Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
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fennec
Flork
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Quel est votre rapport au plaisir?
- Mrs.Robot
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Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Dim 5 Mar - 18:32
Suite à un livre lu (du Marquis de Sade) et à des débats fréquents avec des amis sur ce sujet, je me demandais par curiosité où vous vous placeriez dans votre rapport au plaisir.
Êtes vous épicurienne? Hédoniste? Ou bien au contraire, avez-vous du mal à vous laisser aller et préférez garder le contrôle? Ou bien encore trouvez-vous que les douleurs, les déplaisirs, que l'on peut ressentir sont nécessaires à tout apprentissage? Quels sont les plaisirs dont vous ne pourriez vous passer? Qu'est-ce qui vous est nécessaire de maîtriser dans cette recherche de plaisir?
Explication des termes:
Pour parler grossièrement, l'hédonisme est une philosophie qui admet qu'il faille rechercher les plaisirs, et éviter les déplaisirs, quel qu’ils soient. C'est une recherche du plaisir constante. Épicure se rapproche de cette philosophie, à la différence qu'il dissocie les plaisirs qui sont "bons" pour soi (naturels et nécessaires), et ceux qui sont "superficiels" et futiles, donc plutôt nocifs pour soi. Il recommande la recherche de plaisir, mais en évitant les excès, et en la maîtrisant. Dans les deux cas, le but est de fuir la douleur, la souffrance.
Êtes vous épicurienne? Hédoniste? Ou bien au contraire, avez-vous du mal à vous laisser aller et préférez garder le contrôle? Ou bien encore trouvez-vous que les douleurs, les déplaisirs, que l'on peut ressentir sont nécessaires à tout apprentissage? Quels sont les plaisirs dont vous ne pourriez vous passer? Qu'est-ce qui vous est nécessaire de maîtriser dans cette recherche de plaisir?
Explication des termes:
Pour parler grossièrement, l'hédonisme est une philosophie qui admet qu'il faille rechercher les plaisirs, et éviter les déplaisirs, quel qu’ils soient. C'est une recherche du plaisir constante. Épicure se rapproche de cette philosophie, à la différence qu'il dissocie les plaisirs qui sont "bons" pour soi (naturels et nécessaires), et ceux qui sont "superficiels" et futiles, donc plutôt nocifs pour soi. Il recommande la recherche de plaisir, mais en évitant les excès, et en la maîtrisant. Dans les deux cas, le but est de fuir la douleur, la souffrance.
- InvitéInvité
Je recherche le plaisir, mais la vie c'est aussi faire des choses déplaisantes.
- Flork
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Le plaisir sont dans des tas de petites choses du quotidien ^^
Il suffit d'ouvrir les yeux pour le cueillir.
Un rayon de soleil qui perce à travers les nuages, un bon café, courir sous la pluie en rentrant chez soi.
Finalement c'est plus une question d'optimisme. Tout est beau, tout est plaisir si on le prend du bon coté, je trouve :3
Il suffit d'ouvrir les yeux pour le cueillir.
Un rayon de soleil qui perce à travers les nuages, un bon café, courir sous la pluie en rentrant chez soi.
Finalement c'est plus une question d'optimisme. Tout est beau, tout est plaisir si on le prend du bon coté, je trouve :3
- Mrs.Robot
- Age : 31
Genre : Non-binaire
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Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Lun 13 Mar - 15:12
Merci à celles qui ont voté, et celles qui ont donné leur avis .
C'est très juste! En même temps, je trouve ça très compliqué.
J'arrive à apprécier ces petits moments du quotidien qui me sont chers, parce que je les ai depuis longtemps associés au plaisir. Ne serait-ce que boire un café sans lequel je deviens insupportable, haha. Par contre, il y a des petits plaisirs du quotidien où je passe complètement à côté. Ce dont tu parles, par exemple: un rayon de soleil qui percerait un nuage, je vais l'apprécier que lorsque je serai dans un état de pleine sérénité, d'ouverture, quand j'aurai un moment de latence où je ne ferai rien de particulier, ou bien au contraire quand je serai au bout du rouleau et que je m'accrocherai au plaisir le plus insignifiant. La plupart du temps, je suis plongée dans mes pensées et je ne le vois pas.
