromperie, infidélité, puisqu'elle s'était engagée à respecter cet interdit, d'où le sentiment de trahison. J'ai ressenti très exactement la même chose lorsque j'étais en mono-exclusivité.
Et effectivement, dans les relations polyamoureuses, il y a la possibilité de poser les choses dès le départ (et c'est même recommandé si on veut vivre des relations polys, haha) : j'ai et tu as le droit de pouvoir aimer plusieurs personnes et vivre ces relations. Donc pas d'infidélité, ni de tromperie à ce niveau.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 9 Oct - 18:33
Ecoute, je te propose d'en discuter en MP parce que ça devient hors sujet là.
On se juge non plus sur nos idées mais sur la façon des les amener. Il y a de l'énervement ce qui nous pousse à de la mauvaise foi ou à ne pas vouloir voir ce que l'autre à écrit.
Tu parles de respect, de communication, d'empathie, de bienveillance. Et bien commençons par l'appliquer à nous même.
Chacune de nous a répondu au titre de ce topic à savoir "Plutôt polyamour ou monogamie". Il n'y avait au départ pas de "bonne réponse" attendue.
S'il te plaît, restons en là, ici et parlons en ailleurs.
On se juge non plus sur nos idées mais sur la façon des les amener. Il y a de l'énervement ce qui nous pousse à de la mauvaise foi ou à ne pas vouloir voir ce que l'autre à écrit.
Tu parles de respect, de communication, d'empathie, de bienveillance. Et bien commençons par l'appliquer à nous même.
Chacune de nous a répondu au titre de ce topic à savoir "Plutôt polyamour ou monogamie". Il n'y avait au départ pas de "bonne réponse" attendue.
S'il te plaît, restons en là, ici et parlons en ailleurs.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Jeu 11 Oct - 12:00
@Earth: Autant pour moi, je dois avoir du mal à faire comprendre ma démarche... je m'arrêterai donc ici aussi pour cette question qui n'était pas de fournir la "bonne réponse", mais d'expliquer que l'amour et la façon dont le vivre ne doit pas être le sujet d'une opinion ni d'une critique, mais une façon d'exprimer, de ressentir, d'être, et de vivre, qui reste très personnel et intime. A chacun de trouver sa voie, sa façon à lui d'être heureux, si tant est que nous soyons tous adultes, responsables, consentants, et désireux de le vivre.
- Earth
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Jeu 11 Oct - 18:54
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Ven 12 Oct - 16:54
Je trouve ce sujet très intéressant.
Je n'ai jamais vécu le polymour, mais je me suis souvent poser la question.
Je suis donc ouverte sur la question et curieuse.
La vie de couple à deux (que j'ai vécu plusieurs fois), ne me convient pas. Je suis trop libre, indépendante et je préfère vivre chez moi qu'à deux.
Peu être qu'un jour je le vivrai, et là je serrai si cela me conviendrait.
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Je n'ai jamais vécu le polymour, mais je me suis souvent poser la question.
Je suis donc ouverte sur la question et curieuse.
La vie de couple à deux (que j'ai vécu plusieurs fois), ne me convient pas. Je suis trop libre, indépendante et je préfère vivre chez moi qu'à deux.
Peu être qu'un jour je le vivrai, et là je serrai si cela me conviendrait.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 13 Oct - 11:02
Mrs. Robot,
Je souris à tes réponses.
Ta réaction n'est pas tout à fait à propos, selon moi : en tant que polyamoureux/se, il ne s'agit pas d'organiser son temps entre "son couple, ses amis, sa famille, son temps personnel et son travail". Ça, c'est une manière "classique" d'organiser son temps pour quelqu'un qui est en couple avec quelqu'un d'autre. Mais en polyamour, ça ressemblerait plutôt à organiser son temps entre sa relation 1, 2, 3, ses amis, sa famille, son temps personnel, son travail et éventuellement sa relation 4 ou 5. Et parce que, nous, êtres humains, sommes des êtres finis et définis (notre temps, notre énergie, nos moyens, la surface de nos corps, etc., sont définis et ne sont pas infinis), la question de la conciliation et de l'organisation de plusieurs relations amoureuses sont parfaitement pertinente.
Je suis d'avis qu'il ne faut pas dénaturer l'amour, le vider de sa contenance pour se garantir un certain confort et se satisfaire de quelque chose de creux. Chaque relation a besoin d'un certain temps pour son épanouissement et si on repart du fait que nous n'avons que 24h dans une journée, qu'un seul cœur, pas de don d'ubiquité, qu'un seul cerveau et que les gens sont certes différents mais qu'il faut un certain investissement, surtout au départ, pour installer des bases solides et durables à une relation, il ne s'agit pas juste de checker des agendas et de se dire que l'une aura besoin d'autant de minutes et que l'autre aura besoin d'autant de jours... Ce serait, alors, du "polyattachement", pas de l'amour. Quelque chose d'assez superficiel. Par ailleurs, les relations sont dynamiques et ce n'est pas parce que Telle est plus indépendante que L'Autre, qu'elle n'aura, par la suite, pas besoin de plus de présence et d'attention. Une relation amoureuse, ce n'est pas une espèce d'amitié améliorée qu'on jette dans un coin lorsqu'on a autre chose à faire ou que l'on est avec quelqu'un d'autre : c'est quelque chose qui se superpose à tout ce que l'on vit et que l'on vit même lorsque l'on est silencieux. C'est une chose vécue à tout instant et qui requiert de l'investissement... Mais dans notre société de consommation, même si la majorité vit à crédit, on ne peut pas vivre à crédit des moyens de nos coeurs, de notre énergie, de notre temps.
Vient un temps, dans la vie, où l'on a envie de construire des choses. A 20-25 ans, en général, ma foi, on ne se pose pas trop la question d'une base, d'un foyer, d'un équilibre qui puisse dépasser sa petite personne. La question est sensée. Arrivé.e à un certain age, on est avec quelqu'un et on se dit qu'on aimerait vivre ensemble, pourquoi pas acheter une maison et avoir des chiens. Des chats. Ou fonder une famille, avoir des enfants. Ce sont des projets de vie, de couple.
Pragmatiquement et sans jugement, 50 ans, ça ressemble à quoi, un.e polyamoureux/se ? Dans plusieurs maisons, avec des enfants de plusieurs personnes ou aucun,...? Ses projets de vie auront-ils, finalement, tourné autour d'autre chose que sa personne ? De sa vie, qu'est-ce qu'il/elle aura construit (et je souligne le terme pour lui ajouter une certaine masse, histoire qu'on en nous sorte pas "des voyages et des moments heureux", je parle de quelque chose de durable et de battit dans le temps) de véritablement partagé ?
Sans vouloir manquer de constructivité, on appelle aussi "anarchie relationnelle" un désordre général dans une relation et c'est ce que ceci m'inspire . Trêve de plaisanterie, pour avoir expérimenté 3-4 fois le polyamour (pas de critique dans la méconnaissance, donc), je peux assurer qu'il est pratiquement impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre et c'est assez normal : nous avons une relation principale, avec laquelle on a passé du temps, en tête à tête, partagé des choses pendant un certain temps... puis une autre arrive. Nous avons un certain équilibre avec la première relation et nous la priorisons donc assez naturellement sauf retournement de situation particulier (et c'est là qu'on comprend assez aisément que plusieurs histoires à la fois, c'est beaucoup d'insécurités émotionnelles, d'incertitudes et de précarité sentimentale. Est-ce qu'on a envie de ça ? Chacun.e choisi pour lui/elle-même)
Ce qui sont, en soi, des règles préalables.
Je m'arrêterai là...
Je souris à tes réponses.
Mrs.Robot a écrit:Nikiya a écrit:comment concilier et organiser plusieurs relations amoureuses ?
Comment organises-tu ton temps entre ton couple, tes amis, ta famille, ton temps personnel et ton travail? Et bien c'est la même chose. Tu fais en fonction des envies de chacun, des disponibilités de chacun, et des obligations de chacun.
Ta réaction n'est pas tout à fait à propos, selon moi : en tant que polyamoureux/se, il ne s'agit pas d'organiser son temps entre "son couple, ses amis, sa famille, son temps personnel et son travail". Ça, c'est une manière "classique" d'organiser son temps pour quelqu'un qui est en couple avec quelqu'un d'autre. Mais en polyamour, ça ressemblerait plutôt à organiser son temps entre sa relation 1, 2, 3, ses amis, sa famille, son temps personnel, son travail et éventuellement sa relation 4 ou 5. Et parce que, nous, êtres humains, sommes des êtres finis et définis (notre temps, notre énergie, nos moyens, la surface de nos corps, etc., sont définis et ne sont pas infinis), la question de la conciliation et de l'organisation de plusieurs relations amoureuses sont parfaitement pertinente.
Nikiya a écrit:Comment accorder à chacune ou chacun le temps nécessaire permettant l'épanouissement de chaque couple ?
Idem.
Je suis d'avis qu'il ne faut pas dénaturer l'amour, le vider de sa contenance pour se garantir un certain confort et se satisfaire de quelque chose de creux. Chaque relation a besoin d'un certain temps pour son épanouissement et si on repart du fait que nous n'avons que 24h dans une journée, qu'un seul cœur, pas de don d'ubiquité, qu'un seul cerveau et que les gens sont certes différents mais qu'il faut un certain investissement, surtout au départ, pour installer des bases solides et durables à une relation, il ne s'agit pas juste de checker des agendas et de se dire que l'une aura besoin d'autant de minutes et que l'autre aura besoin d'autant de jours... Ce serait, alors, du "polyattachement", pas de l'amour. Quelque chose d'assez superficiel. Par ailleurs, les relations sont dynamiques et ce n'est pas parce que Telle est plus indépendante que L'Autre, qu'elle n'aura, par la suite, pas besoin de plus de présence et d'attention. Une relation amoureuse, ce n'est pas une espèce d'amitié améliorée qu'on jette dans un coin lorsqu'on a autre chose à faire ou que l'on est avec quelqu'un d'autre : c'est quelque chose qui se superpose à tout ce que l'on vit et que l'on vit même lorsque l'on est silencieux. C'est une chose vécue à tout instant et qui requiert de l'investissement... Mais dans notre société de consommation, même si la majorité vit à crédit, on ne peut pas vivre à crédit des moyens de nos coeurs, de notre énergie, de notre temps.
Nikiya a écrit:Est-ce vivre à plusieurs endroits ?
Ça peut. Mais il ne faut pas confondre polyamour et vie conjugale. La relation n'implique pas forcément de vivre avec quelqu'un, ni avec toutes les personnes avec qui nous sommes en relation.
Vient un temps, dans la vie, où l'on a envie de construire des choses. A 20-25 ans, en général, ma foi, on ne se pose pas trop la question d'une base, d'un foyer, d'un équilibre qui puisse dépasser sa petite personne. La question est sensée. Arrivé.e à un certain age, on est avec quelqu'un et on se dit qu'on aimerait vivre ensemble, pourquoi pas acheter une maison et avoir des chiens. Des chats. Ou fonder une famille, avoir des enfants. Ce sont des projets de vie, de couple.
Pragmatiquement et sans jugement, 50 ans, ça ressemble à quoi, un.e polyamoureux/se ? Dans plusieurs maisons, avec des enfants de plusieurs personnes ou aucun,...? Ses projets de vie auront-ils, finalement, tourné autour d'autre chose que sa personne ? De sa vie, qu'est-ce qu'il/elle aura construit (et je souligne le terme pour lui ajouter une certaine masse, histoire qu'on en nous sorte pas "des voyages et des moments heureux", je parle de quelque chose de durable et de battit dans le temps) de véritablement partagé ?
Nikiya a écrit:Prioriser une relation plus qu'une autre ?
Prioriser une relation, c'est un fonctionnement comme on l'appellerait "relation principale" VS "relations non principales". Il y a également des relations polyamoureuses où il n'y a aucune hiérarchie entre les relations, qu'on appelle anarchie relationnelle.
Sans vouloir manquer de constructivité, on appelle aussi "anarchie relationnelle" un désordre général dans une relation et c'est ce que ceci m'inspire . Trêve de plaisanterie, pour avoir expérimenté 3-4 fois le polyamour (pas de critique dans la méconnaissance, donc), je peux assurer qu'il est pratiquement impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre et c'est assez normal : nous avons une relation principale, avec laquelle on a passé du temps, en tête à tête, partagé des choses pendant un certain temps... puis une autre arrive. Nous avons un certain équilibre avec la première relation et nous la priorisons donc assez naturellement sauf retournement de situation particulier (et c'est là qu'on comprend assez aisément que plusieurs histoires à la fois, c'est beaucoup d'insécurités émotionnelles, d'incertitudes et de précarité sentimentale. Est-ce qu'on a envie de ça ? Chacun.e choisi pour lui/elle-même)
De plus, je suppose qu'une relation polyamoureuse requiert quand même de fixer des règles préalables, non ?
Non. Certaines personnes fixent des règles entre elles, notamment dans les couples principaux (ex: on n'a pas le droit de ramener quelqu'un chez nous). Moi je n'ai pas de règles. Par contre j'ai des discussions. Sur nos ressentis, nos limites, nos envies, nos désirs, les projets que l'on aimerait construire etc... mais aucun interdit. Par contre on s'est mise d'accord pour dire qu'on était sincère entre nous et que la communication était élémentaire. Ce qui n'est pas une règle en soi, mais un savoir être, un savoir vivre.
Ce qui sont, en soi, des règles préalables.
Je m'arrêterai là...
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 13 Oct - 14:46
Whaouh, Lord, c'est magnifique ce que tu as écrit /développé. Je savais pas que tu pouvais être touchante, profonde.
C'est très intéressant aussi de voir comment finalement deux caractères différents peuvent réussir à convaincre à partir du moment où ils sont vrais, sincères. Et mono et poly, c'est différent tout en se confondant, en se rejoignant.
Ça reste à creuser, vous amenez toutes les deux des arguments intéressants.
Peut être qu'au delà de notre finitude, l'amour peut nous donner un sursaut d'énergie, plus de temps, d'espace.
C'est très intéressant aussi de voir comment finalement deux caractères différents peuvent réussir à convaincre à partir du moment où ils sont vrais, sincères. Et mono et poly, c'est différent tout en se confondant, en se rejoignant.
Ça reste à creuser, vous amenez toutes les deux des arguments intéressants.
Peut être qu'au delà de notre finitude, l'amour peut nous donner un sursaut d'énergie, plus de temps, d'espace.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Dim 14 Oct - 19:15
@Lord: J'ai envie de répondre à plusieurs de tes affirmations:
Encore une fois, le polyamour n'est pas une pratique (comme la relation libre ou le libertinage par exemple), mais une orientation amoureuse. Tu ne l'es pas, puisque ta conception de l'amour c'est: Le partage est un principe positivement connoté et on peut à peu près tout partager, mais j'estime, pour ma part, que dans le cadre d'un couple, l'intimité, le corps, le coeur et sa partenaire, non.. Ce serait comme quelqu'un qui dirait "j'ai expérimenté l'homosexualité", ça n'a pas de sens. Tu es attirée par les femmes ou tu ne l'es pas. A la limite, tu as vécu des relations homosexuelles. Donc ce qui est normal, à mes yeux, c'est que tu puisses penser qu'il est -pratiquement- impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre.
Tu peux en rire, mais l'anarchie relationnelle est une vraie réflexion sur la façon dont nous avons d'envisager les relations quelque qu’elles soient. Et il se trouve que je suis différente de toi et que non, je ne priorise pas une relation sur une autre, que ça soit de l'ordre de l'amitié, ou de l'amour, ni entre l'amitié et l'amour, pour une raison simple, c'est que je ne pose pas de limite aussi triviale à mes relations. Il n'y a pas d'un côté les amis, de l'autre les amoureuses, il y a uniquement les relations que je vis, que je perçois en interdépendance. Et la deuxième raison, c'est que je considère les personnes autonomes, indépendantes et responsables d'elles-même. Je peux prioriser l'urgence, l'état émotionnel de telle personne, je peux prioriser mon envie de voir telle ou telle personne, mais pas les relations ou les personnes entre elles. Pas quand il s'agit d'amour.
Je vais un peu me répéter mais la relation principale n'est pas le polyamour et n'est pas une obligation. La relation principale est une forme de monogamie, sans exclusivité, à la limite. Et en tant que mono, on se tourne naturellement vers des relations principales lorsqu'on expérimente la relation libre.
Là tu parles d'attachement. L'attachement prend en intensité lorsqu'on passe du temps avec la personne, qu'on a partagé une certaine intimité, qu'on a crée du lien, plutôt qu'une personne qu'on vient de rencontrer, d'accord. Ça ne veut pas dire qu'elle sera plus importante que le reste. Et quand je suis amoureuse de plusieurs personnes, il n'y en a pas une qui a plus d'importance que l'autre. Si je suis amoureuse d'une femme, ce n'est pas pour elle que je renoncerai à mes rencontres, à tomber amoureuse, ni à mes rêves ou mes projets, ni à voir ma famille... Si on me demande de choisir entre la personne A ou B ou C et peu importe le nombre, je serai incapable de faire un choix, comme je suis incapable de faire un choix entre les femmes avec qui j'ai des relations amoureuses et les femmes de ma vie que je ne considère pas amoureuseusement. Et très heureusement, on ne me demande pas de le faire.
Si être sincère, respectueuse et communiquer sont des règles pour toi (pour moi ce sont des savoirs vivres et savoir être), alors, ce seront des règles sociales, des normes éthiques ou de valeurs, et elles ne s'appliquent pas uniquement à ma relation amoureuse, elles s'appliquent à toutes les personnes me fréquentant.
Je n'ai jamais eu envie de ces projets, et ça n'a pas grand chose à voir avec mon âge. Il y a des nenettes de 16 ans qui rêvent déjà de leur robe de mariée, et ben, j'ai pas non plus envie de me marier. J'ai eu des relations mono-exclusives qui ont duré plusieurs années, à aucun moment je n'ai eu envie de vie commune, d'enfant, de chien ou autre. Pas parce que je ne les aimais pas profondément, mais parce que ces projets là ne sont pas mes projets de vie. Ce n'est pas parce que je suis une femme que j'ai envie d'enfant, rien que ça. ET que je ne les souhaitais pas plus les vivre avec elles. Mes projets de vie, à la limite, c'est de voyager sans cesse, de découvrir le monde, de rencontre toujours de nouvelles personnes, de monter une association... mais pas la maison, le chien et le bébé, ni la vie de couple. Il se trouve que là, je suis avec une personne avec qui je peux me projeter dans la parentalité. Ce qui ne veut pas dire que c'est la seule femme que j'ai vraiment aimé, mais qu'avec cette personne là, j'ai cette projection là. Ce qui veut aussi dire que si on n'avait pas d'enfant, je n'en mourrai pas, ce n'est pas mon projet de vie.
Donc je n'aurai pas envie de faire des enfants avec toutes les personnes que j'aime, puisque de base je ne désire pas d'enfant. Avec elle, j'en ai envie. Ce qui n'enlève pas l'idée que je pourrai en avoir envie aussi avec une autre personne. Pareil pour tous les projets concernant la maison, le chien, le 4x4, la piscine etc...
En fait juste non, la vie de couple n'est pas une finalité pour moi. C'est une façon de vivre, une envie particulière, mais certainement pas la finalité de mes relations et mes sentiments.
Et bien, tu peux lire l'expérience de Françoise Simpere qui vit très bien son polyamour avec son mari depuis bien des années. Il y a aussi des familles où il n'y a pas deux parents (comme le projette la norme sociale occidentale, un papa et une maman, ou un papa et un papa et une maman et une maman aujourd'hui), mais plusieurs référents parentaux, et pratiquant un métier où j'en connais presque un rayon sur l'enfant jusqu'à son âge adulte, je crois que j'aurai très exactement envie de faire la même chose.
Est-ce négatif pour toi de se considérer individuellement? Est-il pour toi plus valorisant que ses projets de vie tournent autour de sa vie de couple? Moi je suis pour l'interdépendance.
Parce que tu penses qu'un couple qui aura emménagé ensemble construise quelque chose de plus durable ou de partagé qu'un couple qui ont ensemble des projets multiples de voyage à l'étranger? Que partager de nombreux moments heureuses ça ne produit pas de masses? Qu'il n'y a rien de construit dans le fait de partager une passion, un développement personnel, une découverte personnelle, une façon de grandir ensemble, un amour et un attachement grandissant, une connaissance de l'autre plus fine, profonde, ou encore de se sentir si heureux de voir l'autre de plus en plus épanouit, de plus en plus heureux? Est-ce que la seule valeur d'un couple ou de l'amour ou des choses qu'ils partagent ou de l'intensité ou de la profondeur se mesurent à leur cohabitation ou à leur parentalité, ou à la consommation matérielle de leur couple? Je suis désolée mais j'ai beaucoup de mal à comprendre cette idée...
Quand on partage de l'amour entre des personnes, je ne crois pas qu'on ait besoin d'autre chose pour vivre des choses heureuses, durables, qui se battissent dans le temps, très vivante, quelque soit les projets communs entre ces personnes. Et je crois que la "vie de couple" comme valeur, c'est un jugement purement sociétale qui n'a rien d'une valeur nécessairement positive en soi, et c'est aussi ce qui donne plus de valeur à un couple plutôt qu'à l'amitié.
Avec toutes ces remarques sur le polyamour, j'ai bien envie de faire un post sur la mono-exclusivité et toutes les questions qui se posent pour moi quand j'envisage, moi, la mono-exclusivité sous l'angle de mon polyamour, et vous verrez, peut-être, que je suis loin de partager ce système de pensée et qu'en fait, on parle là de différences de fonctionnement, de façon de voir la vie, les relations, l'amour, de fçaon bien réelles. J'y reviens bientôt .
pour avoir expérimenté 3-4 fois le polyamour (pas de critique dans la méconnaissance, donc), je peux assurer qu'il est pratiquement impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre et c'est assez normal
Encore une fois, le polyamour n'est pas une pratique (comme la relation libre ou le libertinage par exemple), mais une orientation amoureuse. Tu ne l'es pas, puisque ta conception de l'amour c'est: Le partage est un principe positivement connoté et on peut à peu près tout partager, mais j'estime, pour ma part, que dans le cadre d'un couple, l'intimité, le corps, le coeur et sa partenaire, non.. Ce serait comme quelqu'un qui dirait "j'ai expérimenté l'homosexualité", ça n'a pas de sens. Tu es attirée par les femmes ou tu ne l'es pas. A la limite, tu as vécu des relations homosexuelles. Donc ce qui est normal, à mes yeux, c'est que tu puisses penser qu'il est -pratiquement- impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre.
on appelle aussi "anarchie relationnelle" un désordre général dans une relation et c'est ce que ceci m'inspire Laughing.
Tu peux en rire, mais l'anarchie relationnelle est une vraie réflexion sur la façon dont nous avons d'envisager les relations quelque qu’elles soient. Et il se trouve que je suis différente de toi et que non, je ne priorise pas une relation sur une autre, que ça soit de l'ordre de l'amitié, ou de l'amour, ni entre l'amitié et l'amour, pour une raison simple, c'est que je ne pose pas de limite aussi triviale à mes relations. Il n'y a pas d'un côté les amis, de l'autre les amoureuses, il y a uniquement les relations que je vis, que je perçois en interdépendance. Et la deuxième raison, c'est que je considère les personnes autonomes, indépendantes et responsables d'elles-même. Je peux prioriser l'urgence, l'état émotionnel de telle personne, je peux prioriser mon envie de voir telle ou telle personne, mais pas les relations ou les personnes entre elles. Pas quand il s'agit d'amour.
nous avons une relation principale,
Je vais un peu me répéter mais la relation principale n'est pas le polyamour et n'est pas une obligation. La relation principale est une forme de monogamie, sans exclusivité, à la limite. Et en tant que mono, on se tourne naturellement vers des relations principales lorsqu'on expérimente la relation libre.
avec laquelle on a passé du temps, en tête à tête, partagé des choses pendant un certain temps... puis une autre arrive. Nous avons un certain équilibre avec la première relation et nous la priorisons donc assez naturellement sauf retournement de situation particulier (et c'est là qu'on comprend assez aisément que plusieurs histoires à la fois, c'est beaucoup d'insécurités émotionnelles, d'incertitudes et de précarité sentimentale
Là tu parles d'attachement. L'attachement prend en intensité lorsqu'on passe du temps avec la personne, qu'on a partagé une certaine intimité, qu'on a crée du lien, plutôt qu'une personne qu'on vient de rencontrer, d'accord. Ça ne veut pas dire qu'elle sera plus importante que le reste. Et quand je suis amoureuse de plusieurs personnes, il n'y en a pas une qui a plus d'importance que l'autre. Si je suis amoureuse d'une femme, ce n'est pas pour elle que je renoncerai à mes rencontres, à tomber amoureuse, ni à mes rêves ou mes projets, ni à voir ma famille... Si on me demande de choisir entre la personne A ou B ou C et peu importe le nombre, je serai incapable de faire un choix, comme je suis incapable de faire un choix entre les femmes avec qui j'ai des relations amoureuses et les femmes de ma vie que je ne considère pas amoureuseusement. Et très heureusement, on ne me demande pas de le faire.
Ce qui sont, en soi, des règles préalables.
Si être sincère, respectueuse et communiquer sont des règles pour toi (pour moi ce sont des savoirs vivres et savoir être), alors, ce seront des règles sociales, des normes éthiques ou de valeurs, et elles ne s'appliquent pas uniquement à ma relation amoureuse, elles s'appliquent à toutes les personnes me fréquentant.
Arrivé.e à un certain age, on est avec quelqu'un et on se dit qu'on aimerait vivre ensemble, pourquoi pas acheter une maison et avoir des chiens. Des chats. Ou fonder une famille, avoir des enfants. Ce sont des projets de vie, de couple.