J'ai voté comme ClyDe. Je fuis les choses déplaisantes au maximum, en fait, parce que ce n'est jamais normal quand je me sens mal. Mais, je sais que parfois je dois le faire, si et seulement si, ça me permet d'accéder à un plaisir. Donc, refuser perpétuellement de faire des choses déplaisantes, c'est se fermer à des opportunités d'éprouver du plaisir. De faire l'essai, de découvrir de nouvelles expériences. Par contre, s'imposer des souffrances, je ne vois pas l'intérêt. Je recherche plutôt tout ce qui provoque des choses positives en moi.
Le plaisir sont dans des tas de petites choses du quotidien ^^
Il suffit d'ouvrir les yeux pour le cueillir.
C'est très juste! En même temps, je trouve ça très compliqué.
J'arrive à apprécier ces petits moments du quotidien qui me sont chers, parce que je les ai depuis longtemps associés au plaisir. Ne serait-ce que boire un café sans lequel je deviens insupportable, haha. Par contre, il y a des petits plaisirs du quotidien où je passe complètement à côté. Ce dont tu parles, par exemple: un rayon de soleil qui percerait un nuage, je vais l'apprécier que lorsque je serai dans un état de pleine sérénité, d'ouverture, quand j'aurai un moment de latence où je ne ferai rien de particulier, ou bien au contraire quand je serai au bout du rouleau et que je m'accrocherai au plaisir le plus insignifiant. La plupart du temps, je suis plongée dans mes pensées et je ne le vois pas.
J'ai voté comme ClyDe. Je fuis les choses déplaisantes au maximum, en fait, parce que ce n'est jamais normal quand je me sens mal. Mais, je sais que parfois je dois le faire, si et seulement si, ça me permet d'accéder à un plaisir. Donc, refuser perpétuellement de faire des choses déplaisantes, c'est se fermer à des opportunités d'éprouver du plaisir. De faire l'essai, de découvrir de nouvelles expériences. Par contre, s'imposer des souffrances, je ne vois pas l'intérêt. Je recherche plutôt tout ce qui provoque des choses positives en moi.
- fennec
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Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Lun 13 Mar - 16:23
je n'ai pas voté parce que je ne me suis pas retrouvée dans les propositions. le plaisir ce n'est pas le bonheur. le plaisir reste pour moi quelque chose de superficiel, d'agréable mais éphémère.
le bonheur c'est quelque chose de plus complexe. contrairement au plaisir, tout ce qui y participe l’alimente. et puis surtout, le plaisir dépend de certain facteur qui nous sont exterieur alors que le bonheur ne dépend que de nous, de notre pugnacité, de notre détermination et de notre capacité à l'accueillir.
le bonheur c'est quelque chose de plus complexe. contrairement au plaisir, tout ce qui y participe l’alimente. et puis surtout, le plaisir dépend de certain facteur qui nous sont exterieur alors que le bonheur ne dépend que de nous, de notre pugnacité, de notre détermination et de notre capacité à l'accueillir.
- Mrs.Robot
- Age : 31
Genre : Non-binaire
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Date d'inscription : 12/02/2017
Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Lun 13 Mar - 16:54
C'est aussi une façon intéressante de voir les choses renarde .
Je te rejoins d'ailleurs assez dans ton raisonnement: Le plaisir, ce n'est pas le bonheur, ce sont deux choses distinctes.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi, quand tu dis que le plaisir dépend de facteurs qui nous sont extérieurs alors que le bonheur ne dépend que de nous. Ressentir des plaisirs, c'est aussi être dans un état d'accueil. Il y a des états qui nous empêcheront de ressentir du plaisir, il y a des personnes qui vivront des plaisirs que d'autres trouveront déplaisants ou insignifiants. Comme dit plus haut, les plaisirs peuvent être de petites choses au quotidien qu'on peut apprendre à apprécier, ou qu'on peut décider d'ignorer.
Si on n'éprouve pas de plaisirs dans la vie, si du moins on ne sait pas les apprécier, je ne vois pas comment on peut éprouver le bonheur. Pour moi l'un est indissociable de l'autre. Je ne vois pas le bonheur comme une lutte acharnée pour mon existence. Je pense qu'on peut y accéder d'une façon très paisible, et que même, le bonheur dépend de cet élan paisible.