Je n'ai jamais eu envie de ces projets, et ça n'a pas grand chose à voir avec mon âge. Il y a des nenettes de 16 ans qui rêvent déjà de leur robe de mariée, et ben, j'ai pas non plus envie de me marier. J'ai eu des relations mono-exclusives qui ont duré plusieurs années, à aucun moment je n'ai eu envie de vie commune, d'enfant, de chien ou autre. Pas parce que je ne les aimais pas profondément, mais parce que ces projets là ne sont pas mes projets de vie. Ce n'est pas parce que je suis une femme que j'ai envie d'enfant, rien que ça. ET que je ne les souhaitais pas plus les vivre avec elles. Mes projets de vie, à la limite, c'est de voyager sans cesse, de découvrir le monde, de rencontre toujours de nouvelles personnes, de monter une association... mais pas la maison, le chien et le bébé, ni la vie de couple. Il se trouve que là, je suis avec une personne avec qui je peux me projeter dans la parentalité. Ce qui ne veut pas dire que c'est la seule femme que j'ai vraiment aimé, mais qu'avec cette personne là, j'ai cette projection là. Ce qui veut aussi dire que si on n'avait pas d'enfant, je n'en mourrai pas, ce n'est pas mon projet de vie.
Donc je n'aurai pas envie de faire des enfants avec toutes les personnes que j'aime, puisque de base je ne désire pas d'enfant. Avec elle, j'en ai envie. Ce qui n'enlève pas l'idée que je pourrai en avoir envie aussi avec une autre personne. Pareil pour tous les projets concernant la maison, le chien, le 4x4, la piscine etc...
En fait juste non, la vie de couple n'est pas une finalité pour moi. C'est une façon de vivre, une envie particulière, mais certainement pas la finalité de mes relations et mes sentiments.
Pragmatiquement et sans jugement, 50 ans, ça ressemble à quoi, un.e polyamoureux/se ? Dans plusieurs maisons, avec des enfants de plusieurs personnes ou aucun,...?
Et bien, tu peux lire l'expérience de Françoise Simpere qui vit très bien son polyamour avec son mari depuis bien des années. Il y a aussi des familles où il n'y a pas deux parents (comme le projette la norme sociale occidentale, un papa et une maman, ou un papa et un papa et une maman et une maman aujourd'hui), mais plusieurs référents parentaux, et pratiquant un métier où j'en connais presque un rayon sur l'enfant jusqu'à son âge adulte, je crois que j'aurai très exactement envie de faire la même chose.
Ses projets de vie auront-ils, finalement, tourné autour d'autre chose que sa personne ?
Est-ce négatif pour toi de se considérer individuellement? Est-il pour toi plus valorisant que ses projets de vie tournent autour de sa vie de couple? Moi je suis pour l'interdépendance.
De sa vie, qu'est-ce qu'il/elle aura construit (et je souligne le terme pour lui ajouter une certaine masse, histoire qu'on en nous sorte pas "des voyages et des moments heureux", je parle de quelque chose de durable et de battit dans le temps) de véritablement partagé ?
Parce que tu penses qu'un couple qui aura emménagé ensemble construise quelque chose de plus durable ou de partagé qu'un couple qui ont ensemble des projets multiples de voyage à l'étranger? Que partager de nombreux moments heureuses ça ne produit pas de masses? Qu'il n'y a rien de construit dans le fait de partager une passion, un développement personnel, une découverte personnelle, une façon de grandir ensemble, un amour et un attachement grandissant, une connaissance de l'autre plus fine, profonde, ou encore de se sentir si heureux de voir l'autre de plus en plus épanouit, de plus en plus heureux? Est-ce que la seule valeur d'un couple ou de l'amour ou des choses qu'ils partagent ou de l'intensité ou de la profondeur se mesurent à leur cohabitation ou à leur parentalité, ou à la consommation matérielle de leur couple? Je suis désolée mais j'ai beaucoup de mal à comprendre cette idée...
Quand on partage de l'amour entre des personnes, je ne crois pas qu'on ait besoin d'autre chose pour vivre des choses heureuses, durables, qui se battissent dans le temps, très vivante, quelque soit les projets communs entre ces personnes. Et je crois que la "vie de couple" comme valeur, c'est un jugement purement sociétale qui n'a rien d'une valeur nécessairement positive en soi, et c'est aussi ce qui donne plus de valeur à un couple plutôt qu'à l'amitié.
Avec toutes ces remarques sur le polyamour, j'ai bien envie de faire un post sur la mono-exclusivité et toutes les questions qui se posent pour moi quand j'envisage, moi, la mono-exclusivité sous l'angle de mon polyamour, et vous verrez, peut-être, que je suis loin de partager ce système de pensée et qu'en fait, on parle là de différences de fonctionnement, de façon de voir la vie, les relations, l'amour, de fçaon bien réelles. J'y reviens bientôt .
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 15 Oct - 21:21
Avec toutes ces remarques sur le polyamour, j'ai bien envie de faire un post sur la mono-exclusivité et toutes les questions qui se posent pour moi quand j'envisage, moi, la mono-exclusivité sous l'angle de mon polyamour
Donc, c'est à mon tour de poser des questions!
Lorsque j'aime quelqu'un, je considère que je lui dois du respect, et que je souhaite son bonheur. Et lorsque j'envisage le respect, j'envisage aussi sa liberté. Le contraindre ou lui interdire d'aller voir ailleurs, c'est lui ôter cette liberté (d'aller voir ailleurs mais aussi de me quitter), en plus de considérer que je suis la seule personne qui doit la rendre heureuse. Ce n'est plus de l'amour pour l'autre, mais de l'amour pour moi, parce que lorsque j'interdis, je ne le fais pas pour le bien être de ma nana, mais uniquement le mien, donc je me sens égoïste, et lorsque j'envisage que je suis la seule personne qui peut la rendre heureuse amoureusement, sexuellement, et que je dois lui suffire nécessairement, alors je me sens égocentrique. Je me sens pleinement en confiance lorsqu'une personne qui est avec moi ne l'est par aucune contrainte, ni aucun interdit, ni aucune obligation possible, ni aucun devoir conjugal, que d'être avoir moi parce qu'elle en a réellement envie.
Question: Comment parvenez-vous à envisager le bonheur de vos copines lorsque vous définissez pour elles-mêmes leur bonheur à travers des règles qu'elles ne doivent pas enfreindre? Comment envisagez-vous le respect, lorsque vous vous sentez contrainte de lui donner un cadre de couple posant des interdits et que vous l'empêchez de voir telle nana parce qu'il y a un risque et que vous n'avez pas confiance? Comment parvenez-vous à vous convaincre qu'une personne vous aime vous et rien que vous, puisque vous êtes contraints par des règles d'exclusivité et qu'elle n'a pas le droit de développer des relations amoureuses, sexuelles, avec les autres?
Ensuite, je pars du principe que l'attirance pour plusieurs personnes est naturelle, et que ce n'est pas seulement valable pour les polys ou les libertins. Dans ma vision, les monos sont monos parce qu'ils s'empêchent de vivre ces attirances, puisqu'ils les minimisent par rapport à des sentiments amoureux qui -pourtant- sont nés d'une attirance, d'abord. Comment savez-vous réellement que vous ne pouvez envisagez que d'aimer la personne avec qui vous êtes et que c'est la seule et unique, lorsque vous n'avez pas essayé de créer une relation avec les personnes qui vous attirent (comme une célibataire), et donc, que vous empêchez des relations de naître?
Dans ma vision des choses, le polyamour permet la sincérité, puisqu'il n'y a pas question d'exclusivité, donc de possessivité, il est donc plus facile d'exprimer toutes ses émotions et ses sentiments sans avoir peur de se faire juger. Hors, la monogamie, si. Il y a donc un bon nombre d'adultère, de trahisons, cachés par des mensonges, et ce, depuis la nuit des temps, parce qu'on évite de blesser la personne ou de se faire attraper. Et même, lorsqu'une mono éprouve une simple attirance pour une autre, elle en vient à remettre en question tout ce qu'elle éprouve pour une autre (est-ce que je l'aime vraiment?) parce que c'est vécu comme une horrible trahison, et encore plus, les gens lui affirment que, puisqu'elle est attirée par une autre, qu'elle a envie d'une autre, alors, elle n'est pas vraiment amoureuse ou quelque chose ne vas pas dans le couple, donc, elle culpabilise, met fin à la relation, ou devient infidèle. Ce qui prouve finalement que ce n'est pas parce qu'il y a des règles qu'elles ne sont pas enfreintes. Est-ce que du coup, créer des règles d'exclusivité n'est pas un sentiment illusoire de fidélité? A mes yeux, si une personne est réellement fidèle, mono, elle n'a pas besoin de règles ou de jalousie pour ne jamais être infidèles. Donc à mes yeux, une personne qui pose des règles et des interdits n'a pas confiance. Hors, pour moi, la confiance est la base d'une relation amoureuse saine et épanouie, ce que ne permet pas l'idée des règles d'exclusivité.
Dans les relations monos, on demande à aboutir la relation dans une vie de couple, qui devient le centre de la vie des deux conjoints (cohabitation, enfant, mariage, achat de maison etc...). On demande à l'autre d'être la seule et unique à ses yeux. N'est-ce pas un poids énorme sur les épaules d'un seul être humain, de devoir combler toutes les attentes, tous les besoins d'une personne? N'avez-vous jamais eu peur d'être quittée, trompée, parce que vous ne vous sentez pas "à la hauteur"? Aussi, comment est-ce possible de combler tous les besoins de la personne et toutes ses attentes, si on ne faisons pas tourner toute notre vie autour d'elle? Du coup, n'est pas de la dépendance et de l’assujettissement? D'autant que, ça amène à l'idée des concessions, ou à faire preuve de renonciation ou de résilience, donc de renoncer à une part de soi pour l'autre, un sens du devoir et du sacrifice, que j'ai du mal à mettre en lien avec de l'amour.
Finalement je me demande, la relation monogame n'est-elle pas pour beaucoup une relation à sens unique, autrement, le principe de donner pour recevoir? Comment vous sentez-vous lorsque vous donnez à l'autre, mais qu'il n'y a pas de retour? Quand vous dites "Je t'aime" à quelqu'un et qu'elle décide de ne pas vous répondre "moi aussi" parce qu'il le faut? Vous arrive-t-il de donner sans vouloir de retour, pour le simple plaisir de donner?
- InvitéInvité
Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mar 16 Oct - 13:07
ALors je ne maitrise pas totalement l'art de citer, donc je vais copier-coller tes questions et y répondre de mon point de vue.
Sachant, que de base, ne comprenant pas le principe de jalousie, mon opinion sera vraiment, seulement, le mien.
Je répondrais surement pas à toutes tes questions ou interrogations, mais je vais essayer, c'est logique.
Comment parvenez-vous à envisager le bonheur de vos copines lorsque vous définissez pour elles-mêmes leur bonheur à travers des règles qu'elles ne doivent pas enfreindre? Comment envisagez-vous le respect, lorsque vous vous sentez contrainte de lui donner un cadre de couple posant des interdits et que vous l'empêchez de voir telle nana parce qu'il y a un risque et que vous n'avez pas confiance? Comment parvenez-vous à vous convaincre qu'une personne vous aime vous et rien que vous, puisque vous êtes contraints par des règles d'exclusivité et qu'elle n'a pas le droit de développer des relations amoureuses, sexuelles, avec les autres?
Je ne définie pas le bonheur de ma copine, c'est à elle de le faire, elle seule peut savoir ce qui va la rendre heureuse, les régles, comme tu dis, sont établies à deux en accord, sur discussion et débat, donc si de base elle sait que ces régles ne lui correspondent pas, partant du principe que une personne n'a pas besoin de mentir, elle me le dira.
Et je n'interdis jamais de voir une personne ou une autre, j’établis de base une confiance en ma copine, qui fait que si elle fait quelque chose qui me blesserait, je sais, j'espère, qu'elle viendra m'en parler. Je suis de celles qui pensent que on ne ment pas et on ose parler et ouvrir le débat et le dialogue.
Elle a le droit de les développer, sauf que je ne veux pas en faire partie. Je pense, oui, qu'on peux avoir des sentiments pour deux personnes, mais je suis de celles qui ont besoin, envie, de se sentir unique amoureusement parlant. Je fonctionne ainsi. Il y a toute sorte d'amour, mais être amoureux, c'est différent.
Comment savez-vous réellement que vous ne pouvez envisagez que d'aimer la personne avec qui vous êtes et que c'est la seule et unique, lorsque vous n'avez pas essayé de créer une relation avec les personnes qui vous attirent (comme une célibataire), et donc, que vous empêchez des relations de naître?
Alors personnellement, je vais dire par expérience. Pas en tant que poly amoureuse, mais dans mon vécu.
J'ai aimé et été en couple. Durant ces moments, je n'avais d'yeux que pour la personne, amoureusement parlant.
C'était même pas a se questionner si il y avait d'autres personnes, je ne me posais même pas la question.
Même si avant ce couple il y avait eu jeu de séduction, attirance envers une autre, cette envie s"était stoppée.
Et après ce couple, cette envie est revenue.
Parce que cette personne je ne suis pas amoureuse et je ne le serais surement jamais, mais je reste attirée, sauf que, quand je pense, je sais que je vais tomber amoureuse, inconsciemment, mon esprit, mon corps, mes envies, sont tout entier à une seule personne.
Est-ce que du coup, créer des règles d'exclusivité n'est pas un sentiment illusoire de fidélité? A mes yeux, si une personne est réellement fidèle, mono, elle n'a pas besoin de règles ou de jalousie pour ne jamais être infidèles. Donc à mes yeux, une personne qui pose des règles et des interdits n'a pas confiance. Hors, pour moi, la confiance est la base d'une relation amoureuse saine et épanouie, ce que ne permet pas l'idée des règles d'exclusivité.
Sur ce point la, je suis totalement d'accord avec toi, jusqu'à l'arrivée derniers mots .
J'ai une confiance absolue en l'autre personne et n'impose pas de régles ou interdits.
(enfin si, je veux mon bonjour et mon bonne nuit, mais on ne parle pas de ce genre de régles )
La personne connait ce qui pourrait me blesser, à elle ou non ensuite d'agir et parler en fonction de ce qu'elle veux faire en toute liberté.
Je suis du genre à ne pas trouver choquant que ma copine dorme dans le même lit qu'une autre femme, parce que je sais que ça ne dérapera pas, ou si ça dérape, qu'elle ne me le cachera pas.
En revanche, cela permet tôtalement de demander l'exclusivité, je m'entends, pour moi, monogame, j'ai dans l'idée que ma copine l'est aussi.
Si elle ne l'est pas, elle m'en aurait parlé.
Donc c'est des régles limite induite par notre monogamie partagée.
N'est-ce pas un poids énorme sur les épaules d'un seul être humain, de devoir combler toutes les attentes, tous les besoins d'une personne? N'avez-vous jamais eu peur d'être quittée, trompée, parce que vous ne vous sentez pas "à la hauteur"? Aussi, comment est-ce possible de combler tous les besoins de la personne et toutes ses attentes, si on ne faisons pas tourner toute notre vie autour d'elle? Du coup, n'est pas de la dépendance et de l’assujettissement? D'autant que, ça amène à l'idée des concessions, ou à faire preuve de renonciation ou de résilience, donc de renoncer à une part de soi pour l'autre, un sens du devoir et du sacrifice, que j'ai du mal à mettre en lien avec de l'amour.
On ne doit pas les combler à mes yeux, c'est pas un devoir, c'est un fait,
on les comble, ou on ne les comble pas, en fonction de qui on est.
c'est naturel. donc ce n'est pas un poids.
et parce que elle ne fait pas tourner toute sa vie autour de moi, elle n'a pas besoin de moi dans chacun de ses besoins non plus
un couple, c'est deux personnes et le couple, c'est pas juste le couple, on ne perds pas notre identité propre.
Et si on fais des concessions, c'est par envie, car le besoin d'être avec la personne devient plus grand que celui de garder cette concession, ce n'est jamais, à mes yeux, forcé.
Comment vous sentez-vous lorsque vous donnez à l'autre, mais qu'il n'y a pas de retour? Quand vous dites "Je t'aime" à quelqu'un et qu'elle décide de ne pas vous répondre "moi aussi" parce qu'il le faut? Vous arrive-t-il de donner sans vouloir de retour, pour le simple plaisir de donner?
ALors je préfère un non je t'aime qu'un je t'aime forcé. ENcore une fois, question d'honneteté.
personne ne ressent les choses de la même maniere, personne vis sa vie de la même maniere, et je n'ai pas honte de dire que j'ai souffert car je sentais que la relation n'allait plus dans les mêmes attentes et besoin et que bien qu'heureuses en couple, nous ne serions plus heureuses individuellement ou inversement et que j'ai fait le choix.
Et oui il m'arrive de donner sans rien attendre, tout simplement car j'y trouve un grand bonheur à donner et faire plaisir. et que rien dans la vie devrait être fait pour attendre une autre chose en retour
Sachant, que de base, ne comprenant pas le principe de jalousie, mon opinion sera vraiment, seulement, le mien.
Je répondrais surement pas à toutes tes questions ou interrogations, mais je vais essayer, c'est logique.
Comment parvenez-vous à envisager le bonheur de vos copines lorsque vous définissez pour elles-mêmes leur bonheur à travers des règles qu'elles ne doivent pas enfreindre? Comment envisagez-vous le respect, lorsque vous vous sentez contrainte de lui donner un cadre de couple posant des interdits et que vous l'empêchez de voir telle nana parce qu'il y a un risque et que vous n'avez pas confiance? Comment parvenez-vous à vous convaincre qu'une personne vous aime vous et rien que vous, puisque vous êtes contraints par des règles d'exclusivité et qu'elle n'a pas le droit de développer des relations amoureuses, sexuelles, avec les autres?
Je ne définie pas le bonheur de ma copine, c'est à elle de le faire, elle seule peut savoir ce qui va la rendre heureuse, les régles, comme tu dis, sont établies à deux en accord, sur discussion et débat, donc si de base elle sait que ces régles ne lui correspondent pas, partant du principe que une personne n'a pas besoin de mentir, elle me le dira.
Et je n'interdis jamais de voir une personne ou une autre, j’établis de base une confiance en ma copine, qui fait que si elle fait quelque chose qui me blesserait, je sais, j'espère, qu'elle viendra m'en parler. Je suis de celles qui pensent que on ne ment pas et on ose parler et ouvrir le débat et le dialogue.
Elle a le droit de les développer, sauf que je ne veux pas en faire partie. Je pense, oui, qu'on peux avoir des sentiments pour deux personnes, mais je suis de celles qui ont besoin, envie, de se sentir unique amoureusement parlant. Je fonctionne ainsi. Il y a toute sorte d'amour, mais être amoureux, c'est différent.
Comment savez-vous réellement que vous ne pouvez envisagez que d'aimer la personne avec qui vous êtes et que c'est la seule et unique, lorsque vous n'avez pas essayé de créer une relation avec les personnes qui vous attirent (comme une célibataire), et donc, que vous empêchez des relations de naître?
Alors personnellement, je vais dire par expérience. Pas en tant que poly amoureuse, mais dans mon vécu.
J'ai aimé et été en couple. Durant ces moments, je n'avais d'yeux que pour la personne, amoureusement parlant.
C'était même pas a se questionner si il y avait d'autres personnes, je ne me posais même pas la question.
Même si avant ce couple il y avait eu jeu de séduction, attirance envers une autre, cette envie s"était stoppée.
Et après ce couple, cette envie est revenue.
Parce que cette personne je ne suis pas amoureuse et je ne le serais surement jamais, mais je reste attirée, sauf que, quand je pense, je sais que je vais tomber amoureuse, inconsciemment, mon esprit, mon corps, mes envies, sont tout entier à une seule personne.
Est-ce que du coup, créer des règles d'exclusivité n'est pas un sentiment illusoire de fidélité? A mes yeux, si une personne est réellement fidèle, mono, elle n'a pas besoin de règles ou de jalousie pour ne jamais être infidèles. Donc à mes yeux, une personne qui pose des règles et des interdits n'a pas confiance. Hors, pour moi, la confiance est la base d'une relation amoureuse saine et épanouie, ce que ne permet pas l'idée des règles d'exclusivité.
Sur ce point la, je suis totalement d'accord avec toi, jusqu'à l'arrivée derniers mots .
J'ai une confiance absolue en l'autre personne et n'impose pas de régles ou interdits.
(enfin si, je veux mon bonjour et mon bonne nuit, mais on ne parle pas de ce genre de régles )
La personne connait ce qui pourrait me blesser, à elle ou non ensuite d'agir et parler en fonction de ce qu'elle veux faire en toute liberté.
Je suis du genre à ne pas trouver choquant que ma copine dorme dans le même lit qu'une autre femme, parce que je sais que ça ne dérapera pas, ou si ça dérape, qu'elle ne me le cachera pas.
En revanche, cela permet tôtalement de demander l'exclusivité, je m'entends, pour moi, monogame, j'ai dans l'idée que ma copine l'est aussi.
Si elle ne l'est pas, elle m'en aurait parlé.
Donc c'est des régles limite induite par notre monogamie partagée.
N'est-ce pas un poids énorme sur les épaules d'un seul être humain, de devoir combler toutes les attentes, tous les besoins d'une personne? N'avez-vous jamais eu peur d'être quittée, trompée, parce que vous ne vous sentez pas "à la hauteur"? Aussi, comment est-ce possible de combler tous les besoins de la personne et toutes ses attentes, si on ne faisons pas tourner toute notre vie autour d'elle? Du coup, n'est pas de la dépendance et de l’assujettissement? D'autant que, ça amène à l'idée des concessions, ou à faire preuve de renonciation ou de résilience, donc de renoncer à une part de soi pour l'autre, un sens du devoir et du sacrifice, que j'ai du mal à mettre en lien avec de l'amour.
On ne doit pas les combler à mes yeux, c'est pas un devoir, c'est un fait,
on les comble, ou on ne les comble pas, en fonction de qui on est.
c'est naturel. donc ce n'est pas un poids.
et parce que elle ne fait pas tourner toute sa vie autour de moi, elle n'a pas besoin de moi dans chacun de ses besoins non plus
un couple, c'est deux personnes et le couple, c'est pas juste le couple, on ne perds pas notre identité propre.
Et si on fais des concessions, c'est par envie, car le besoin d'être avec la personne devient plus grand que celui de garder cette concession, ce n'est jamais, à mes yeux, forcé.
Comment vous sentez-vous lorsque vous donnez à l'autre, mais qu'il n'y a pas de retour? Quand vous dites "Je t'aime" à quelqu'un et qu'elle décide de ne pas vous répondre "moi aussi" parce qu'il le faut? Vous arrive-t-il de donner sans vouloir de retour, pour le simple plaisir de donner?
ALors je préfère un non je t'aime qu'un je t'aime forcé. ENcore une fois, question d'honneteté.
personne ne ressent les choses de la même maniere, personne vis sa vie de la même maniere, et je n'ai pas honte de dire que j'ai souffert car je sentais que la relation n'allait plus dans les mêmes attentes et besoin et que bien qu'heureuses en couple, nous ne serions plus heureuses individuellement ou inversement et que j'ai fait le choix.
Et oui il m'arrive de donner sans rien attendre, tout simplement car j'y trouve un grand bonheur à donner et faire plaisir. et que rien dans la vie devrait être fait pour attendre une autre chose en retour
- Mrs.Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mer 17 Oct - 10:04
Merci pour ton partage et la sincérité de ta réponse Moox.
Ton opinion est au contraire la bienvenue, je trouve ça très intéressant une mono-amoureuse qui n'adhère pas ou ne ressens pas la jalousie. Tu me fais penser à cet homme très bienveillant que j'ai vu un jour à la télé, et sa jolie histoire avec une polyamoureuse, où il n'était capable que d'être amoureux d'elle, tout en n'étant pas exclusif (donc, permettant à la femme polyamoureuse d'avoir d'autres relations sans que ça ne le fasse souffrir).
Est-ce que les règles sont souvent discutés au début d'une relation monogame? J'ai l'impression que comme toute norme, la norme est défini par défaut, tandis que tout ce qui s'éloigne doit se dire. En l'occurrence, que dans ma vie affective, j'ai été plus amené à convenir des règles dans le cadre des libertés plutôt que lorsque j'étais dans des couples monogames.
La monogamie n'induit-elle pas naturellement l'interdiction (à laquelle on adhère ou pas)?
C'est intéressant ce que tu dis là, parce que dans le polyamour, on décrypte souvent cette énergie "nouvelle" où l'on tombe amoureux, dans l'impulsion d'une nouvelle rencontre. L'énergie y est très concentrique (elle dure environ 2 ans), puis, elle s'estompe et laisse place à un sentiment plus "stable", sain. Dans ce cas là, on pourrait l'associer à de la passion amoureuse (parce qu'il existe de multiple façon d'être amoureux).
J'ai encore du mal à faire la différence entre ne pas imposer de règles ni d'interdit, et le fait que de toute façon, si la personne n'était pas exclusive, il y aurait un sentiment de trahison (comme si la règle et l'interdit avait été malgré tout défini, quand bien même elle ne serait pas verbalisée).
Pour expliquer, je différencie la monogamie de fait et la monogamie de principe. La monogamie de fait n'a pas besoin de règle ni d'interdit: elle est naturelle, les personnes s'y sentent donc pleinement libre. La personne est monoamoureuse et/ou monosexuelle, et donc n'aura de toute façon pas d'attirance ni d'envie envers d'autres personnes, parce que c'est son réel fonctionnement. En revanche, la monogamie de principe, c'est une monogamie qui s'instaure par la règle, la convention, la norme. Comme les personnes ne sont pas réellement monoamoureuse, monosexuelle, elles ont besoin d'interdit pour ne pas avoir d'autres relations sexuelles, d'autres relations amoureuses, par le principe (risque d'adultère élevé).
Pourtant, c'est ce qui est sous entendu lorsque l'on place le couple comme relation "prioritaire", et que l'on considère qu'être amoureuse c'est "plus" que d'être "amie". Dans cette configuration où l'on demande à "je peux assurer qu'il est pratiquement impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre et c'est assez normal" ou bien "D'autant plus qu'une relation amoureuse demande généralement plus d'investissement et de temps qu'une relation amicale ou même familiale.".
Toi tu parviens à trouver cet équilibre parce que tu ne considères pas ta relation de couple comme le centre de ta vie, et pas non plus comme une relation qui a plus d'importance qu'une autre, je trouve. Ce qui n'est quand même pas, avouons le, le cas de beaucoup de monogames.
Merci Moox!
Sachant, que de base, ne comprenant pas le principe de jalousie, mon opinion sera vraiment, seulement, le mien.