Je te rejoins d'ailleurs assez dans ton raisonnement: Le plaisir, ce n'est pas le bonheur, ce sont deux choses distinctes.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi, quand tu dis que le plaisir dépend de facteurs qui nous sont extérieurs alors que le bonheur ne dépend que de nous. Ressentir des plaisirs, c'est aussi être dans un état d'accueil. Il y a des états qui nous empêcheront de ressentir du plaisir, il y a des personnes qui vivront des plaisirs que d'autres trouveront déplaisants ou insignifiants. Comme dit plus haut, les plaisirs peuvent être de petites choses au quotidien qu'on peut apprendre à apprécier, ou qu'on peut décider d'ignorer.
Si on n'éprouve pas de plaisirs dans la vie, si du moins on ne sait pas les apprécier, je ne vois pas comment on peut éprouver le bonheur. Pour moi l'un est indissociable de l'autre. Je ne vois pas le bonheur comme une lutte acharnée pour mon existence. Je pense qu'on peut y accéder d'une façon très paisible, et que même, le bonheur dépend de cet élan paisible.
- Louize
- Localisation : Quelque part dans ce monde
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Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Lun 13 Mar - 17:12
Pour ma part, je suis plutôt épicurienne. Je recherche le plaisir et profite de la vie dans tout ce qu'elle peut m'offrir.
J'ai trop longtemps laissé mon plaisir de côté alors je me laisse aller davantage tout en me mettant des limites acceptables.
Si l'envie me prend de me faire "mal" par exemple en faisant du sport (coquines...non je suis pas SM ), c'est uniquement parce-que je me le suis autorisée.
En fait j'apprends à m'écouter et à prendre la vie comme elle vient.
J'ai trop longtemps laissé mon plaisir de côté alors je me laisse aller davantage tout en me mettant des limites acceptables.
Si l'envie me prend de me faire "mal" par exemple en faisant du sport (coquines...non je suis pas SM ), c'est uniquement parce-que je me le suis autorisée.
En fait j'apprends à m'écouter et à prendre la vie comme elle vient.
- Boréalys
- Age : 50
Messages : 107
Date d'inscription : 07/03/2017
Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Lun 13 Mar - 18:05
Je différencie le plaisir de la joie / du bonheur. Pour moi, le plaisir se rapproche de l'instinct, des sensations physiques. C'est une sensation "animale".
La joie / le bonheur, c'est plus cérébral. Un peu comme du plaisir transcendé par notre esprit.
Et nous avons tous des envies / besoins qui nous sont propres / personnels.
J'ai besoin des deux. Du plaisir et de la Joie intérieure. Parce que je suis multiple. Animale et cérébrale.
Les douleurs, la souffrance sont d'un tout autre ordre pour moi. Ils ne me "rendent pas plus forte". J'apprends sûrement en partie grâce à ça mais ce n'est pas qqchose que je recherche.
La joie / le bonheur, c'est plus cérébral. Un peu comme du plaisir transcendé par notre esprit.
Et nous avons tous des envies / besoins qui nous sont propres / personnels.
J'ai besoin des deux. Du plaisir et de la Joie intérieure. Parce que je suis multiple. Animale et cérébrale.
Les douleurs, la souffrance sont d'un tout autre ordre pour moi. Ils ne me "rendent pas plus forte". J'apprends sûrement en partie grâce à ça mais ce n'est pas qqchose que je recherche.
- Rock
- Age : 31
Messages : 4718
Date d'inscription : 06/09/2011
Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Ven 17 Mar - 20:02
Je recherche les plaisirs simples, il ne faut abuser de rien.
- Mrs.Robot
- Age : 31
Genre : Non-binaire
Messages : 260
Date d'inscription : 12/02/2017
Chouette vos réponses.
@Louize:
Comment est-ce que tu as fait la part des choses entre "laisser ton plaisir de côté" et te mettre "des limites acceptables"?
@Boréalys: C'est super intéressant ce que tu dis là. =) Alors j'ai envie de creuser.