Ton opinion est au contraire la bienvenue, je trouve ça très intéressant une mono-amoureuse qui n'adhère pas ou ne ressens pas la jalousie. Tu me fais penser à cet homme très bienveillant que j'ai vu un jour à la télé, et sa jolie histoire avec une polyamoureuse, où il n'était capable que d'être amoureux d'elle, tout en n'étant pas exclusif (donc, permettant à la femme polyamoureuse d'avoir d'autres relations sans que ça ne le fasse souffrir).
Je ne définie pas le bonheur de ma copine, c'est à elle de le faire, elle seule peut savoir ce qui va la rendre heureuse, les régles, comme tu dis, sont établies à deux en accord, sur discussion et débat, donc si de base elle sait que ces régles ne lui correspondent pas, partant du principe que une personne n'a pas besoin de mentir, elle me le dira.
Est-ce que les règles sont souvent discutés au début d'une relation monogame? J'ai l'impression que comme toute norme, la norme est défini par défaut, tandis que tout ce qui s'éloigne doit se dire. En l'occurrence, que dans ma vie affective, j'ai été plus amené à convenir des règles dans le cadre des libertés plutôt que lorsque j'étais dans des couples monogames.
Et je n'interdis jamais de voir une personne ou une autre
La monogamie n'induit-elle pas naturellement l'interdiction (à laquelle on adhère ou pas)?
je sais que je vais tomber amoureuse, inconsciemment, mon esprit, mon corps, mes envies, sont tout entier à une seule personne.
C'est intéressant ce que tu dis là, parce que dans le polyamour, on décrypte souvent cette énergie "nouvelle" où l'on tombe amoureux, dans l'impulsion d'une nouvelle rencontre. L'énergie y est très concentrique (elle dure environ 2 ans), puis, elle s'estompe et laisse place à un sentiment plus "stable", sain. Dans ce cas là, on pourrait l'associer à de la passion amoureuse (parce qu'il existe de multiple façon d'être amoureux).
J'ai une confiance absolue en l'autre personne et n'impose pas de régles ou interdits. [...]En revanche, cela permet tôtalement de demander l'exclusivité, je m'entends, pour moi, monogame, j'ai dans l'idée que ma copine l'est aussi.
J'ai encore du mal à faire la différence entre ne pas imposer de règles ni d'interdit, et le fait que de toute façon, si la personne n'était pas exclusive, il y aurait un sentiment de trahison (comme si la règle et l'interdit avait été malgré tout défini, quand bien même elle ne serait pas verbalisée).
Pour expliquer, je différencie la monogamie de fait et la monogamie de principe. La monogamie de fait n'a pas besoin de règle ni d'interdit: elle est naturelle, les personnes s'y sentent donc pleinement libre. La personne est monoamoureuse et/ou monosexuelle, et donc n'aura de toute façon pas d'attirance ni d'envie envers d'autres personnes, parce que c'est son réel fonctionnement. En revanche, la monogamie de principe, c'est une monogamie qui s'instaure par la règle, la convention, la norme. Comme les personnes ne sont pas réellement monoamoureuse, monosexuelle, elles ont besoin d'interdit pour ne pas avoir d'autres relations sexuelles, d'autres relations amoureuses, par le principe (risque d'adultère élevé).
On ne doit pas les combler à mes yeux, c'est pas un devoir, c'est un fait,
on les comble, ou on ne les comble pas, en fonction de qui on est. [...]et parce que elle ne fait pas tourner toute sa vie autour de moi, elle n'a pas besoin de moi dans chacun de ses besoins non plus
un couple, c'est deux personnes et le couple, c'est pas juste le couple, on ne perds pas notre identité propre.
Pourtant, c'est ce qui est sous entendu lorsque l'on place le couple comme relation "prioritaire", et que l'on considère qu'être amoureuse c'est "plus" que d'être "amie". Dans cette configuration où l'on demande à "je peux assurer qu'il est pratiquement impossible de ne pas prioriser une relation sur une autre et c'est assez normal" ou bien "D'autant plus qu'une relation amoureuse demande généralement plus d'investissement et de temps qu'une relation amicale ou même familiale.".
Toi tu parviens à trouver cet équilibre parce que tu ne considères pas ta relation de couple comme le centre de ta vie, et pas non plus comme une relation qui a plus d'importance qu'une autre, je trouve. Ce qui n'est quand même pas, avouons le, le cas de beaucoup de monogames.
Merci Moox!
- InvitéInvité
Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mer 17 Oct - 13:10
Est-ce que les règles sont souvent discutés au début d'une relation monogame? J'ai l'impression que comme toute norme, la norme est défini par défaut, tandis que tout ce qui s'éloigne doit se dire. En l'occurrence, que dans ma vie affective, j'ai été plus amené à convenir des règles dans le cadre des libertés plutôt que lorsque j'étais dans des couples monogames.
C'est pas qu'elles sont discutés, enfin, si, mais je pense que ce sont des débats et opinion qui viennent naturellement à un moment quand tu apprends à connaitre la personne.
Tu apprends qui elle est, son vécu et de ce fait, dans toutes les relations ou amorces d"hypothétiques relations, ce sont des sujets qui sont venus sur le tapis, tu partages tes opinions, qui peuvent, ou non, être évolutif. Donc si -quand tu t'engages, tu sais déjà où tu mets les pieds
La monogamie n'induit-elle pas naturellement l'interdiction (à laquelle on adhère ou pas)?
Alors là, non. Tu vois bien qui tu veux. La monogamie,suivant la définition que chaque personne a de tromper, induit d'être fidéle.
Pas de voir une personne.
Voir une personne n'induit pas tromperie.
J'ai encore du mal à faire la différence entre ne pas imposer de règles ni d'interdit, et le fait que de toute façon, si la personne n'était pas exclusive, il y aurait un sentiment de trahison (comme si la règle et l'interdit avait été malgré tout défini, quand bien même elle ne serait pas verbalisée).
Pour expliquer, je différencie la monogamie de fait et la monogamie de principe. La monogamie de fait n'a pas besoin de règle ni d'interdit: elle est naturelle, les personnes s'y sentent donc pleinement libre. La personne est monoamoureuse et/ou monosexuelle, et donc n'aura de toute façon pas d'attirance ni d'envie envers d'autres personnes, parce que c'est son réel fonctionnement. En revanche, la monogamie de principe, c'est une monogamie qui s'instaure par la règle, la convention, la norme. Comme les personnes ne sont pas réellement monoamoureuse, monosexuelle, elles ont besoin d'interdit pour ne pas avoir d'autres relations sexuelles, d'autres relations amoureuses, par le principe (risque d'adultère élevé).
Du moment où deux personnes monogames s'engagent dans une relation de couple, elles savent de base que la non exclusivité induit trahison, car elle le ressentent elles de cette manière.
Après la ou ya débat, comme j'ai dit, c'est sur la vision de la limite entre ce qui est pour l'une ou l'autre, déjà de la trahison.
Toi tu parviens à trouver cet équilibre parce que tu ne considères pas ta relation de couple comme le centre de ta vie, et pas non plus comme une relation qui a plus d'importance qu'une autre, je trouve. Ce qui n'est quand même pas, avouons le, le cas de beaucoup de monogames.
Je reformules. Je pense que la relation de couple à plus d'importance, tu te livres plus, tu construis ou non un avenir à deux.
Mais elle n'est pas plus importante au point de m'interdire (a nouveau), le reste de ma vie.
Je voue un amour inconditionnel à mes amis, pour moi, ils sont tout aussi important que ma famille.
Ma relation de couple viendra se completer la dedans, mais je n'irai pas passer H24 de mon temps avec cette personne pour autant
C'est pas qu'elles sont discutés, enfin, si, mais je pense que ce sont des débats et opinion qui viennent naturellement à un moment quand tu apprends à connaitre la personne.
Tu apprends qui elle est, son vécu et de ce fait, dans toutes les relations ou amorces d"hypothétiques relations, ce sont des sujets qui sont venus sur le tapis, tu partages tes opinions, qui peuvent, ou non, être évolutif. Donc si -quand tu t'engages, tu sais déjà où tu mets les pieds
La monogamie n'induit-elle pas naturellement l'interdiction (à laquelle on adhère ou pas)?
Alors là, non. Tu vois bien qui tu veux. La monogamie,suivant la définition que chaque personne a de tromper, induit d'être fidéle.
Pas de voir une personne.
Voir une personne n'induit pas tromperie.
J'ai encore du mal à faire la différence entre ne pas imposer de règles ni d'interdit, et le fait que de toute façon, si la personne n'était pas exclusive, il y aurait un sentiment de trahison (comme si la règle et l'interdit avait été malgré tout défini, quand bien même elle ne serait pas verbalisée).
Pour expliquer, je différencie la monogamie de fait et la monogamie de principe. La monogamie de fait n'a pas besoin de règle ni d'interdit: elle est naturelle, les personnes s'y sentent donc pleinement libre. La personne est monoamoureuse et/ou monosexuelle, et donc n'aura de toute façon pas d'attirance ni d'envie envers d'autres personnes, parce que c'est son réel fonctionnement. En revanche, la monogamie de principe, c'est une monogamie qui s'instaure par la règle, la convention, la norme. Comme les personnes ne sont pas réellement monoamoureuse, monosexuelle, elles ont besoin d'interdit pour ne pas avoir d'autres relations sexuelles, d'autres relations amoureuses, par le principe (risque d'adultère élevé).
Du moment où deux personnes monogames s'engagent dans une relation de couple, elles savent de base que la non exclusivité induit trahison, car elle le ressentent elles de cette manière.
Après la ou ya débat, comme j'ai dit, c'est sur la vision de la limite entre ce qui est pour l'une ou l'autre, déjà de la trahison.
Toi tu parviens à trouver cet équilibre parce que tu ne considères pas ta relation de couple comme le centre de ta vie, et pas non plus comme une relation qui a plus d'importance qu'une autre, je trouve. Ce qui n'est quand même pas, avouons le, le cas de beaucoup de monogames.
Je reformules. Je pense que la relation de couple à plus d'importance, tu te livres plus, tu construis ou non un avenir à deux.
Mais elle n'est pas plus importante au point de m'interdire (a nouveau), le reste de ma vie.
Je voue un amour inconditionnel à mes amis, pour moi, ils sont tout aussi important que ma famille.
Ma relation de couple viendra se completer la dedans, mais je n'irai pas passer H24 de mon temps avec cette personne pour autant
- Mrs.Robot
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Ven 26 Oct - 22:48
Alors là, non. Tu vois bien qui tu veux. La monogamie,suivant la définition que chaque personne a de tromper, induit d'être fidéle.
Pas de voir une personne.
Voir une personne n'induit pas tromperie.
Ce que je voulais dire c'est, la monogamie n'induit-elle pas l'exclusivité (sexuelle, amoureuse), si tant est, en revanche, qu'on aborde pas la levée de ces interdictions (de coucher avec d'autres, de tomber amoureux d'autres mais dans ce cas, ce sont des relations libres, ou polys).
Du moment où deux personnes monogames s'engagent dans une relation de couple, elles savent de base que la non exclusivité induit trahison, car elle le ressentent elles de cette manière.
Après la ou ya débat, comme j'ai dit, c'est sur la vision de la limite entre ce qui est pour l'une ou l'autre, déjà de la trahison.
Ces limites sont elles fréquemment abordé en début de relation? "Alors par contre je dois te dire que tu as le droit d'être attiré par d'autre mais pas d'agir/seulement embrasser/coucher sans sentiment etc." ? Ne découvre-t-on pas, tout comme dans les relations polys, d'ailleurs, les limites de chacun? N'y a-t-il pas toujours le risque d'une trahison, qui n'aura pas été discutée (par oubli, "évidence" si on considère la monogamie avec des règles universelles comme l'exclusivité)?
Je pense que la relation de couple à plus d'importance, tu te livres plus, tu construis ou non un avenir à deux.
Comment se fait-il qu'on s'investisse moins en terme de confession, de construction, et d'importance à des relations peut-être amicales, familiales? Est-ce que lorsqu'une relation amoureuse nait, le reste prend moins d'importance, ou est-ce que de base l'importance est contrôle et moindre? Est-ce que cela signifie que tu te livres plus à ton amoureuse qu'à tes autres proches?
Comment est-ce possible de contrôler cette importance, de mettre en place cette hiérarchisation? Est-ce qu'on compte ou mesure l'amour qu'on donne à ses proches ou ses rencontres, pour en réserver la place à l'amoureuse? Quel sentiment vos proches ont lorsque soudainement, une relation amoureuse apparait et qu'ils se rendent compte que vous lui vouez plus d'importance qu'à eux?
Je voue un amour inconditionnel à mes amis, pour moi, ils sont tout aussi important que ma famille.
Comment cet amour peut être inconditionnel quand on songe que le couple est "plus"? Pourquoi la famille et les amis sont aussi importants, mais pas autant que l'amoureuse?
Ma relation de couple viendra se completer la dedans, mais je n'irai pas passer H24 de mon temps avec cette personne pour autant
Il y a tout de même une relative incohérence entre "compléter" et "être supérieur" ou autrement "plus important", non? Si la relation amoureuse complète les relations amicales et familiales, est-ce que les relations amicales et familiales peuvent aussi compléter la relation amoureuse?
- kat77bis
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 29 Oct - 18:48
C'est hyper intéressant comme question et débat!
Pardon je suis nouvelle, bonjour et merci pour ces explications de qualités!
Maintenant sans me positionner de suite, mais tout simplement pour en parler convenablement, je pense qu'il faudrait d'abord définir pour chacun la notion de fidélité, d'amour, de mono ou poly amour, de règles, d'interdits etc...
Si vous me permettez, le débat s'enlise non pas par manque d'ouverture ou de tolérance, mais parce que malgré les mots communs que vous utilisez, ils n'ont pas le même sens dans votre monde et vos notions de valeurs personnelles! Les attentes ne sont pas les mêmes.
Vous fonctionner complètement différemment et au dela d'un sujet brûlant ou d'un manque d'ouverture, c'est avant tout ce problème de communication qui fait qu'il y a incompréhension.
C'est quoi pour vous
l'amour?
l'état amoureux?
une norme?
la monogamie ou le poly amour?
la règle de l'un ou l'autre?
ETC....
Ca parait logique mais non! Ce qui est logique et acquis pour moi ne le sera peut être pas pour vous et inversement...d'ou le besoin de clarification pour bien se comprendre et ne pas s'enflammer en prenant des remarques personnellement.
Il y a forcément des règles dans les 2 cas même si elles ne sont pas clairement énoncées, mais implicites par chaque définition!
je déteste les règles!!!! mais elles permettaient d'éviter le conflit si tout le monde y adhère. Dans ce cas précis de la relation c'est : est ce que les personnes sont ok pour le poly ou mono et les conséquences implicites en cas de non respect de la liberté de l'autre pour la poly et la fidélité morale et physique pour le mono.
Donc pour quand même me positionner et répondre à la question de base, moi perso j'opte pour le mono car il convient mieux à mes valeurs personnelles et règle de fonctionnement interne. Le véritable amour inconditionnel est déja bien compliqué à 2 sur les différents fondements précédemment expliqués (confiance, liberté, spiritualité, croissance de couple, compréhension, grandir ensemble, foyer, famille, filiation etc...), donc a 3 ou 4 j'imagine même pas comment je pourrai m'en sortir.
Après de ma petite expérience, je tiens à préciser que l'état amoureux n'est pas l'amour et qu'en effet ça dure en moyenne 2 ou 3 ans d'après toutes les études un peu sérieuse que l'on connait. L'amour, le vrai, IN CONDITIONNEL se choisi par la suite. Donc pour se faire ce n'est pas à nous de répondre aux besoins de son sa ses conjoint(e)s, sinon il devient conditionnel.
(je t'aime si tu es attentionné, si tu m'apporte la sécurité, si tu es fidèle, si tu me laisses libre etc...), alors qu'aimer c'est avant tout accepter l'autre tel qu'il est, sans vouloir le changer, d'ou l'importance de bien se choisir sur des valeurs, idéaux et fonctionnement affectif et psy commun.
Ca va peut être vous paraître dingue, mais nous ne sommes pas responsable du bonheur de l'autre! c'est en chacun d'entre nous et de notre responsabilité de répondre nous même à nos propres besoins sinon nous ne sommes pas en vérité avec nous même et pas LIBRE, mais sous le joug de mécanismes de défenses inconscients!!!
L'humain est sans cesse soumis a des pulsions inconscientes qui le domine à moins d'un véritable travail sur lui même et encore...
Mon impression dans le mono ou poly c'est que la fusion et le besoin de passion permanent est à l'origine de tromperie potentielle ds le mono et la recherche d'un nouveau partenaire dans le poly qd cette passion cesse.
L'amour "vrai" ne peut donc éclore puis qu' il est remplacer à chaque fois par la dite passion (état amoureux) qui a toujours une fin...
En toute humilité, il s'agit d'illusion dans les 2 cas, il n'y a pas de meilleure manière d'aimer poly ou mono, c'est un choix librement vécu et accepté par toutes les parties.
Dans le polyA, comme les mono, au vu de ce que j'ai lu plus haut, il y a peur de la solitude et de l'engagement à apprivoiser car elles sont synonyme de privation de liberté ou d'infidélité...
difficile d'évoquer un tel sujet par écris mais merci de l'avoir présenté et pardon si je me suis un peu égarée.
Pardon je suis nouvelle, bonjour et merci pour ces explications de qualités!
Maintenant sans me positionner de suite, mais tout simplement pour en parler convenablement, je pense qu'il faudrait d'abord définir pour chacun la notion de fidélité, d'amour, de mono ou poly amour, de règles, d'interdits etc...
Si vous me permettez, le débat s'enlise non pas par manque d'ouverture ou de tolérance, mais parce que malgré les mots communs que vous utilisez, ils n'ont pas le même sens dans votre monde et vos notions de valeurs personnelles! Les attentes ne sont pas les mêmes.
Vous fonctionner complètement différemment et au dela d'un sujet brûlant ou d'un manque d'ouverture, c'est avant tout ce problème de communication qui fait qu'il y a incompréhension.
C'est quoi pour vous
l'amour?
l'état amoureux?
une norme?
la monogamie ou le poly amour?
la règle de l'un ou l'autre?
ETC....
Ca parait logique mais non! Ce qui est logique et acquis pour moi ne le sera peut être pas pour vous et inversement...d'ou le besoin de clarification pour bien se comprendre et ne pas s'enflammer en prenant des remarques personnellement.
Il y a forcément des règles dans les 2 cas même si elles ne sont pas clairement énoncées, mais implicites par chaque définition!
je déteste les règles!!!! mais elles permettaient d'éviter le conflit si tout le monde y adhère. Dans ce cas précis de la relation c'est : est ce que les personnes sont ok pour le poly ou mono et les conséquences implicites en cas de non respect de la liberté de l'autre pour la poly et la fidélité morale et physique pour le mono.
Donc pour quand même me positionner et répondre à la question de base, moi perso j'opte pour le mono car il convient mieux à mes valeurs personnelles et règle de fonctionnement interne. Le véritable amour inconditionnel est déja bien compliqué à 2 sur les différents fondements précédemment expliqués (confiance, liberté, spiritualité, croissance de couple, compréhension, grandir ensemble, foyer, famille, filiation etc...), donc a 3 ou 4 j'imagine même pas comment je pourrai m'en sortir.
Après de ma petite expérience, je tiens à préciser que l'état amoureux n'est pas l'amour et qu'en effet ça dure en moyenne 2 ou 3 ans d'après toutes les études un peu sérieuse que l'on connait. L'amour, le vrai, IN CONDITIONNEL se choisi par la suite. Donc pour se faire ce n'est pas à nous de répondre aux besoins de son sa ses conjoint(e)s, sinon il devient conditionnel.
(je t'aime si tu es attentionné, si tu m'apporte la sécurité, si tu es fidèle, si tu me laisses libre etc...), alors qu'aimer c'est avant tout accepter l'autre tel qu'il est, sans vouloir le changer, d'ou l'importance de bien se choisir sur des valeurs, idéaux et fonctionnement affectif et psy commun.
Ca va peut être vous paraître dingue, mais nous ne sommes pas responsable du bonheur de l'autre! c'est en chacun d'entre nous et de notre responsabilité de répondre nous même à nos propres besoins sinon nous ne sommes pas en vérité avec nous même et pas LIBRE, mais sous le joug de mécanismes de défenses inconscients!!!
L'humain est sans cesse soumis a des pulsions inconscientes qui le domine à moins d'un véritable travail sur lui même et encore...
Mon impression dans le mono ou poly c'est que la fusion et le besoin de passion permanent est à l'origine de tromperie potentielle ds le mono et la recherche d'un nouveau partenaire dans le poly qd cette passion cesse.
L'amour "vrai" ne peut donc éclore puis qu' il est remplacer à chaque fois par la dite passion (état amoureux) qui a toujours une fin...
En toute humilité, il s'agit d'illusion dans les 2 cas, il n'y a pas de meilleure manière d'aimer poly ou mono, c'est un choix librement vécu et accepté par toutes les parties.
Dans le polyA, comme les mono, au vu de ce que j'ai lu plus haut, il y a peur de la solitude et de l'engagement à apprivoiser car elles sont synonyme de privation de liberté ou d'infidélité...
difficile d'évoquer un tel sujet par écris mais merci de l'avoir présenté et pardon si je me suis un peu égarée.
- Caryna
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Lun 29 Oct - 20:06
Je vais emmètre mon point de vue en quelques mots . L'amour Unit seulement deux coeurs , deux âmes , en dehors de ça ce n'est pas l'amour.
Et je respecte tout mode de vie de chacun
Et je respecte tout mode de vie de chacun
- InvitéInvité
Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Jeu 1 Nov - 10:50
Super bien résumé Caryna
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Jeu 1 Nov - 11:22
Merci kat77bis pour ton intervention plus que pertinente. Je suis d'accord avec la plupart des choses que tu écris.
On aurait, il est vrai, dû commencé par là: expliquer les notions et ce que ça représente pour chacune.
Je pense avoir répondu à la plupart de ces questions dans mes réponses, mais pour les précisions:
L'amour c'est un sentiment universel, que tout le monde éprouve grossièrement. Qu'on peut éprouver, certes, pour des femmes envers qui nous sommes attirées en plus sexuellement, mais c'est un sentiment que je ressens aussi envers mes autres proches. C'est aussi un sentiment que j'éprouve lorsque je fais preuve d'empathie envers d'autres humains, qui m'amène à le respecter, tenter de le comprendre plutôt que le juger, à vouloir son bien être, à être bienveillante. Ce qui est tout le contraire de la haine. Il m'arrive très régulièrement de me sentir "amoureuse" de mes proches, de sentir que je les aime profondément. Je ne mets pas tant de frontière entre "l'amitié commune" et "être amoureuse communément".
L'état amoureux c'est ce sentiment hors de notre contrôle, hors de toute morale et de toutes règles qu'auraient pu prédéfinir l'humain. C'est quelque chose qui se ressent, qui me fais me sentir hors du temps, pleine d'empathie, de bienveillance, qui me pousse vers l'autre, qui me fait l'aimer en tant qu'humain et, dans la dimension humaine, je prends aussi en compte sa liberté et son individualité. Quand je suis dans un état amoureux, je ressens de l'amour pour telle ou telle personne, mais aussi envers la vie. Je la remercie, je suis reconnaissante.
Une norme c'est ce qui me permet aux hommes de mettre un mot sur l'inconnu et de vivre en société. Il y a plusieurs normes au sein d'une même société, qui n'est pas nécessairement "la majorité", mais la majorité a souvent plus de poids pour écraser que lorsqu'on se retrouve seule face à elle et qu'on va dans le sens d'une norme contraire.
La monogamie c'est un mode relationnel, ce n'est pas une orientation amoureuse. C'est un cadre qu'on donne à une relation. C'est pourquoi je préfère parler de monoamoureux, à savoir reconnaître n'être capable d'être amoureuse d'une seule personne à la fois. A contrario, le polyamoureux se reconnaît capable d'être amoureux de plusieurs personnes à la fois. Il y a des monoamoureux qui ne vivent pas nécessairement dans une monogamie, comme des polyamoureux qui ne vivent pas nécessairement dans des relations ouvertes.
Il n'y a pas de règle, ni au polyamour, ni au monoamour, c'est le domaine du sentiment, du ressenti. Il y a des règles dans les relations qu'on instaure avec les autres. Dans la monogamie et dans la relation ouverte, les gens se veulent vivre le plus librement et de façon la plus épanouie possible leur relation avec les autres. A mes yeux, comme le monoamoureux conçoit rarement une autre façon d'aimer que la sienne, qu'un autre puisse aimer ou éprouver une attirance sexuelle pour d'autres le fait le sentir en insécurité (puisque lui en est incapable) et donc, nait la monogamie. Alors que chez les polyamoureux, cela se conçoit, on ne ressent donc pas d'insécurité auprès d'un autre polyamoureux, puisqu'on vit la même chose. Par contre, on se sent étriquée dans une relation monogame parce qu'on a le sentiment qu'on souhaite restreindre notre liberté et nous empêcher de ressentir, ce qu'on apparente à un manque d'amour.
Et enfin, pour ce qui est de la fidélité, c'est très propre à la monogamie. La fidélité veut selon sa définition dans la monogamie que c'est un: "Respect de la foi conjugale; p. ext. respect de l'engagement pris envers la personne aimée, de lui être exclusivement attaché". La fidélité est un concept propre au mariage au sens premier qu'il avait, si l'on veut. Il y a une notion d'appartenance et de droit sur l'autre personne.
Moi je préfère parler de loyauté, à savoir : "Qui est sincèrement fidèle dans sa conduite aux engagements pris, aux lois de l'honneur et de la probité.". C'est à dire que nous sommes plus fidèles à nos engagements envers une personne, qu'à la personne elle-même. Que je suis touchée, non pas lorsqu'on n'est pas exclusif avec moi, mais lorsqu'on me trahit (manque de loyauté). La trahison ce peut être le mensonge, un acte malveillant envers moi ou qui cherche à me nuire, ne pas respecter sa parole...
Ça ne marche pas forcément comme ça. Il y en a évidement qui sont à la recherche perpétuelle de ce sentiment passionnel, mais tous les amours que nous ressentons ne sont pas forcément passionnels (que ça soit une relation nouvelle ou de long terme). Le fait d'avoir d'autres partenaires ne découlent pas de la recherche de ce sentiment, mais que ce sentiment vient à nous lorsqu'on rencontre quelqu'un et qu'on ne s'empêche pas de le vivre. J'ai déjà éprouvé des choses très passionnelles pour plusieurs personnes, l'un n'annule pas l'autre. Par contre, en polyamour, on reconnaît qu'une relation nouvelle va donner une nouvelle vague d'énergie qui peut nous faire nous concentrer davantage sur cette personne pendant un temps.