Est-ce que tu peux en dire un peu plus sur ce que tu appelles sensation "animale"? Les plaisirs seraient irréfléchis et purement instinctifs? Comment le bonheur et la joie les transcenderaient? Et dans quelle catégorie placerais-tu du coup les douleurs et les souffrances? Est-ce qu'elles nous seraient extérieures?
@Louize:
J'ai trop longtemps laissé mon plaisir de côté alors je me laisse aller davantage tout en me mettant des limites acceptables.
Comment est-ce que tu as fait la part des choses entre "laisser ton plaisir de côté" et te mettre "des limites acceptables"?
@Boréalys: C'est super intéressant ce que tu dis là. =) Alors j'ai envie de creuser.
Est-ce que tu peux en dire un peu plus sur ce que tu appelles sensation "animale"? Les plaisirs seraient irréfléchis et purement instinctifs? Comment le bonheur et la joie les transcenderaient? Et dans quelle catégorie placerais-tu du coup les douleurs et les souffrances? Est-ce qu'elles nous seraient extérieures?
- Boréalys
- Age : 50
Messages : 107
Date d'inscription : 07/03/2017
Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Dim 19 Mar - 10:12
Pour moi, le plaisir se rapporte à l'animalité en nous. Cela peut être un plaisir gustatif, sexuel, visuel etc : physique. Nos sens nous ouvrent l'accès au plaisir. Et même s'ils touchent aux sens et à l'instinct, ils ne sont pas pour autant "irréfléchis", même si c'est, au début, nos sens qui nous y amènent. Par la suite, on peut tout à fait avoir conscience de ce que nous ressentons, de ce plaisir que l'on ressent.
Et ça n'est pas, selon moi toujours (et très humblement), le bonheur et la joie qui les transcendent mais plutôt notre esprit (notre conscience ou notre inconscient ou les deux) qui transcende / transforme un plaisir en sensation de joie, de bonheur.
Le plaisir "physique" devient alors une sensation de bien-être, de joie intérieure.
Pour moi, les douleurs et la souffrance sont extérieures à notre moi de départ. Notre corps est le véhicule de notre esprit sur cette Terre et dans cette vie. Ce corps subit la vie (maladies, carences, souffrances) mais nous pourrions tout à fait (dans une autre dimension, par exemple) vivre sans souffrance, sans douleur. C'est quelque chose d'imaginable. Nous n'avons, en effet, pas besoin de souffrir pour apprendre, pour vivre. On peut très bien aussi apprendre en se sentant bien et heureux.
Je pense qu'on se dit, ici bas, que la souffrance est une partie obligatoire à l'apprentissage mais c'est juste parce que ça fonctionne ainsi, dans cette vie.
La souffrance et la douleur sont, pour moi, des facteurs qui ralentissent voire qui stoppent le développement / l'épanouissement humain. L'énergie que l'on perd à combattre ces sentiments négatifs pourraient être employée à nous élever, à nous grandir, à nous ouvrir à notre vrai potentiel.
Quant à la maîtrise, au contrôle, dont tu parles, ils se font "automatiquement" via nos "filtres" sensoriels et psychiques. Par la suite, ce contrôle peut devenir conscient que ce soit dans l'acceptation d'entrée du plaisir / du bonheur ou dans le rejet de la douleur / de la souffrance.
Certaines personnes mélangent plaisir et souffrance. C'est, sans jugement de ma part, un désordre psychique né d'un apprentissage erroné à la base où l'adulte a intégré que cette souffrance était la normalité, le juste voire l'amour...
J'ai beaucoup de compassion pour ces personnes mais je ne les laisse pas entrer en moi leurs névroses.
Et ça n'est pas, selon moi toujours (et très humblement), le bonheur et la joie qui les transcendent mais plutôt notre esprit (notre conscience ou notre inconscient ou les deux) qui transcende / transforme un plaisir en sensation de joie, de bonheur.
Le plaisir "physique" devient alors une sensation de bien-être, de joie intérieure.