La différence que j'ai avec la plupart de mes compères, c'est que je n'ai aucun mal avec les sentiments d'amour sereins, non passionnels. Je pense au contraire que la passion n'est pas vouée à durer. Hors, moi je suis quelqu'un qui m'attache et aime dans le temps. Donc c'est bien joli la passion, mais ce n'est pas ce que je recherche fondamentalement, et la passion qui s'apaise ne m'effraie pas ou ne me fait pas sentir que l'amour est "moins bien", au contraire!
De même, la passion n'est pas nécessairement l'état amoureux. C'est un des états amoureux parmi de nombreux autres. Mais la passion, je l'associe volontiers à la dépendance, ou à l'obsession amoureuse.
Personnellement, je n'ai pas peur de l'engagement. Je m'engage volontiers pleinement sentimentalement, humainement, dans toutes mes relations. L'engagement est effrayant lorsqu'on me demande de n'aimer qu'une personne qui devra combler tous mes besoins, envies, toute ma vie amoureuse, affective... il ne faut pas se tromper! Parce que je suis extrême dans ma façon de vivre les choses. Donc si je devais m'engager auprès d'une seule personne, cela signifie qu'à aucun moment je ne dois la quitter ni ressentir quelque chose pour d'autres. Sinon ça n'a pas de sens pour moi, ce serait comme enchaîner sur le temps mon polyamour, mais une personne à la fois.
Je suis si "exigeante", si plurielle, si complexe, si multiple, que personne sur Terre n'est capable de remplir un tel rôle. Je ne suis pas qu'une personnalité, je ne représente pas qu'une envie relationnelle, je suis plusieurs. Pas parce qu'ils ne sont pas "suffisamment bien" mais parce que j'aime trop de choses chez l'humain pour que ça existe en une seule et même personne. Moi même, je ne peux pas être à la fois introvertie, et extravertie par exemple. Et parce qu'il m'arrive d'éprouver des sentiments pour d'autres donc, à partir du moment où j'éprouve des sentiments amoureux pour d'autres, une seule personne ne peut m'épanouir. Et que ça me tue de ne pas pouvoir les vivre.
L'amour unit deux coeurs, il est vrai. Quand je suis amoureuse d'une personne, je ne suis pas amoureuse à cause d'une autre personne. Ça ne veut pas dire que plusieurs amours (donc plusieurs couples de coeurs) ne peuvent pas exister en même temps.
On aurait, il est vrai, dû commencé par là: expliquer les notions et ce que ça représente pour chacune.
Je pense avoir répondu à la plupart de ces questions dans mes réponses, mais pour les précisions:
C'est quoi pour vous l'amour?
L'amour c'est un sentiment universel, que tout le monde éprouve grossièrement. Qu'on peut éprouver, certes, pour des femmes envers qui nous sommes attirées en plus sexuellement, mais c'est un sentiment que je ressens aussi envers mes autres proches. C'est aussi un sentiment que j'éprouve lorsque je fais preuve d'empathie envers d'autres humains, qui m'amène à le respecter, tenter de le comprendre plutôt que le juger, à vouloir son bien être, à être bienveillante. Ce qui est tout le contraire de la haine. Il m'arrive très régulièrement de me sentir "amoureuse" de mes proches, de sentir que je les aime profondément. Je ne mets pas tant de frontière entre "l'amitié commune" et "être amoureuse communément".
l'état amoureux?
L'état amoureux c'est ce sentiment hors de notre contrôle, hors de toute morale et de toutes règles qu'auraient pu prédéfinir l'humain. C'est quelque chose qui se ressent, qui me fais me sentir hors du temps, pleine d'empathie, de bienveillance, qui me pousse vers l'autre, qui me fait l'aimer en tant qu'humain et, dans la dimension humaine, je prends aussi en compte sa liberté et son individualité. Quand je suis dans un état amoureux, je ressens de l'amour pour telle ou telle personne, mais aussi envers la vie. Je la remercie, je suis reconnaissante.
une norme?
Une norme c'est ce qui me permet aux hommes de mettre un mot sur l'inconnu et de vivre en société. Il y a plusieurs normes au sein d'une même société, qui n'est pas nécessairement "la majorité", mais la majorité a souvent plus de poids pour écraser que lorsqu'on se retrouve seule face à elle et qu'on va dans le sens d'une norme contraire.
la monogamie ou le poly amour?
La monogamie c'est un mode relationnel, ce n'est pas une orientation amoureuse. C'est un cadre qu'on donne à une relation. C'est pourquoi je préfère parler de monoamoureux, à savoir reconnaître n'être capable d'être amoureuse d'une seule personne à la fois. A contrario, le polyamoureux se reconnaît capable d'être amoureux de plusieurs personnes à la fois. Il y a des monoamoureux qui ne vivent pas nécessairement dans une monogamie, comme des polyamoureux qui ne vivent pas nécessairement dans des relations ouvertes.
la règle de l'un ou l'autre?
Il n'y a pas de règle, ni au polyamour, ni au monoamour, c'est le domaine du sentiment, du ressenti. Il y a des règles dans les relations qu'on instaure avec les autres. Dans la monogamie et dans la relation ouverte, les gens se veulent vivre le plus librement et de façon la plus épanouie possible leur relation avec les autres. A mes yeux, comme le monoamoureux conçoit rarement une autre façon d'aimer que la sienne, qu'un autre puisse aimer ou éprouver une attirance sexuelle pour d'autres le fait le sentir en insécurité (puisque lui en est incapable) et donc, nait la monogamie. Alors que chez les polyamoureux, cela se conçoit, on ne ressent donc pas d'insécurité auprès d'un autre polyamoureux, puisqu'on vit la même chose. Par contre, on se sent étriquée dans une relation monogame parce qu'on a le sentiment qu'on souhaite restreindre notre liberté et nous empêcher de ressentir, ce qu'on apparente à un manque d'amour.
Et enfin, pour ce qui est de la fidélité, c'est très propre à la monogamie. La fidélité veut selon sa définition dans la monogamie que c'est un: "Respect de la foi conjugale; p. ext. respect de l'engagement pris envers la personne aimée, de lui être exclusivement attaché". La fidélité est un concept propre au mariage au sens premier qu'il avait, si l'on veut. Il y a une notion d'appartenance et de droit sur l'autre personne.
Moi je préfère parler de loyauté, à savoir : "Qui est sincèrement fidèle dans sa conduite aux engagements pris, aux lois de l'honneur et de la probité.". C'est à dire que nous sommes plus fidèles à nos engagements envers une personne, qu'à la personne elle-même. Que je suis touchée, non pas lorsqu'on n'est pas exclusif avec moi, mais lorsqu'on me trahit (manque de loyauté). La trahison ce peut être le mensonge, un acte malveillant envers moi ou qui cherche à me nuire, ne pas respecter sa parole...
et la recherche d'un nouveau partenaire dans le poly qd cette passion cesse.
Ça ne marche pas forcément comme ça. Il y en a évidement qui sont à la recherche perpétuelle de ce sentiment passionnel, mais tous les amours que nous ressentons ne sont pas forcément passionnels (que ça soit une relation nouvelle ou de long terme). Le fait d'avoir d'autres partenaires ne découlent pas de la recherche de ce sentiment, mais que ce sentiment vient à nous lorsqu'on rencontre quelqu'un et qu'on ne s'empêche pas de le vivre. J'ai déjà éprouvé des choses très passionnelles pour plusieurs personnes, l'un n'annule pas l'autre. Par contre, en polyamour, on reconnaît qu'une relation nouvelle va donner une nouvelle vague d'énergie qui peut nous faire nous concentrer davantage sur cette personne pendant un temps.
La différence que j'ai avec la plupart de mes compères, c'est que je n'ai aucun mal avec les sentiments d'amour sereins, non passionnels. Je pense au contraire que la passion n'est pas vouée à durer. Hors, moi je suis quelqu'un qui m'attache et aime dans le temps. Donc c'est bien joli la passion, mais ce n'est pas ce que je recherche fondamentalement, et la passion qui s'apaise ne m'effraie pas ou ne me fait pas sentir que l'amour est "moins bien", au contraire!
De même, la passion n'est pas nécessairement l'état amoureux. C'est un des états amoureux parmi de nombreux autres. Mais la passion, je l'associe volontiers à la dépendance, ou à l'obsession amoureuse.
Dans le polyA, comme les mono, au vu de ce que j'ai lu plus haut, il y a peur de la solitude et de l'engagement à apprivoiser car elles sont synonyme de privation de liberté ou d'infidélité...
Personnellement, je n'ai pas peur de l'engagement. Je m'engage volontiers pleinement sentimentalement, humainement, dans toutes mes relations. L'engagement est effrayant lorsqu'on me demande de n'aimer qu'une personne qui devra combler tous mes besoins, envies, toute ma vie amoureuse, affective... il ne faut pas se tromper! Parce que je suis extrême dans ma façon de vivre les choses. Donc si je devais m'engager auprès d'une seule personne, cela signifie qu'à aucun moment je ne dois la quitter ni ressentir quelque chose pour d'autres. Sinon ça n'a pas de sens pour moi, ce serait comme enchaîner sur le temps mon polyamour, mais une personne à la fois.
Je suis si "exigeante", si plurielle, si complexe, si multiple, que personne sur Terre n'est capable de remplir un tel rôle. Je ne suis pas qu'une personnalité, je ne représente pas qu'une envie relationnelle, je suis plusieurs. Pas parce qu'ils ne sont pas "suffisamment bien" mais parce que j'aime trop de choses chez l'humain pour que ça existe en une seule et même personne. Moi même, je ne peux pas être à la fois introvertie, et extravertie par exemple. Et parce qu'il m'arrive d'éprouver des sentiments pour d'autres donc, à partir du moment où j'éprouve des sentiments amoureux pour d'autres, une seule personne ne peut m'épanouir. Et que ça me tue de ne pas pouvoir les vivre.
Je vais emmètre mon point de vue en quelques mots . L'amour Unit seulement deux coeurs , deux âmes , en dehors de ça ce n'est pas l'amour.
Et je respecte tout mode de vie de chacun
L'amour unit deux coeurs, il est vrai. Quand je suis amoureuse d'une personne, je ne suis pas amoureuse à cause d'une autre personne. Ça ne veut pas dire que plusieurs amours (donc plusieurs couples de coeurs) ne peuvent pas exister en même temps.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Jeu 1 Nov - 11:28
P.S: Je me demandais pour les monogames: Si vous imaginiez avoir rencontré au même moment de votre existence, une ou plusieurs personnes dont vous avez été amoureuse dans votre vie. Est-ce que vous êtes plus aptes à envisager le polyamour? Qu'est-ce que ça aurait donné si, tandis que vous étiez avec cette fille A dont vous êtes folle amoureuse, vous aviez rencontré en même temps fille B, celle dont vous êtes tombées amoureuse avant ou après elle?
- kat77bis
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 3 Nov - 7:28
Bonjour et merci pr ces clarifications Mrs robot.
Je comprends mieux ton fonctionnement et ta logique et je respecte ton choix.
Ms pr répondre a ton PS, je ne le conçois pas pr moi.
Tout simplement parce que mes croyances et système de valeurs sur lesquels je me ss construite, n intègre pas ca. dans ma tête c'est volir le beurre, l'argent du beuure et le cul de la crémière au passage
Je peux aimer "amoureusement" plusieurs personne dans ma vie, et encore il y a 10 je t'aurai dit que le grand A c'est qu'une fois...Mais du coup pas en meme tps! FAUT CHOISIR; Chaque amour est différent mais j'ai vraiment du mal a croire qu'il puisse avoir la même intensité et en même temps....
Pr moi le poliA, c est un beau concept qd on ne veux ou peux pas choisir, ca c est ma réponse de mono brute selon mon concepte de valeur et priorités.
Apres so what!
L important c est que tout le monde soit ok ds la relation sur les principes et«regles» implicites ou explicites ce que cela ss entend. Dc oui c est un engagement en ce sens.
Il existe plusieurs profils chacun avec son unicité ms des bases communes.
Ce que tu décrit me fait penser au sous type social de l enneagramme au de la de la typologie de base.
En fonction du sous type (y en a 3), un meme profil ne se comportera pas de la meme maniere...
Bref le Ss type social a comme particularité de mettre l amour et l amitié sur le meme plan car il peut aimer tt le monde pareil sans hierarchie ami copain connaissance qd on parle d amitié, et idem en amour.il est dc ouvert de base au relations multiples et du coup eut être au poli amour....
Ca peut etre une explication...ou pas lol
Et bien evidemment je n appartiens pas a ce ss type dc je peux comprendre, ms encore une fois ss aucun jugement, je ne peux pas y adhérer, tout comme tu ne peux sans doute pas adhérer au mono. Fonctionnements et besoins différents
Je comprends mieux ton fonctionnement et ta logique et je respecte ton choix.
Ms pr répondre a ton PS, je ne le conçois pas pr moi.
Tout simplement parce que mes croyances et système de valeurs sur lesquels je me ss construite, n intègre pas ca. dans ma tête c'est volir le beurre, l'argent du beuure et le cul de la crémière au passage
Je peux aimer "amoureusement" plusieurs personne dans ma vie, et encore il y a 10 je t'aurai dit que le grand A c'est qu'une fois...Mais du coup pas en meme tps! FAUT CHOISIR; Chaque amour est différent mais j'ai vraiment du mal a croire qu'il puisse avoir la même intensité et en même temps....
Pr moi le poliA, c est un beau concept qd on ne veux ou peux pas choisir, ca c est ma réponse de mono brute selon mon concepte de valeur et priorités.
Apres so what!
L important c est que tout le monde soit ok ds la relation sur les principes et«regles» implicites ou explicites ce que cela ss entend. Dc oui c est un engagement en ce sens.
Il existe plusieurs profils chacun avec son unicité ms des bases communes.
Ce que tu décrit me fait penser au sous type social de l enneagramme au de la de la typologie de base.
En fonction du sous type (y en a 3), un meme profil ne se comportera pas de la meme maniere...
Bref le Ss type social a comme particularité de mettre l amour et l amitié sur le meme plan car il peut aimer tt le monde pareil sans hierarchie ami copain connaissance qd on parle d amitié, et idem en amour.il est dc ouvert de base au relations multiples et du coup eut être au poli amour....
Ca peut etre une explication...ou pas lol
Et bien evidemment je n appartiens pas a ce ss type dc je peux comprendre, ms encore une fois ss aucun jugement, je ne peux pas y adhérer, tout comme tu ne peux sans doute pas adhérer au mono. Fonctionnements et besoins différents
- kat77bis
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 3 Nov - 7:32
Et je ne cherche pas du tt a te convaincre. Chacun son chemin, sesexperiences, prise de conscience, systeme de valeur, maniere d aimer...
L important c est que tu sois heureuse et que ca fasse de mal a personne
L important c est que tu sois heureuse et que ca fasse de mal a personne
- kat77bis
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 3 Nov - 7:41
Si ca t interesse:
cee-enneagramme.eu/enneagramme/sous-types/
valeriemaillot.com/enneagramme/les-sous-types-2/
Dslee j ai tjrs pas le droit aux liens....tu rajouteras les W
cee-enneagramme.eu/enneagramme/sous-types/
valeriemaillot.com/enneagramme/les-sous-types-2/
Dslee j ai tjrs pas le droit aux liens....tu rajouteras les W
- kat77bis
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 3 Nov - 7:55
Et du coup (dslee j ai des tendances insomniaques parfois lol du coup je pense pas a tout d un coup, une histoire d arboressance...bref)
Je sais pas créer de new rubriques, mais PIOU m'a entendu sur le MBTI. L'énneagramme et la théorie des sous type, si cette theorie du sous type est vrai, je me demande si le raisonnement pourrait se pousser avec le «choix du genre»??? Autre que les basiques lgbt....
D ailleurs qq un pourrais me briffer a ce sujet la? Aujourd hui je ss complètement paumée malgres wikipedia, avec tt les genres autre que le classique lgbt...CIS notamment je comprends pas...
Merci et pardon de cette disgression...ca sera ptete pas la dernière mdr
Je sais pas créer de new rubriques, mais PIOU m'a entendu sur le MBTI. L'énneagramme et la théorie des sous type, si cette theorie du sous type est vrai, je me demande si le raisonnement pourrait se pousser avec le «choix du genre»??? Autre que les basiques lgbt....
D ailleurs qq un pourrais me briffer a ce sujet la? Aujourd hui je ss complètement paumée malgres wikipedia, avec tt les genres autre que le classique lgbt...CIS notamment je comprends pas...
Merci et pardon de cette disgression...ca sera ptete pas la dernière mdr
- Sheena.
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Sam 3 Nov - 22:40
Mrs.Robot a écrit:C'est chouette de ne pas entendre les remarques habituelles et de voir du respect chez chacune. = ) Juste:Sheena. a écrit:Si je me sens capable de partager mon donuts favori, je me sens pas capable de partager mon cœur, encore moins mon amour. Il y a des limites aux choses de mon point de vue et je ne parviendrai pas à accepter de partager l'intimité de ma femme ; pour moi, en amour, le sexe est une connexion unique de deux personnes.
Si tu respectes les polyamoureux, tu peux aller plus loin en acceptant le principe que l'amour, le sexe, est une connexionuniqueentre des personnes, mais que toi n'en éprouve qu'une. Parce que ça sonne un peu comme quand on dit qu'on "accepte, respecte les gens homosexuels, par contre, pour moi, en amour, le sexe est une connexion unique entre un homme et une femme". C'est un peu renier ce qui existe, en affirmant que tu n'es pas d'accord avec les gens qui font autrement, implicitement. Même si ce n'est certainement pas méchant. Ce qui ne t'empêche pas d'avoir ton orientation amoureuse personnelle.
___________________________
Si ma compagne me l'annonce et bien je lui dirai que.. moi aussi! Je me suis découverte tardivement polyamoureuse... alors qu'en fait je l'ai toujours été. J'avais plusieurs amoureuses au collège/lycée, mais la "loi morale" interdisant l'amour simultané me faisait choisir intellectuellement qu'une seule personne par période. Un coup c'était Gertrude que j'aimais, l'autre jour c'était Nathalie, le mois suivant je revenais à Gertrude...
En grandissant, en couple mono-exclusif, j'ai toujours été attirée par d'autres personnes auprès de qui j'avais envie de vivre une rencontre amoureuse, et il n'était pas improbable qu'après une rupture, le jour suivant je puisse tombe amoureuse d'une autre alors que je n'avais pas fait le deuil de ma relation précédente. Sauf que j'étais fidèle et loyale, donc je m'empêchais de développer une relation avec ces personnes, même si je leur plaisais réciproquement, ce qui fait que je ne pouvais pas vivre mes amours plurielles. Et même, les règles exclusives provoquaient chez moi des crises de jalousie intenses qui me faisaient du mal (du fait que la personne n'était pas loyale/fidèle plus qu'elle n'allait vers d'autres personnes).
La mono-exclusivité m'a de plus en plus oppressée parce qu'elle n'était pas en cohérence avec mes valeurs par rapport à mes ressentis réels ou la façon dont je voulais considérer les femmes avec qui j'étais. Dire à une femme que je n'aime qu'elle alors que j'en aime aussi une autre, c'était impossible à avouer (je l'ai fait une fois, jamais renouvelée vu la réaction ), donc je mentais à mes partenaires en me mentant à moi-même. Hors, j'ai horreur du mensonge. En prime, je leur interdisais la même chose alors que je n'en avais pas envie. J'aimais de moins en moins l'idée de restreindre les libertés de tout le monde pour un concept moral qui n'était pas valable dans ma situation.
J'ai donc alterné des périodes de célibat avec plusieurs rencontres/relations, et des périodes en couple libertin (pas d'exclusivité sexuelle). Mais ça ne me convenait toujours pas parce que d'abord, les gens étaient jaloux. Deuxième parce que les valeurs du libertinage n'étaient toujours pas cohérentes avec les miennes (restriction de ma liberté, amour sans désir de possession, hiérarchie dans les relations, interdit d'avoir des sentiments amoureux pour d'autres etc...). Troisièmement, parce que le célibat implique à ce que l'autre pense que je ne veux rien construire avec lui... ce qui est archi faux et empêche les libertés, encore.
Alors un jour j'ai rencontré une femme polyamoureuse sans que je ne sache trop ce que ça veut dire et je me suis mise en relation avec elle. Elle m'a tout expliqué. Je me sentais bien dans une relation à tout niveau pour la première fois. On a rompu pour une autre raison. Et aujourd'hui je suis en relation polyamoureuse avec une femme polyamoureuse où on se sent toutes deux parfaitement amoureuses, heureuses, et épanouies! C'est la relation la plus simple, la plus fluide, la plus élémentaire, respectueuse et pleine d'amour que j'ai pu vivre de toute ma vie.
L'idée ce n'est pas qu'en tant que mono-amoureuse et exclusive, on accepte des relations qui nous font mal. Il n'y a pas lieu de se forcer à vivre une relation avec une polyamoureuse dans ce cas. Mais à l'inverse, une polyamoureuse sera autant malheureuse dans une relation mono. Ajoutons qu'il y aussi des mono-amoureux qui ne sont pas exclusifs et qui vivent de très belles relations avec des polyamoureux ! Ce sont les orientations de chacun qu'il faut respecter.
Excuses moi, je ne vois que ton message que maintenant
J'ai bien parlé de mon point de vue, donc qu'il est à titre personnel. Cela n'empêche pas que je respecte la sexualité de chacun, chacun est libre de faire ce que bon il semble du moment que les deux côtés sont sur le même pied ; où serait le problème ? J'ai bien conscience que cela existe et ce n'est en aucun cas un problème de mon côté. Cela ne me choque pas, ne m'effraie pas, c'est juste quelque chose que je ne pourrai pas envisager - ou bien, qui sait ? On évolue dans la vie, alors je ne dirai jamais - à l'heure actuelle. Et, bien entendu, je ne juge pas les personnes qui sont ainsi. Chaque vie sa relation de couple, sexualité, de sa propre manière. Il n'y a aucune relation universelle.
Quand je partage une intimité avec une femme, c'est une bulle que je vais y offrir, indirectement. J'y vois mal y inclure une autre personne dedans. façon de penser revient plus ou moins à ce que tu m'as repris. Je me suis mal exprimée, mea culpa. Cela ne m'empêche pas de savoir que d'autres personnes n'ont pas de problème de ce côté, je ne << renie >> pas cela
J'ai bien parlé de mon point de vue, donc qu'il est à titre personnel. Cela n'empêche pas que je respecte la sexualité de chacun, chacun est libre de faire ce que bon il semble du moment que les deux côtés sont sur le même pied ; où serait le problème ? J'ai bien conscience que cela existe et ce n'est en aucun cas un problème de mon côté. Cela ne me choque pas, ne m'effraie pas, c'est juste quelque chose que je ne pourrai pas envisager - ou bien, qui sait ? On évolue dans la vie, alors je ne dirai jamais - à l'heure actuelle. Et, bien entendu, je ne juge pas les personnes qui sont ainsi. Chaque vie sa relation de couple, sexualité, de sa propre manière. Il n'y a aucune relation universelle.
Quand je partage une intimité avec une femme, c'est une bulle que je vais y offrir, indirectement. J'y vois mal y inclure une autre personne dedans. façon de penser revient plus ou moins à ce que tu m'as repris. Je me suis mal exprimée, mea culpa. Cela ne m'empêche pas de savoir que d'autres personnes n'ont pas de problème de ce côté, je ne << renie >> pas cela
- brune
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Re: Plutôt polyamour ou monogamie, le partage ou l'exclusivité ?
Mer 22 Jan - 1:45
Pour ma part je pense que c'est un idéal à atteindre.Pourquoi ? Parce que je pense que l'exclusivité est une promesse (tacite ou non) que l'on fait un jour de beau temps comme on dit.
Promettre l'amour toujours jusqu'à la fin de la vie...c'est naïf,personne ne sait de quoi demain est fait.Qui plus est personne n'appartient à personne et nous vivons notre vie,notre expérience terrestre.Le couple ne doit pas être une prison et sil implique qqs concessions ça ne doit pas être un chemin pavé de sacrifices non plus.On partage la vie de quelqu'un parce qu'on en a envie.Peu importe ce que l'on fait de son existence en tant qu'individu à part entière.
Et pour parler d'amour je trouve abherrant qu'il soit possible d'aimer son père et sa mère,son frère et sa soeur,ses 3 ou 4 copines...mais pas 2 partenaires.
Je pense que la monogamie est un conditionnement et parfois s'y ajoute un manque de maturité émotionnel.
Après je pense que ce n'est pas aussi simple.Ca demande bcp émotionnellement et même les plus convaincus en sortent rarement complètement indemne.Par exemple même si je trouve sympa l'idée d'avoir un homme et une femme je me dis que si c'est pareil pour ma femme alors où est le couple solide qui construit ? Il y a forcément une relation plus forte que les autres et si ça change alors c'est le bazarre.
Le couple libre est selon moi plus viable.
Promettre l'amour toujours jusqu'à la fin de la vie...c'est naïf,personne ne sait de quoi demain est fait.Qui plus est personne n'appartient à personne et nous vivons notre vie,notre expérience terrestre.Le couple ne doit pas être une prison et sil implique qqs concessions ça ne doit pas être un chemin pavé de sacrifices non plus.On partage la vie de quelqu'un parce qu'on en a envie.Peu importe ce que l'on fait de son existence en tant qu'individu à part entière.
Et pour parler d'amour je trouve abherrant qu'il soit possible d'aimer son père et sa mère,son frère et sa soeur,ses 3 ou 4 copines...mais pas 2 partenaires.
Je pense que la monogamie est un conditionnement et parfois s'y ajoute un manque de maturité émotionnel.
Après je pense que ce n'est pas aussi simple.Ca demande bcp émotionnellement et même les plus convaincus en sortent rarement complètement indemne.Par exemple même si je trouve sympa l'idée d'avoir un homme et une femme je me dis que si c'est pareil pour ma femme alors où est le couple solide qui construit ? Il y a forcément une relation plus forte que les autres et si ça change alors c'est le bazarre.
Le couple libre est selon moi plus viable.
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