Pour moi, les douleurs et la souffrance sont extérieures à notre moi de départ. Notre corps est le véhicule de notre esprit sur cette Terre et dans cette vie. Ce corps subit la vie (maladies, carences, souffrances) mais nous pourrions tout à fait (dans une autre dimension, par exemple) vivre sans souffrance, sans douleur. C'est quelque chose d'imaginable. Nous n'avons, en effet, pas besoin de souffrir pour apprendre, pour vivre. On peut très bien aussi apprendre en se sentant bien et heureux.
Je pense qu'on se dit, ici bas, que la souffrance est une partie obligatoire à l'apprentissage mais c'est juste parce que ça fonctionne ainsi, dans cette vie.
La souffrance et la douleur sont, pour moi, des facteurs qui ralentissent voire qui stoppent le développement / l'épanouissement humain. L'énergie que l'on perd à combattre ces sentiments négatifs pourraient être employée à nous élever, à nous grandir, à nous ouvrir à notre vrai potentiel.
Quant à la maîtrise, au contrôle, dont tu parles, ils se font "automatiquement" via nos "filtres" sensoriels et psychiques. Par la suite, ce contrôle peut devenir conscient que ce soit dans l'acceptation d'entrée du plaisir / du bonheur ou dans le rejet de la douleur / de la souffrance.
Certaines personnes mélangent plaisir et souffrance. C'est, sans jugement de ma part, un désordre psychique né d'un apprentissage erroné à la base où l'adulte a intégré que cette souffrance était la normalité, le juste voire l'amour...
J'ai beaucoup de compassion pour ces personnes mais je ne les laisse pas entrer en moi leurs névroses.
- Phénix
- Age : 36
Messages : 85
Date d'inscription : 22/04/2015
Re: Hédonisme, épicurisme, désir de contrôle : Votre rapport au plaisir.
Dim 19 Mar - 12:17
Rechercher le plaisir à tout prix, ça relève de l'addiction et c'est donc être esclave de ses désirs. Il n'y a rien de sain là dedans. Par contre, la recherche (et l'accueil) des plaisirs simples du quotidien, pourquoi ne pas en abuser ?
- InvitéInvité
C'est un sujet super interessant, tout comme les réponses de chacunes, c'est drôle de voir que le curseur n'est pas toujours au même endroit, c'est très révélateur
Pour moi c'est assez difficile de répondre, je vais, comme beaucoup d'entre vous être à la recherche perpétuelle de plaisirs, ou plutôt de sensations, mais je crois que sans avoir connu le manque, donc la douleur qui va avec, on ne saurait correctement apprécier ce qui nous ferait plaisir. De plus, toujours vivre avec le plaisir, ne serai-ce pas la meilleure façon de ne plus l'apprécier ? Si vous aimiez le chocolat et que vous ne mangiez que ça, tous les jours, n'en seriez vous pas dégoûté? Même si, à la base, c'était ce que vous préfériez.
Concernant le bonheur, j'estime que c'est un état d'esprit. Paradoxalement, je vois beaucoup de monde dire souhaiter être heureux et tout faire pour attirer les drames. Question de choix.
On pourrait partir très loin dans le débat c'est vraiment propre à chacun, l'expérience et le vécu ne nous rendent pas égaux sur le sujet.
Pour moi c'est assez difficile de répondre, je vais, comme beaucoup d'entre vous être à la recherche perpétuelle de plaisirs, ou plutôt de sensations, mais je crois que sans avoir connu le manque, donc la douleur qui va avec, on ne saurait correctement apprécier ce qui nous ferait plaisir. De plus, toujours vivre avec le plaisir, ne serai-ce pas la meilleure façon de ne plus l'apprécier ? Si vous aimiez le chocolat et que vous ne mangiez que ça, tous les jours, n'en seriez vous pas dégoûté? Même si, à la base, c'était ce que vous préfériez.
Concernant le bonheur, j'estime que c'est un état d'esprit. Paradoxalement, je vois beaucoup de monde dire souhaiter être heureux et tout faire pour attirer les drames. Question de choix.
On pourrait partir très loin dans le débat c'est vraiment propre à chacun, l'expérience et le vécu ne nous rendent pas égaux sur le sujet.
- InvitéInvité
D'ailleurs il y a une dame qui n'aime pas la douleur non plus
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